Plusieurs raisons peuvent amener les futures mères à ne pas choisir cette méthode d'anesthésie. Certaines femmes veulent, dans la mesure du possible, un accouchement moins médicalisé et plus physiologique.
Parmi les femmes qui décident d'accoucher sans péridurale, il y a celles qui comme Stéphanie souhaitent expérimenter l'accouchement de façon naturelle, comme le faisait leur mère et leur grand-mère, ou tout simplement celles qui ont davantage peur de la piqûre de la péridurale que de la douleur de l'accouchement.
Certaines craignent effets secondaires et complications. Mais le plus souvent, le refus de la péridurale s'explique par le souhait d'un accouchement physiologique et l'envie de vivre pleinement ce moment.
Les avantages d'accoucher sans péridurale
De nombreux témoignages de femmes ayant accouché sans péridurale indiquent également une récupération plus rapide après l'accouchement, ainsi qu'une expérience plus personnelle et contrôlée.
La péridurale est-elle obligatoire ? Dans la majorité des cas : non. La péridurale est reconnue comme la méthode d'analgésie du travail la plus efficace, et la méthode d'anesthésie à but de soulagement ayant le moins d'effets sur le bébé. Elle n'est cependant pas obligatoire : vous êtes libres d'y recourir ou non.
La péridurale est contre-indiquée en cas de fièvre élevée, d'infection locale sévère du bas du dos (acné, herpès…), et surtout en cas de troubles de la coagulation sanguine.
Massages, chaleur et sons : mobiliser ses sens
Pour ne pas être focus sur la douleur, misez sur des stimuli sensoriels… Le jour de l'accouchement sans péridurale, vous apprécierez sans doute un massage, une bouillote, une lumière tamisée ou une musique douce. Envisagez ces solutions en amont pour être prête le jour J !
L'explication se trouve dans l'ADN. Après avoir séquencé les codes génétiques de ces femmes, les chercheurs se sont aperçus que celles qui ne ressentaient pas les douleurs de l'accouchement, étaient porteuses d'une variation génétique. Il s'agit de celle du gène KCNG4, intervenant dans les circuits de la douleur.
De la méthode Lamaze...
Au début des années 1950, la presse française se fait l'écho d'une nouvelle étonnante : il est désormais possible d'accoucher sans souffrir… sans anesthésie ! Depuis un an, dans sa maternité, le docteur Lamaze applique une méthode qu'il a découverte en URSS : la psychoprophylaxie obstétricale.
Plusieurs femmes ressentent la douleur des contractions dans le bas du ventre. Pour d'autres, la douleur se situe dans le bas du dos et s'étend vers l'avant. Certaines femmes trouvent que la douleur des contractions ressemble à celle des crampes menstruelles, en plus fort.
Douleur : est-ce que la pose de la péridurale fait mal ? Sur le moment, la pose de la péridurale peut entraîner une sensation désagréable voire un peu douloureuse. On sent l'aiguille pénétrer dans le bas du dos. Il est également possible de ressentir de l'électricité dans les jambes ou dans le dos.
La péridurale déambulatoire
La femme peut donc bouger, se lever et même marcher, ce qui accélère généralement le travail. Les bruits du cœur de bébé et les contractions sont enregistrés à distance et transmis en salle de naissance. La surveillance est donc permanente.
La péridurale vous permet de vous reposer avant l'arrivée de bébé. Moins fatiguée par l'accouchement, vous êtes plus disponible pour prendre soin de lui dans les heures qui suivent la naissance. - Le dosage actuel permet de sentir le passage de bébé sans souffrir.
Sous péridurale, la femme n'ayant ou ne sentant pas le réflexe de poussée, est invitée à se positionner sur le dos, jambes écartées. La position est pratique pour l'équipe médicale mais elle n'aide pas à l'expulsion, la femme est moins mobile et ne bénéficie pas de l'avantage de la gravitée.
Cette technique, inventée en 1921 par le médecin espagnol Fidel Pagés Miravé (Huesca, 1886-1923), s'est imposée tardivement en Europe. Depuis les années 1970, la péridurale est devenue le gold standard de la prise en charge analgésique de la parturiente.
La douleur est plus forte pendant une contraction, et l'intervalle entre les contractions peut vous permettre de récupérer. Pour certaines femmes, c'est le début du travail qui est le plus difficile, alors que pour d'autres, il s'agit du moment de la poussée.
Par exemple : lorsque vous avez une otite ou une appendicite. « À la différence des douleurs qui sont généralement révélatrices d'un souci de santé, celle de l'accouchement amène à quelque chose qui a du sens et qui est positif… aussi intense soit-elle ! », ajoute la sage-femme.
L'immersion dans l'eau pendant le travail actif favorise la relaxation, améliore l'efficacité du travail et favorise la naissance physiologique. De plus, la chaleur de l'eau permet de faciliter la circulation sanguine de l'utérus et aide à détendre les muscles.
Les contractions irrégulières et en général peu douloureuses s'installent alors progressivement. Petit à petit, la mère va avoir besoin de se détendre pendant les contractions : elle va expirer profondément, bouger son bassin debout ou sur le ballon et, en général, elle va préférer être debout qu'en position assise.
Plus spécifiquement, la rachianesthésie (RachiA) permet d'éviter une anesthésie générale (AG), tandis que l'anesthésie péridurale (APD) permet l'analgésie au cours du travail obstétrical et peut être associée à une AG afin d'optimiser l'analgésie per et postopératoire suite à une lourde intervention chirurgicale.
La « rachianesthésie » est utilisée en obstétrique quand il faut intervenir de manière chirurgicale comme dans le cas d'une césarienne. Avec ce type d'anesthésie, vous pourrez participer à la naissance de votre bébé et votre partenaire pourra être près de vous.
L'anesthésie péridurale (ou anesthésie épidurale) est une technique d'anesthésie loco-régionale consistant à introduire un cathéter dans l'espace péridural (espace anatomique entourant la dure-mère d'où son nom) permettant la diffusion prolongée (heures/jours) d'un produit actif (anesthésique local et opioïde le plus ...
Le bloc des nerfs honteux est une analgésie faite un peu avant la poussée. Il vise à diminuer la douleur du périnée et du vagin pendant l'accouchement. À l'aide d'une longue aiguille, on passe par le vagin pour injecter un anesthésiant dans les deux nerfs honteux.