Pourquoi a-t-on honte de sa famille ? La honte est directement liée à l'image et à l'estime de soi, et à ce que nous renvoyons aux autres. La honte de la famille est particulièrement prégnante à l'adolescence, où la personnalité se construit et où le regard extérieur revêt une grande importance.
Les études montrent que les causes sont généralement graves, que ce soient de la violence, de la négligence ou des problèmes de toxicomanie. Même si les membres de la famille ne sont pas d'accord sur ce qui s'est passé ou sur l'état de la relation, au moins une personne perçoit la relation comme négative.
Oui, il est possible de ne pas aimer son père et/ou sa mère. Ou plus exactement, il suffit parfois d'un événement, d'une blessure symbolique de trop, pour que, par désespoir, l'amour que l'on éprouve pour un parent, se transforme en haine.
Souvent, le sentiment de honte se manifeste quand nous ressentons de la gêne ou de l'humiliation devant d'autres personnes, par exemple au cours d'une présentation. La honte peut également se produire quand nous sommes seuls, par exemple quand nous nous rendons compte d'une erreur que nous avons commise.
La honte est une émotion mixte, à la base un mélange de peur et de colère, que l'on ressent lorsque l'on ne se sent pas suffisamment à la hauteur de ce que les autres attendent de nous. Elle fait partie des émotions les plus destructrices car elle peut anéantir complètement la confiance en soi.
Une autre caractéristique de la honte c'est qu'elle est souvent accompagnée, cachée derrière d'autres sentiments, comme le sentiment de culpabilité, qui crée de la confusion. La confusion étant ici le moyen pour la personne de se défendre du risque de déségrégation mentale lié au sentiment de la honte.
Cependant, si nous creusons un peu le sujet, nous nous rendons compte que la honte implique un manque de respect et de tolérance vis-à-vis de soi-même. En définitive, une faible estime de soi.
Elle se manifeste émotionnellement (gêne, malaise, peur… ou exubérance, agressivité…), corporellement (yeux baissés, tête basse, rougissement… ou tête haute…), cognitivement (discours interne dévalorisant ou agressif…) et comportementalement (inhibition, paralysie ou ambition, exhibitionnisme…).
Partagez votre honte avec des personnes à qui vous faites confiance. Vous ouvrir et partager votre histoire de honte avec des personnes en qui vous avez confiance, qui vous répondront avec gentillesse et empathie, représentera une étape clé dans votre processus de guérison.
Comme toutes les émotions, la honte a une fonction : elle nous sert à ne pas oublier que, pour avoir sa place dans un groupe humain (famille, amis, micro ou macrosociétés), il y a des règles et des standards à respecter.
Les liens familiaux sont les plus solides que nous ayons dans notre vie. C'est pourquoi, lorsqu'il nous faut les rompre, nous pouvons en garder de profondes cicatrices. Après tout, votre famille est censée être toujours présente pour vous. Ce sont ceux qui ne doivent vous vouloir que du bien.
Une relation est dite toxique, lorsqu'elle engendre une souffrance pour la personne au sein de celle-ci. Il peut s'agir d'une souffrance physique ou psychique, prenant un caractère envahissant et qui va handicaper le quotidien de la personne issue de cette famille.
C'est quoi une "famille toxique" ? Une famille peut être toxique lorsqu'il existe des comportements qui provoquent des problèmes émotionnels chez un ou plusieurs membres du système ou lorsque les rôles familiaux sont différents de ceux qu'ils devraient être.
Ce débordement émotionnel que l'on nomme burn-out ressemble beaucoup à de la dépression. Le cerveau est saturé et en état de stress majeur et cela peut entraîner des comportements dangereux pour soi ou pour l'enfant, ou un désintérêt face à sa situation familiale. Ce n'est pas un épiphénomène.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
À une extrémité se trouve la honte saine, qui permet la socialisation et l'intégration de limites propices à la vie en société. À l'autre extrémité se trouve la honte toxique, qui condamne la personne à vivre avec un sentiment d'infériorité ou d'inadéquation (Zupancic et Kreidler, 1998).
Assumez. Si la situation le permet, ne vous cachez pas. Affirmez-vous et montrez aux personnes qui vous entourent, mais surtout à vous-même, que cette mauvaise passe ne vous définit pas et ne va pas vous détruire. Ne vous laissez pas dominer par la honte et l'humiliation.
nom féminin. Déshonneur humiliant. ➙ opprobre. Essuyer la honte d'un affront.
1. Sentiment d'abaissement, d'humiliation qui résulte d'une atteinte à l'honneur, à la dignité : Couvrir quelqu'un de honte. 2. Sentiment d'avoir commis une action indigne de soi, ou crainte d'avoir à subir le jugement défavorable d'autrui : Rougir de honte.
adjectif. Qui cause de la honte. ➙ avilissant, dégradant, déshonorant. Acte honteux.
Expression émotionnelle et besoins
Une autre lecture est possible: derrière l'émotion se cache l'expression d'un besoin. La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.
Il se déclenche par tout contact avec, par exemple, des aliments périmés, des détritus, des excréments, certains animaux ou insectes que l'on associe culturellement à la saleté (comme les cafards, les rats, etc). Il s'agit du dégoût le plus classique, mais il ne se résume pas seulement à cela.
Les personnes qui se sentent facilement gênées, qui ont plus d'empathie ou qui se mettent volontiers à la place des autres sont plus susceptibles de ressentir de la gêne pour autrui. De cette manière, nous simulons automatiquement les sentiments d'autres personnes sur notre propre corps et pouvons ainsi les comprendre.