Car elle est fiancée ! Elle est fiancée et à quatre heures du matin elle quitte son lit pour aller courir avec un autre.
Antigone est sortie la nuit voir un amoureux, selon la nourrice. Ismène sait le vrai projet d'Antigone parce qu'elle dit « nous ». Ismène trouve Antigone folle parce que Créon va les faire mourir.
La tragédie d'Eschyle
Les Sept contre Thèbes, qui date de 467 avant J. -C., raconte le conflit fratricide entre Etéocle et Polynice, frères d'Antigone, et la loi édictée par Créon : enterrer le héros Etéocle, protecteur de son peuple et laisser celui de Polynice sans sépulture car il a assiégé sa propre cité.
Antigone apparaît sur plusieurs tableaux inspirés par les pièces dont elle est le personnage principal. En 1865, le peintre grec Nikiforos Lytras peint Antigone devant le corps de Polynice où l'héroïne s'apprête à enterrer son frère.
La nourrice ne joue pas son rôle de confidente, elle ne représente plus la sagesse "tu me traites comme une vieille bete". Elle monopolise la parole, chose rare dans une tragédie classique, pour un personnage de son rang. Elle tutoies Antigone et la gronde.
Antigone est prise sur le fait par les gardes du roi. Créon est obligé d'appliquer la sentence de mort à Antigone. Après un long débat avec son oncle sur le but de l'existence, celle-ci est condamnée à être enterrée vivante.
Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
Les principaux. Antigone : c'est l'héroïne et la fille d'Œdipe et de Jocaste (qui est à la fois la femme et la mère d'Œdipe…). Âgée de seulement 20 ans, elle se démarque des autres par son courage et son sens de la justice divine.
Elle ne lui dit pas pourquoi elle ne veut pas l'épouser. Cette scène nous montre 3 moments essentiels de leur vie : passé, présent, avenir. Antigone fait allusion au soir du bal où il l'a demandée en mariage "je voulais être ta femme". Elle lui rappelle l'amour qui les uni "je t'aime comme cela, moi, très fort".
Antigone est leur petite sœur.
Elle est en même temps la fiancée de Hémon, le fils de Créon. Elle rompt avec lui et décide, toue seule, de rendre à son frère défunt les honneurs funèbres. Mais quand elle l'a recouvert d'un peu de terre, elle est arrêtée par trois gardes, qui la conduisent devant Créon.
L'action se déroule en un acte unique dans la ville grecque de Thèbes, dans le palais royal de Créon en des temps lointains. Cette pièce n'est pas divisée en acte ni en scène de façon explicite mais une structure est conservée grâce aux entrées et sorties des différents personnages.
Elle préfère désobéir aux lois des hommes quand celles-ci sont injustes, que désobéir aux lois des dieux. Elle est alors arrêtée, jugée et enfermée vivante dans le tombeau des Labdacides, destinée à mourir de faim et de soif. Mais plutôt que de se laisser mourir ou même exécuter, Antigone se suicide par pendaison.
Dans cette pièce, Antigone, le personnage principal, veut recouvrir de terre le corps de son frère Polynice pour lui rendre les honneurs funèbres que son oncle, le roi Créon ne veut pas lui donner. En effet suite au combat entre Polynice et son frère, il est considéré comme le traître du royaume et est deshonoré.
Mais, plus que Créon, Antigone est la tragédie, car elle l'intériorise. Elle veut un rapport absolu à l'absolu : Dieu, c'est moi. Elle se sent et se dit absolument contrainte de faire ce que son commandement ordonne ; ce faisant, elle détruit sa propre conscience.
Quiconque enfreindra la loi sera puni de mort. La sœur d'Étéocle et de Polynice, Antigone, ose braver l'interdit et défier Créon : elle accomplit à deux reprises les rites funéraires. Découverte, elle est condamnée à mort, malgré l'intervention de son fiancé, Hémon, fils de Créon.
Juste avant que le garde n'annonce au roi qu'on vient de découvrir que le corps dePolynice a été honoré, Antigone vient d'avouer à son fiancé Hémon qu'elle aurait voulu se donner à lui et être véritablement sa femme avant de mourir . Car elle sait que son acte la condamne.
Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Au sein de ce squelette on remarque l'alternance entre « il doit », « il ne doit plus » qui pose les bases de l'amour d'Antigone pour Hémon avec l'idée d'un amour total et sans concession, sans fêlure possible.
Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard?
Philippe (en grec ancien Φίλιππος / Philippos) est le fils cadet d'Antigone le Borgne et de Stratonice, et le frère de Démétrios Poliorcète.
On amène Antigone devant lui et il la condamne à mort. Elle est enterrée vive dans le tombeau des Labdacides . Plutôt que de mourir de faim, elle préfère se pendre. Hémon, fils de Créon et fiancé d'Antigone se suicide de désespoir .
La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Mais alors qu'Œdipe-Roi est une véritable énigme policière, un travail d'enquête, de révélation et de mise au jour, Antigone est un débat, une mise en question autour d'un problème de civilisation : la mort et les rites de funérailles. Et ce débat est placé au centre de la relation fraternelle.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.