Elle avoue qu'elle a voulu mourir, que Créon avait raison, qu'elle ne sait plus pourquoi elle meurt. Elle comprend seulement alors « combien c'était simple de vivre ». Elle meurt « pour rien ». Antigone est l'histoire tragique d'une jeune fille qui souhaite rendre hommage à son frère et qui mourra pour cela.
En 1664, Jean Racine compose La Thébaïde ou les frères ennemis où Antigone se suicide par amour pour Hémon, son fiancé qui s'est interposé entre les deux frères ennemis Etéocle et Polynice.
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
Antigone, écrit par Anouilh, raconte l'histoire d'Antigone qui veut enterrer un de ses deux frères car ils se sont battus pour le contrôle de la cité. L'un des deux a eu le droit à des funérailles, l'autre non et il est interdit de l'enterrer sous peine de mort mais Antigone se doit de le faire.
Cette décision d'Antigone est-elle sage ou , au contraire suicidaire ? Autrement dit, l'acte d'Antigone est-il une preuve d'héroïsme ou un geste suicidaire insensé ? Il va sans dire que la vie est donnée pour être vécue. C'est une faveur dont Dieu nous a gratifiés.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Le rôle du roi, selon Créon, est de rendre l'order de ce monde moins absurde. Créon ne veut pas faire mourir Antigone parce qu'elle n'a que vingt ans et parce qu'il veut qu'elle épouse Hémon et ait une famille.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Antigone : Fille de l'union incestueuse entre Œdipe et Jocaste, nièce de Créon. C'est l'héroïne de la pièce, luttant pour offrir à son frère une sépulture. Ce personnage est tragique, comme nous l'apprend le chœur au début de la pièce, le sort de ce personnage est joué d'avance.
Antigone est soupçonnée de comploter contre Créon. Celui-ci décide de la faire enterrer vivante. Mais elle se suicidera avant de subir ce terrible châtiment.
Créon finit par découvrir qu'Antigone est toujours vivante. Héraclès intervient alors et intercède auprès de Créon pour qu'il pardonne Hémon et épargne Antigone, mais en vain. Hémon tue alors Antigone, puis se suicide.
Antigone raconte le conflit qui oppose la fille d'Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s'étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître, reste sans sépulture .
Elle se fait, malheureusement, prendre par les gardes du roi et donc, c'est désormais au roi de choisir de sa sentence. Finalement, il choisit de la condamner pour sa témérité et pour son manque de respect envers la loi établie par nul autre que lui.
La sœur des deux tués, Antigone, malgré les interdictions de Créon, enterre dignement Polynice, car les lois divines, primant celles des hommes, le lui ordonnent. Son action est bientôt découverte et Créon prononce son arrêt de mort, pour avoir violé les lois de la cité. Antigone se suicidera.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
Chacun a un rôle à jouer dans ce monde. Antigone doit enterrer son frère, et Créon doit appliquer les lois. Elle et Antigone ne peuvent pas enterrer Polynice, sinon Créon les condamnerait à mort, les tuerait. Antigone non plus ne veut pas mourir, mais l'honneur de son frère passe avant sa propre vie de mortelle.
Elle préfère désobéir aux lois des hommes quand celles-ci sont injustes, que désobéir aux lois des dieux. Elle est alors arrêtée, jugée et enfermée vivante dans le tombeau des Labdacides, destinée à mourir de faim et de soif. Mais plutôt que de se laisser mourir ou même exécuter, Antigone se suicide par pendaison.
Antigone dit « non » parce qu'elle est libre : Antigone considère qu'elle a tous les droits, puisqu'elle ne s'est soumise à aucun pouvoir. Créon, lui, considère qu'il a d'abord des devoirs, car il est roi. Il veut faire comprendre à Antigone que dans certaines situations dramatiques, on est obligé de dire « oui ».
Antigone veut pourtant donner une sépulture à son frère et brave l'interdiction royale. Créon tente de la sauver en la ramenant à la raison, mais l'orgueil de la jeune fille l'empêche de céder aux propositions de son oncle et elle est condamnée à mourir emmurée.
Alors pourquoi Anouilh a-t-il repris Antigone ? Les interprétations divisent, certains y voient une acceptation de l'Occupation à cause de l'humanité de Créon, d'autres un hommage à la Résistance à travers la figure d'Antigone.