L'alcool a un effet tranquillisant et il peut aussi réduire la peine et le chagrin. Néanmoins, cet effet est relativement court : dès que l'alcool se dissipe, les sentiments dépressifs sont toujours présents.
L'alcool qui relaxerait le plus serait le vin, avec 53%, suivi de la bière avec 50% et enfin les spiritueux avec seulement 20%. Les chercheurs l'expliquent par le fait que le vin et la bière sont souvent bus en intérieur, contrairement aux alcools forts qui sont plus synonymes de fête.
Sur le court terme, boire de l'alcool peut donner une impression de soulagement, de mise à distance des problèmes et permet d'avoir un effet tranquillisant ou apaisant.
L'alcool augmente l'activité inhibitrice des récepteurs GABA (acide gamma-aminobutyrique). Les récepteurs GABA réduisent les activités des neurones et l'alcool exagère cet effet. Un taux élevé de GABA favorise les sentiments de relaxation et de calme, qui nous rendent plus sociables et moins stressés.
Ainsi, les alcools de la famille des "spiritueux" étaient les moins susceptibles d'être associés au fait de se sentir détendu (20%) tandis que le vin rouge était le plus cité pour susciter ce sentiment (53%) suivi de la bière (50%).
Seul un état d'ébriété nous permettrait de percevoir la vraie réalité. Le psychologue et neuro-scientifique Ernst Poeppel a déclaré dans le journal allemand « Bild » : L'alcool éveille nos sentiments, nous relie avec le monde, nous permet de le voir tel qu'il est.
Elle y parvient momentanément en consommant de l'alcool. Effectivement, l'alcool va activer les neurotransmetteurs GABA qui induisent la relaxation ainsi que la dopamine qui va apporter un effet euphorisant.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
Avant de se coucher, on peut (et on devrait) boire un grand verre d'eau. Si le réveil est pénible le lendemain, la seule façon de vous rétablir est de vous hydrater en buvant des liquides, comme de l'eau ou du bouillon, de manger un peu et de vous reposer.
Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement. L'alcool favorise les relations interpersonnelles.
"L'alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs", ajoute le site Aide Alcool (Source 1).
Confiance en soi, assurance, relaxation, désir sexuel, agressivité, nervosité, dépression, solitude, agitation ou tristesse sont quelques effets émotionnels de l'alcool. Cela dépend de la personnalité de chacun, le type de boisson alcoolisée, et le plus important, la quantité.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Le vin, la bière et les spiritueux contribuent tous à un endormissement rapide (en termes plus techniques, ils "réduisent la latence d'endormissement") mais les experts sont unanimes: en buvant avant le coucher, on risque de se réveiller au milieu de la nuit et de dormir moins profondément.
Boire pour combler un manque
Plusieurs raisons peuvent expliquer le fait que certaines personnes ont une plus grande propension à consommer de l'alcool que leurs comparses. En général, les gens qui deviennent alcooliques le font pour combler un manque dans leur vie.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Une trop forte consommation d'alcool augmente le stress et les risques cardiaques. Des quantités modérées d'alcool peuvent avoir des effets sur le cerveau qui aident à se détendre, réduire le niveau de stress et l'incidence des maladies cardiovasculaires.
Parmi les troubles anxieux, le trouble panique est celui qui est le plus étroitement lié à la dépendance à l'alcool. L'abus d'alcool est particulièrement courant chez les personnes qui souffrent d'un trouble de l'impulsivité ou chez celles qui recherchent les sensations fortes.
Le phénomène est rarissime apparemment, mais il existe bel et bien : on appelle ça le syndrome de l'autobrasserie ou de l'auto fermentation. avec : Amine Benyamina (psychiatre addictologue).
L'alcool aide-t-il à s'endormir ? À faible dose, l'alcool favorise sommeil et endormissement : La consommation d'alcool entraîne un état de somnolence qui peut sembler être le début d'une nuit de sommeil et n'a rien d'un somnifère.
un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool.
Cette hormone jouant un rôle important au niveau du désir, on peut facilement comprendre et expliquer le comportement aussi inhabituel qu'il soit. L'alcool a également un impact direct sur les régions du cerveau qui permettent l'analyse d'une situation et donc le contrôle de nos comportements.