Albanais sont les citoyens de la République d'Albanie, mais aussi les personnes qui appartenaient à la minorité nationale albanaise de l'ancienne Fédération yougoslave. Aujourd'hui, ces Albanais vivent au Kosovo, nouvellement indépendant, en Macédoine, au Monténégro, et dans la vallée de Preševo, en Serbie.
Selon le gouvernement kosovar, 92 % de la population est albanaise, 5,3 % serbe et 2,7 % autre. Selon The World Factbook, en 2007 le Kosovo comptait 2 126 708 habitants dont 92 % d'Albanais, 6 % de Serbes, 2 % de Bosniaques, des Gorans, des Roms, des Turcs, des Ashkalis et des « Égyptiens ».
Les Albanais sont les descendants des Illyriens, le plus vieux peuple des Balkans. Tout comme les Basques à l'ouest, leur aire d'habitation s'est progressivement rétrécie au début du Moyen Age, pour se concentrer sur les montagnes côtières, voisines de l'Adriatique, qui étaient faciles à défendre.
Le Kosovo, peuplé d'une majorité d'Albanais et d'une grosse minorité serbe, avait déjà été rattaché au Royaume de Serbie en 1913 après la défaite de l'Empire ottoman, qui contrôlait ce territoire depuis le 14e siècle. Pour les Serbes, le Kosovo est leur berceau historique depuis le 11e siècle.
Les Serbes, constatant que les Kosovars albanais avaient beaucoup d'enfants et que leur population s'accroissait très vite, se sont inquiétés de l'albanisation croissante du Kosovo qui en résultait. Ils les ont accusés de proliférer à dessein, soit sous l'influence de l'islam, soit par nationalisme.
33 pays d'Europe sur 44 reconnaissent formellement le Kosovo en tant que pays indépendant : l'Albanie, l'Allemagne, Andorre, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la France, la Hongrie, l'Irlande, l'Islande, l'Italie, la Lettonie, le Liechtenstein, la Lituanie, le ...
Les motifs de demande d'asile reposent essentiellement sur des problèmes de vendetta, des cas de violences physiques (une femme sur trois est victime de violences physiques dans un pays où la violence domestique est courante), la traite des êtres humains ou l'exploitation des mineurs non accompagnés dans du trafic de ...
Arnaoutes (aussi orthographié Arnautes ou Arnäutes) est la francisation du mot turc Arnavut employé dans l'Empire ottoman et dans les Principautés danubiennes tributaires de celui-ci pour désigner les Albanais chrétiens entrés à leur service, et par métonymie des autres troupes chrétiennes de diverses origines ...
Les habitants y sont majoritairement musulmans, seuls trois ou quatre villages étant entièrement chrétiens (dont l'un, Vërnik, relève de la minorité macédonienne d'Albanie). Les lieux de culte en activité y sont rares et la pratique limitée par l'absence de personnel religieux.
5 pays de l'Union européenne n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo : Espagne, Chypre, Grèce, Slovaquie, Roumanie. Sont également opposées à l'indépendance du Kosovo : La Chine la Géorgie, la Moldavie, la Russie et donc aussi la Serbie.
Aujourd'hui, l'Eglise catholique officielle compte « 50 000 membres », selon Don Lush Gjergji, vicaire général du Kosovo. Une goutte d'eau dans ce petit pays de 1,9 million d'habitants dont 90 % de la population est musulmane.
Le 20 mars 1999 , les forces yougoslaves lancent une campagne massive de répression et d'expulsions d'Albanais du Kosovo à la suite du retrait de la Mission de vérification au Kosovo de l'OSCE (KVM) et de l'échec de la Conférence de Rambouillet.
Les relations entre le Kosovo et l'Union européenne prennent forme lorsque celle-ci reconnaît la déclaration d'indépendance du pays en 2008 (22 des 27 membres de l'Union européenne reconnaissent actuellement l'indépendance du Kosovo, les cinq qui s'y opposent sont : Chypre, l'Espagne, la Grèce, la Roumanie et la ...
L'Espagne fait partie des cinq membres de l'Union européenne à ne pas reconnaitre le Kosovo, mettant en avant le respect de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1999 et donc de la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Serbie.
Bien que les Macédoniens croient souvent que les Albanais sont arrivés à partir du XV e siècle avec l'occupation turque, il semble qu'ils soient présents dans le pays de longue date.
L'aigle est le symbole du héros national Skanderbeg, un Albanais, meneur de la résistance contre l'occupation ottomane. Les deux têtes de l'aigle représenteraient l'union entre le Nord et le Sud du pays. Pour la petite histoire, les Albanais se considèrent "fils de l'aigle", en référence à leur emblème.
Ils viennent en Suisse principalement pour fuir la situation économique difficile du Kosovo, parfois pour entreprendre des études. Depuis la fin de la guerre, les Albanais installés en Suisse se sentent soulagés.
Sa femme l'aurait alors comparé avec un padischah ottoman, donnant ainsi ce nom de "turques" aux toilettes tout juste inventées.
La pauvreté, l'absence de travail et les conditions de vie difficiles poussent de nombreux Albanais à fuir. Entre 2011 et 2017, près de 330 000 Albanais ont quitté le pays, ce qui équivaut à 12% de la population. Dans le pays, le taux de chômage des jeunes frôle les 33%.
L'Albanais garde fermement sa loi. Il est fier et courageux, il ne fuira pas devant une balle, Il endurera la dure marche sans se plaindre. Il est comme le granit de ses hauteurs natales.
L'émigration originaire du Kosovo, qu'elle soit rom ou pas, existe au moins depuis les années 1960. Par manque d'opportunités économiques, certains quittaient la région pour le reste de la Yougoslavie ou d'autres pays européens, dont la France, l'Italie ou la Belgique, mais aussi l'Allemagne ou l'Autriche.
Le Kosovo, qui a déclaré unilatéralement son indépendance de la Serbie le 17 février 2008, est reconnu par 117 pays. L'Ukraine est l'un des pays qui n'a pas reconnu l'indépendance du Kosovo jusqu'à aujourd'hui.
La Russie reste fermement opposée à l'indépendance du Kosovo, en dépit du fait que la province accorde, ou non, des garanties suffisantes à la minorité serbe, comme le lui impose la résolution 1244 du Conseil de sécurité.
«Le Maroc n'a jamais reconnu le statut du Kosovo, idem pour la Serbie qui ne reconnaît pas l'entité "Rasd", malgré une intense action de lobbying de la part d'Alger», précise à le360 une source diplomatique qui a souhaité ne pas être citée.