Tout d'abord un gain en puissance par rapport à deux moteurs. Un véritable atout, notamment lors du décollage. Ensuite, une véritable valeur ajoutée en termes de sécurité. En effet, en cas de panne de l'un des moteurs, l'avion peut continuer sa route avec au moins deux moteurs.
Le quadriréacteur (1) Airbus A380.
Sur chaque demi-aile, le sens de rotation des hélices des deux moteurs est inversé. Le mouvement descendant des pales se produit entre les moteurs environ au milieu de l'aile, de sorte que l'écoulement du souffle des pales est concentré. Ceci permet d'augmenter la portance, donc de réduire la voilure et sa structure.
C'est également le réacteur le plus puissant au monde : même si on mesure assez peu la puissance des turbosoufflantes (on parle généralement de la poussée maximale), le GE90-115B développe une puissance de 83,198 MW (111 526 ch ). La version GE90-115B détient le record du monde de poussée avec 569 kN.
La fonction fondamentale de l'hélice apparaît donc d'emblée : celle de transformer la puissance du moteur en une traction utile pour l'avancement de l'avion.
Le record de vitesse toutes catégories pour un avion à hélices est celui de 870 km/h détenu depuis 1960 par le Tupolev Tu-114, un dérivé civil du bombardier multimoteur soviétique Tupolev Tu-95.
Les turboréacteurs sont utilisés sur tous les avions civils moyen et gros porteurs, car ils sont les seuls à pouvoir atteindre des vitesses transsoniques (entre mach 0,8 et mach 1) de manière économique.
En ce qui concerne l'A380, deux entreprises se partagent le marché : le britannique Rolls Royce et l'américain Engine Alliance (fruit d'une collaboration entre General Electrics et Pratt&Whitney). Cette dernière ne commercialise d'ailleurs que le seul GP7200 équipant les A380.
Dans la facture d'achat d'un avion, le coût des moteurs n'est pas anodin. Ils représentent entre un quart et un tiers du coût total, près de cent millions de dollars pour un Airbus A380.
Rolls Royce, Pratt & Whitney, General Electric, Safran Aircraft Engines… tous sont des sous-traitants spécialisés dans la motorisation et fournissent les avionneurs comme l'américain Boeing ou le français Airbus.
Airbus A400M Atlas — Wikipédia.
> A quoi sert l'A400M ? L'avion militaire A400M est un avion de transport militaire muti-rôles : il peut assurer le transport de troupes (jusqu'à 116 parachutistes/soldats) et de matériel (des hélicoptères et des blindés), pesant jusqu'à 37 tonnes, sur plus de 6.000 kilomètres.
Lors de son décollage et bien que n'étant chargé qu'à 75 %, cet appareil a battu, avec une masse de 421 tonnes, le record mondial du plus lourd engin civil à décoller : l'An-124 affiche 405 tonnes au maximum et l'An-225 Mriya, hexaréacteur développé pour le transport de la navette spatiale Bourane, a une charge ...
L'avion de chasse F-22 Raptor de l'USAF est largement considéré comme le plus puissant des avions de chasse et n'est pas vendu à d'autres pays.
1. L'Airbus A380 du prince saoudien Al Waleed. Sans suspens, il s'agit à ce jour de l'Airbus A380 du prince saoudien Al Waleed. Ce gros bijoux de l'aviation vaut la maudite somme de 500 millions de dollars.
Les motoristes General Electric, Rolls-Royce, Pratt & Whitney et Snecma équipent les appareils des plus grands constructeurs. Mais un même avion peut recevoir des moteurs différents en fonction des exigences des compagnies.
Si les moteurs arrêtent de fonctionner, on ne tombe donc pas comme une pierre puisque l'on ne perd pas toute sa vitesse, l'avion gardant beaucoup d'élan. le cercle permet de réaliser la distance que représente un vol plané de 250km… on couvre des dizaines d'aéroports (ou de lacs) !
Que ça soit pour rouler au sol ou voler, un avion utilise la même source de poussée : ses moteurs. Certes, le régime des moteurs au sol est très faible mais c'est bien lui qui permet d'avancer, et non une quelconque motorisation située dans les roues, d'où la problématique de la marche arrière.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Un biréacteur est capable de parcourir plusieurs milliers de kilomètres avec un seul moteur. L'organisation de l'aviation civile internationale vous le certifie. Non seulement un avion de ligne est capable de voler avec un seul moteur, mais c'est même devenu une exigence.
Lancé en 2002, le Rafale a pourtant longtemps été qualifié «d'avion maudit». Durant quinze ans, il a accumulé les déboires à l'export: trop cher, trop sophistiqué, trop difficile à piloter et à entretenir…
Grâce à ce type de propulsion atmosphérique, un superstatoréacteur, l'aéronautique s'est ouvert la porte des 11.000 km/h (Mach 10), ce qui était jusqu'alors réservé aux moteurs-fusées.
Le Rafale peut tout faire, ou presque : du combat aérien, de l'attaque au sol, du renseignement, se poser et de décoller d'un porte-avions… Il dispose de toute l'intelligence à bord pour ne pas avoir à repasser par le sol entre deux missions. Il est également le vecteur de la dissuasion nucléaire aéroportée française.