Il s'agit simplement d'un besoin de continuité après sa vie intra-utérine. Dans vos bras, il se sent rassuré et en sécurité : il retrouve votre odeur, les bruits de votre cœur, vos mouvements, le son de votre voix tout en étant bien contenu au chaud contre vous. Il n'y pas meilleure place pour lui et ça se comprend !
Puisqu'ils ont la nourriture à proximité, qu'ils synchronisent leur respiration avec celle de leurs parents et puisqu'ils se sentent en sécurité, les bébés qui dorment contre leurs parents dorment mieux.
Tentez de le poser dans son lit très progressivement : écartez-le de votre corps, déposez-le en veillant à garder vos bras autour de lui quelques minutes, puis enfin retirez-les tout doucement, sans faire de geste brusque. Il ne reste plus qu'à sortir de la chambre sans faire de bruit.
Un bébé ne va pas s'habituer aux bras, il a besoin des bras.
Le nouveau-né s'attache à la personne qui va lui procurer l'essentiel des soins qu'il réclame : le nourrir, le changer, le rassurer, le câliner. Il s'agit majoritairement de la maman, dont il reconnaît la voix et l'odeur dès sa naissance. En répondant à ses besoins, elle est la personne clef de son univers.
Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important. Bien que les bébés s'attachent aussi à d'autres adultes qui en prennent soin, les liens avec leurs parents sont les plus importants.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Ils replient leurs jambes vers eux et arrondissent le dos. Dans cette position, ils ressentent moins la douleur, ont un rythme cardiaque plus lent et produisent moins de sons exprimant la détresse. On appelle ce phénomène, la réponse au transport.
Les nourrissons ont très souvent les mains froides sans que cela ne reflète leur confort. En revanche, s'il a trop chaud, sa peau sera moite, il transpirera, son rythme cardiaque s'accélèrera et il pourra avoir de la fièvre. Dans ce cas, découvrez-le et vérifiez la température de la pièce.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
L'enfant doit être le moins surpris possible. Évitez le plus possible les moments pendant lesquels vous avez bébé dans les bras et faites quelque chose d'autre en même temps. Il faut que vous lui fassiez perdre cette habitude et que vous diminuiez les minutes où vous le portez.
Normalement, entre 4 et 11 mois, l'enfant dort environ de 12 à 15 heures sur 24. De plus, il commence à dormir pendant de plus longues périodes la nuit. C'est souvent autour de 3 mois que les bébés commencent à faire leurs nuits, c'est-à-dire dormir de 5 à 6 heures de suite pendant la nuit.
L'idéal est de proposer un oreiller à bébé dès l'âge de 2 ans. Avant 18 mois, cela peut présenter un risque pour sa sécurité ou lui créer de l'inconfort. Entre 18 mois et 2 ans, dormir avec un oreiller ne présente pas de grand intérêt pour l'enfant.
Surveiller bébé en cas de doute
Si vous avez le moindre doute, n'hésitez surtout pas à aller vérifier que votre tout-petit soit bien endormi et qu'il n'ait ni trop froid ni trop chaud avec les habits qu'il porte. La méthode, simple et rapide, consiste à toucher sa nuque.
La nuit notamment, notre température corporelle est légèrement inférieure, et les extrémités peuvent être froides du fait d'être à l'air tandis que le reste du corps est bien au chaud. Le meilleur indicateur est la température et l'humidité de la nuque de bébé : si la nuque est chaude, c'est parfait.
Comme les pleurs sont l'unique moyen de communication du nouveau-né, si ces derniers sont ignorés, cela va augmenter son stress, et peut, sur la durée, endommager son système nerveux central, sa croissance ou encore son potentiel d'apprentissage.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
Ne pas le soulever par les aisselles car sa tête n'étant pas stable, votre bébé peut subir l'équivalent « d'un coup du lapin » et va raidir son dos. Le soulever en prenant les fesses et la tête, ses genoux sont repliés vers son ventre, son menton légèrement baissé. Le dos de bébé est alors semi-arrondi.
« Être sensible aux besoins de son bébé, répondre rapidement à ses pleurs, le nourrir avec chaleur, s'assurer que sa couche est sèche, ce sont des marques d'affection qui aident à créer un bon lien d'attachement entre l'enfant et ses parents », explique Isabelle Bourgault, neuropsychologue.
Entre 9 mois et 12 mois, la plupart de enfants sont capables de se déplacer efficacement à quatre pattes. D'autres ne le font jamais, car ils découvrent d'autres moyens de se déplacer au sol (sur le ventre, assis en s'aidant des mains…).
Avec son doudou serré contre lui au réveil ou en votre absence, votre enfant se sent en sécurité et réconforté.
Le père est la personne que le bébé connaît le mieux à sa naissance. Dès 8 semaines, le bébé développe des capteurs au niveau du toucher, puis à 20 semaines, au niveau de l'ouïe, puis du goût. Il capte très vite la présence, la voix de son papa.
La « mort inattendue du nourrisson » (MIN) est définie comme « le décès subit d'un enfant âgé de 1 mois à 1 an jusqu'alors bien portant, alors que rien dans ses antécédents connus ni dans l'histoire des faits ne pouvait le laisser prévoir ». Le décès a lieu le plus souvent durant son sommeil.
D'après l'avis des pédiatres et autres professionnels de la petite enfance, 2 ans est l'âge idéal pour cela. Évidemment, l'âge varie en fonction du développement de l'enfant. Certains ne pourront enlever leur gigoteuse qu'après 3 ans et d'autres dès 1 an.