Parmi les principales causes des difficultés d'endormissement, on peut citer un décalage horaire dans le rythme de l'enfant (il se couche tard et se lève tard), une anxiété, une hyperstimulation (activité sportive tard ou écran, par exemple), ou encore l'angoisse de la séparation.
Pour cela, le mieux est de le coucher à 19h00 pour lui laisser le temps de s'endormir. Mais bien sûr, cela peut être un peu plus tard. Si c'est possible, l'enfant ne doit pas se coucher après 20h30 au risque de ne pas pouvoir s'endormir avant une longue période de temps.
Modifier certaines de vos habitudes, autant en journée qu'en soirée, peut aider votre enfant à s'endormir plus facilement et plus rapidement le soir. Passer du temps avec votre tout-petit avant sa routine du dodo lui permet de combler son besoin d'attention avant d'aller au lit.
Il est possible qu'il soit actuellement dans une période dite de “régression”. Derrière ce mot, se cache un comportement tout naturel dû à des périodes de changements ou de stress. Votre bébé grandit, il apprend à gérer son horloge biologique et découvre le stress et l'angoisse de s'endormir seul.
Faites dormir votre enfant le plus possible en journée pour commencer. Sans vous soucier de l'endroit où il dort et de la manière dont il s'endort. S'il faut le mettre au sein, le bercer dans les bras, se coucher avec lui, le balader, donnez lui le moyen de s'endormir sans avoir peur des habitudes prises.
Essayez de ne pas laisser votre bébé pleurer seul. Au contraire, nous vous conseillons de l'accompagner, pour lui apprendre qu'il peut compter sur vous : câlinez-le, parlez-lui, touchez-le … Mettez en place un rituel du coucher, qui agira alors comme un cadre rassurant sur votre bébé.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
C'est donc tout à fait normal et naturel que votre bébé apprécie de dormir dans vos bras. Il s'agit simplement d'un besoin de continuité après sa vie intra-utérine.
Vers 4 mois, il pourra même dormir 9h d'affilée ! Vous pourrez le coucher entre 19h et 20h, voir même plus tôt.
Progressivement et jusqu'à 10-12 ans, la durée du sommeil nécessaire pour que l'enfant soit en forme va réduire pour approcher 10h. La sieste de l'après-midi finira également par disparaître et l'heure de coucher va se retarder : de 20h vers 5-6 ans on passera à 21h vers 8 ans et à 22h au début de l'adolescence.
C'est à partir de ses 5 mois qu'un bébé commence à prendre conscience de l'existence de ses mains. Avant, il peut effectuer des mouvements de préhension avec ses doigts mais ceux-ci sont involontaires et sont dû au réflexe de grasping.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.
Ne pas intervenir d'emblée et le laisser un peu crier pour lui donner une chance de se rendormir seul. Au bout de 5 à 10 minutes selon l'intensité des cris allez le voir et câlinez le un peu puis reposez le. Au bout de quelques nuits, cela va aller mieux.
Mieux vers 5 à 6 mois
Il est important de leur expliquer que leur enfant ne sera pas pour autant hyperactif, qu'il est simplement en train d'acquérir un rythme circadien et qu'il va progressivement devenir plus régulier vers cinq/six mois.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Puisqu'ils ont la nourriture à proximité, qu'ils synchronisent leur respiration avec celle de leurs parents et puisqu'ils se sentent en sécurité, les bébés qui dorment contre leurs parents dorment mieux.
Si votre bébé ne s'endort qu'au sein, et que cela vous convient, alors ne changez rien ! Si vous ne souhaitez pas qu'il s'endorme uniquement au sein, avant la tétée dites-lui que lorsqu'il aura fini de boire, vous le poserez dans son berceau ou son couffin, que vous serez juste à côté de lui.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
Certains bébés ont plus besoin d'être « contenus », pris dans les bras que d'autres. Ils peuvent manifester une angoisse en pleurant, notamment au moment du coucher, lorsque leur mère les dépose dans le lit. Normalement, cette nature s'exprime très rapidement, dès les premiers jours de vie.
Non vous ne devez pas vous inquiéter. Ces réveils correspondent à la fin des cycles de sommeil. Il est normal de se réveiller sans aller forcément jusqu'au réveil complet. Mais si on a l'habitude de voir arriver sa maman ou de retrouver aussitôt sa sucette comme un signal de sommeil alors on appelle jusqu'à l'avoir.
Car contrairement à une croyance très répandue, laisser pleurer un nourrisson ne permet pas de lui apprendre l'autonomie, son cerveau n'étant tout simplement pas encore assez mature pour gérer ces tempêtes émotionnelles.
Si maintenant l'enfant est inquiet, il peut se réveiller complètement et rester éveillé pendant tout un cycle soit une à deux heures. Il peut également crier et pleurer pour appeler ses parents. Dans tous les cas, il faut le rassurer.
Des siestes insuffisantes, un environnement de sommeil non adapté, des conditions d'endormissement qui ne sont pas en adéquation avec les besoins de l'enfant (il lui manque une présence, un biberon ou tout autre chose à laquelle il est habitué pour s'endormir) sont autant de facteurs qui jouent un rôle déterminant dans ...