C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
Les notes modernes
Alors, l'Italien Guido d'Arezzo, moine bénédictin du début du XI e siècle, s'est servi des premières syllabes pour créer le nom des notes utilisées aujourd'hui. Il a inventé la solmisation et ce fut une révolution dans l'enseignement musical.
Ut, ré, mi, fa, sol, la et si
Au XI e siècle, le moine Guido d'Arezzo a l'idée, pour nommer les notes de la gamme, d'utiliser des syllabes d'un hymne liturgique fameux, l'hymne des vêpres de la fête de la Naissance de saint Jean-Baptiste.
C'est Guido d'Arezzo qui les a nommées en utilisant les initiales des sept phrases composant l'hymne : «Ut queant laxi, Resonare fibris, Mira gestorum, Famuli tuorum, Solve polluti, Labii reatum, Sancte Johannes» qui se traduit par : «Afin que tes serviteurs puissent chanter à gorge déployée tes accomplissements …
Tierce mineure : Intervalle de 3 demi-tons entre 2 notes. Par exemple : Do à Mi ♭. Ton : Intervalle de deux demi-tons. Tonique : Première note ou note fondamentale d'une gamme.
C'est à un moine toscan, le musicien Guido d'Arezzo (995–1050), que l'on doit les noms des notes de la gamme que nous utilisons aujourd'hui. Elles ont été pensées selon un chant religieux, l'hymne à St Jean-Baptiste. Pour le créer, le moine il a utilisé les initiales des sept phrases de cette chanson.
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
Le découpage de l'octave en 12 intervalles est mathématiquement optimal : il permet une quinte la plus juste possible, dans un format compact, et dans un tempérament égal (avec des intervalles égaux).
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Au 17e siècle, le 'Ut' est remplacé par le 'Do', en référence à la première syllabe du mot 'Domine', qui signifie 'Seigneur' en latin. Ce n'est pas pareil dans tous les pays : en Allemagne, les notes sont ainsi écrites par des lettres de l'alphabet : C-D-E-F-G-A-H-C."
Etymologie du nom des notes de musique
C'est Guido d'Arezzo, théoricien de la musique qui, en 1028, s'inspira d'un hymne des vêpres pour trouver un nom à chaque note de l'octave. Dans un premier temps, la gamme utilisée par Guido d'Arezzo ne comportait que 6 notes. On a donc obtenu : ut, ré, mi, fa, sol, la.
Parce que l'intervalle de quarte équivaut à l'écart entre quatre notes (do, ré, mi, fa), la quinte équivaut à cinq notes (do ~ sol), l'octave à huit notes, etc.
Ce n'est qu'au IXème siècle que les premières notations musicales apparaissent. L'origine de l'invention des clés, et plus généralement du système de notation musicale sur ligne, est attribuée au moine bénédictin italien Guy/Guido d'Arezzo (vers 1025).
Pythagore fut donc le premier à établir les quatre consonances fondamentales de la gamme musicale que sont l'unisson (de rapport 1/1), l'octave (1/2), la quinte (2/3) et la quarte (3/4).
Il s'inspira d'un chant grégorien en latin, l'hymne à Saint Jean Baptiste. Il utilisa les premières syllabes de chaque vers et nomma les notes ainsi Ut, Ré, Mi, Fa, Sol, La. Il composa aussi une mélodie pour cet hymne qui permit de chanter les notes avec leurs hauteurs respectives.
La première clef aurait été inventée en 1025 par Guido d'Arezzo, un moine bénédictin. Au fil du temps, la forme des différentes clés va évoluer (surtout la clé de fa qui subira plus de cinq transformations), tout en restant étroitement liée aux notes par leur « autorité ».
La notation musicale syllabique : DO RE MI FA SOL LA SI
La notation syllabique est utilisée en Italie, au Portugal, en Grèce, en France, en Russie, en Roumanie, en Espagne, en Turquie.
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si.
F = FA (FACILE !)
G= sol. do, ré, mi, fa, sol, la, si, do, s'écrit donc: C, D, E, F, G, A, B, C.
En effet, on apprend que « Le la3 est la corde à vide qu'ont en commun le violon et l'alto. » Ces pupitres de cordes sont importants dans un orchestre symphonique : s'accorder avec le La3 est donc une facilité. Validé à la Conférence de Londres en 1953, ce La3 à 440 Hz est reconnu comme norme ISO en 1975 (ISO 16-1975).
Dans l'échelle diatonique naturelle — c'est-à-dire sans altérations —, le demi-ton diatonique existe d'une part entre les notes mi et fa, d'autre part entre les notes si et do ; les autres intervalles conjoints sont des tons. Le demi-ton diatonique a une fonction attractive.
Mais la musique proprement dite, si l'on entend par là une organisation systématique d'un ensemble de production sonore à partir d'instruments divers, date elle de la civilisation sumérienne, soit environ 3000 avant Jésus-Christ, en Mésopotamie.
À Retenir : dans l'ordre suivant : do(C), ré(D), mi(E), fa(F), sol(G), la(A), si(B), do(C), ré(D),… Pour les apprendre, il suffit de les répéter en boucle dans la tête, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré…
ut n.m. inv. Note de musique, synonyme ancien de do. ut n.m. Abréviation internationale pour temps universel.
Il existe sept noms de notes : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. Il n'en existe pas d'autres. Ces notes peuvent être modifiées (plus précisément la hauteur du son) par les altérations telles que le # (dièse) ou le b (bémol).