Les troubles du sommeil de votre enfant peuvent aussi être la manifestation d'une incompréhension, d'une inquiétude de votre bébé qui ressent des difficultés relationnelles dans votre couple, dans votre famille. Rassurez-le, apaisez le pour éloigner ses angoisses.
Faites dormir votre enfant le plus possible en journée pour commencer. Sans vous soucier de l'endroit où il dort et de la manière dont il s'endort. S'il faut le mettre au sein, le bercer dans les bras, se coucher avec lui, le balader, donnez lui le moyen de s'endormir sans avoir peur des habitudes prises.
Un réveil nocturne de bébé pourra être le signe de la faim. Vers 8 mois, il pourra être dû à une autre angoisse : l'angoisse de séparation. Le sommeil du nouveau-né n'est pas toujours paisible... après 9 mois passés dans le ventre de sa mère, il a besoin de temps pour s'adapter au rythme jour/nuit.
Lui procurer le plus de calme possible. Vous pouvez par exemple, l'installer à plat ventre sur un avant-bras, et le promener, de cette façon, dans une pièce sombre et calme en lui parlant doucement. L'alternative : l'envelopper de tendres caresses.
Dans l'idéal, l'enfant qui refuse de dormir devrait être mis au lit à la même heure chaque soir, suivant une routine du coucher pouvant comprendre par exemple le dîner, le bain et une histoire. Embrassons-le et souhaitons-lui « bonne nuit » d'une voix ferme, puis quittons la chambre alors qu'il est encore éveillé.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
Non vous ne devez pas vous inquiéter. Ces réveils correspondent à la fin des cycles de sommeil. Il est normal de se réveiller sans aller forcément jusqu'au réveil complet. Mais si on a l'habitude de voir arriver sa maman ou de retrouver aussitôt sa sucette comme un signal de sommeil alors on appelle jusqu'à l'avoir.
L'enfant est souvent agité avant de dormir durant les trois premiers mois. Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'il est encore en phase d'apprentissage du sommeil. En effet, durant cette période, les bébés s'adaptent progressivement au rythme de veille-sommeil. Ainsi, cette situation est normale.
Pour faire diminuer le stress de votre enfant, vous pouvez lui proposer des activités calmes, comme le yoga ou la méditation, par exemple. De plus, la plupart des enfants auront besoin de dépenser leur énergie pour évacuer une partie de leur stress et se sentir mieux.
Très souvent, les difficultés d'endormissement sont liées à un coucher trop tôt ou trop tardif. Il est important de trouver le bon moment pour coucher votre bébé afin de lui donner toutes les chances de s'endormir le plus paisiblement possible. Un bébé couché trop tôt n'arrivera pas à s'endormir et c'est bien normal !
Ne vous inquiétez pas, ces pleurs sont connus des médecins. Dits « pleurs de décharge », ils apparaissent en fin de journée, entre chien et loup, sans raison apparente. Ils semblent permettre au tout-petit d'évacuer les stimulations de la journée. Son système d'éveil s'est emballé et il ne sait plus comment l'arrêter.
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.
Dites-lui qu'il est en sécurité dans son lit, caressez-lui le dos ou la tête pour qu'il se calme. Si besoin, prenez-le dans vos bras pour lui faire un câlin et l'aider à s'apaiser, puis dites-lui doucement que vous allez le reposer dans son lit pour qu'il dorme.
Une fois endormie profondément contre vous, posez-la délicatement dans son lit en gardant un long moment vos mains serrées autour d'elle qu'elle sente encore le contact puis vous vous détachez doucement et je suis sûre qu'elle dormira. Si non, laissez-la un peu crier sans y aller tout de suite.
On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
On peut également mettre en place un rituel de sommeil efficace, toujours au même moment, pour faciliter l'endormissement. Cela peut passer par un bain apaisant avant de le coucher, lui faire des câlins, un massage, lui chanter une berceuse ou lire une histoire.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
Mettez à sa disposition des objets qu'il peut utiliser quand il a peur, comme une petite veilleuse, une lampe de poche qu'il peut garder dans son lit ou encore un toutou rassurant. Apprenez-lui à respirer profondément quand il commence à avoir peur. Ne proposez pas à votre enfant de chasser le monstre de sa chambre.
Les scientifiques ont aussi la réponse : rester assis pendant 5 à 8 minutes. En résumé, 5 min de portage en marchant et ensuite 5 à 8 minutes assis avant de le reposer dans son lit endormi.
Commencer la transition plus tôt
Pour habituer votre enfant à aller au lit plus tôt qu'à l'habitude, il est préférable de commencer la transition en devançant petit à petit l'heure du coucher. Essayez de coucher votre enfant de 10 à 15 minutes plus tôt une semaine avant le changement d'heure.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Que la nature est bien faite ! Il ne veut pas vos bras, il a besoin de vos bras. Pour ces raisons, la proximité physique avec l'adulte fait partie des besoins fondamentaux du petit humain. Il ne s'agit donc pas d'une envie, d'un caprice, ou d'une lubie, mais d'un réel besoin vital comme celui de manger et de boire.
Son cerveau est bien trop immature pour élaborer une telle stratégie. Il réagit simplement sous l'impulsion de ses besoins primaires. Il a peur, il ne se sent pas en sécurité : c'est un véritable besoin. Et si on le comble (au lieu de le frustrer davantage), on arrivera sans doute à le rassurer et il se calmera.