"C'est un organisme très sensible à la température et essentiel pour l'écosystème car il minéralise les sols, ce qui est très bon pour les plantes.
En effet, il faut savoir qu'il existe différentes raisons qui poussent à l'adoption d'un blob, la première raison est bien entendu la curiosité. Un certain nombre de personnes sont passionnées par le domaine scientifique et le moins que l'on puisse dire, c'est que le blob est un puits sans fin dans ce domaine.
Il est apparu sur terre il y a environ un milliard d'années, bien avant l'homme (6 millions d'années). Le blob se cultive très bien in vitro, c'est une des raisons pour lesquelles il intéresse beaucoup les scientifiques. Par contre, il ne supporte ni la lumière ni la sécheresse.
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin ! Le blob est présent sur toute la planète, il peut vivre sous des températures très froides comme très chaudes s'il est à l'abri de la lumière et de la sécheresse.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
Plus de 500 élèves et de « blobeurs » venus de la France entière ont confectionné vendredi à Châteauroux le plus long blob du monde : 53 mètres et 9 centimètres.
Ils enveloppent leur nourriture (bactéries et champignons) puis la digèrent grâce à des substances chimiques. Un blob nourri double de taille chaque jour. En labo, on lui donne des flocons d'avoine et il peut mesurer jusqu'à 10 m².
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Figure : Choix entre deux sources alimentaires de qualité différente. Le blob japonais choisit la nourriture la moins riche (1% Avoine (+)) dans 50% des cas alors que le blob australien choisit la nourriture la plus riche (10% avoine (++)) dans 90% des cas.
Selon l'âge et la taille de votre sclérote (blob en dormance), son réveil sera plus ou moins rapide, soyez patients. Ce n'est qu'une fois une certaine taille atteinte qu'il retrouvera toutes ses caractéristiques et comportements.
Parmi ses capacités, des chercheurs toulousains ont déjà démontré que grâce à l'apprentissage il pouvait apprendre et mémoriser. Une nouvelle confirme cette possibilité que le blob emmagasine des souvenirs sur de brèves échéances grâce à son système veineux.
On parlera volontiers de proto-intelligence. Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
Dépourvu de jambes, de pattes ou d'ailes, il se déplace pourtant jusqu'à 1 cm/h en étirant sa membrane. Découpez-le en morceaux, le blob cicatrisera en deux minutes ! Il n'a pas 2 types sexuels différents, mais près de 720.
Sa nourriture favorite les flocons d'avoine ! Après les avoir mangé il les laissera ( ce n'est pas les flocons d'avoine a proprement parlé que le BloB mange mais tous les nutriments et bactéries qui les entourent). Vous pourrez constater que le Blob aime aussi de nombreuses choses, eh oui il est végan !
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
De l'eau et de l'avoine en abondance. Les blobs raffolent de ce régime. Ils se projettent vers la nourriture, par l'intermédiaire de petites veines jaunes, s'assoient dessus et finissent par former un tout avec l'avoine.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Le blob est capable, comme le ferait un animal, d'avaler ses proies. Plus précisément, il les absorbe par phagocytose : il les englobe et les dissout grâce à des enzymes. Il se nourrit de bactéries, de spores de champignons, de micro-organismes, et, en laboratoire, de flocons d'avoine.
Pouvant atteindre un tour de taille de 3 à 4 mètres, le blob est chaque jour deux fois plus grand que la veille.