La peur du changement représente en réalité la peur de l'inconnu. Ce mécanisme de défense psychologique naturel permet de conserver ce qui est acquis, et protège de ce qui est imprévisible ou dangereux.
Cette peur phobique du changement s'appelle la métathésiophobie. Les métathésiophobes considèrent en fait qu'ils n'ont pas le contrôle de leur vie en vue des bouleversements constants.
Se fixer des objectifs
Pour changer de vie, dressez vos objectifs et listez ensuite ce dont vous avez besoin pour les atteindre (temps, argent, etc). Priorisez les actions à effectuer étape par étape pour les obtenir et gardez en tête que le changement n'est pas une chose aisée mais nécessite détermination et courage.
La réticence face au changement survient simplement parce que le changement représente souvent l'inconnu, un manque de sécurité et la perturbation de tout type de routine. D'un point de vue psychologique, il manque une compréhension de ce qui motive réellement les gens à changer.
Ta famille, tes amis, ton travail, tes vêtements, tes livres, ton lieu de vie ? Respire calmement, ferme les yeux et redécouvre les choses de ton quotidien qui te font du bien. En effet, il n'est pas rare quand on est déprimé d'oublier ce qu'il y a de bon dans notre vie et ça fait du bien de s'en rappeler.
C'est souvent le signe de la fin d'un cycle.
L'idée qu'une mue sert à changer d'état, de situation, et que c'est une étape naturelle de la vie. Pourquoi pas se demander alors « vers quoi ai-je envie d'aller ? », « à quoi ma vie pourrait ressembler si je faisais peau neuve ? »
Lorsque nous vivons un changement majeur, nous ne remettons pas en question les fondements de notre personnalité, mais nous modifions notre environnement et perdons nos anciens repères, ce qui engendre un fort sentiment d'insécurité.
La peur de l'inconnu – C'est la raison la plus courante de la résistance au changement. Pour faire en sorte que vos équipes aillent de l'avant et changent leurs habitudes, mieux vaut qu'elles sentent que ce qui est vraiment dangereux, c'est de ne rien changer.
Est-ce qu'elles me conviennent ? Faire le point sur sa vie, c'est prendre conscience de ce à quoi nous accordons le plus de temps et le plus notre attention. En effet, trop souvent, sans même nous en rendre compte, nous donnons trop d'importance et trop de temps à des choses qui n'en méritent pas tant.
Même si cela peut sembler angoissant au départ, tentez de quitter votre zone de confort, de vous essayer à de nouvelles activités que vous ne connaissez pas, directement depuis votre domicile par exemple. Osez réaliser des tâches que vous ne maîtrisez pas aussi bien que celles que vous faites chaque jour.
Accepter la peur du changement et s'en servir
Plutôt que de vaincre la peur du changement, apprenez à l'utiliser. Cette réaction de stress face à l'inconnu a un sens : le cerveau la déclenche comme une alerte face à une situation qu'il a peur de ne pas pouvoir gérer. Peut-être y a-t-il une bonne raison… ou pas.
Rester positif en prenant du recul sur la situation et en se concentrant sur les aspects positifs de sa vie et sur chaque effort qui aide à surmonter sa peur ; Lâcher prise en évitant de vouloir contrôler à tout prix sa peur et en prenant conscience qu'il est impossible de tout prévoir ni d'avoir la main sur tout.
Il est important de vous souvenir que chaque fois que nous laissons une peur prendre le dessus, c'est comme si nous nourrissions la croyance derrière cette peur. C'est ainsi qu'elle devient de plus en plus grande, que la peur de souffrir et d'être blessé devient plus présente et se ressent plus fortement.
La motivation et la facilité sont intimement liées dans ce changement. En effet, même si la motivation est grande, la difficulté de réalisation peut l'être aussi et le changement de comportement ne se fera alors pas facilement. Le déclencheur lui est ce qui permet d'initier le changement.
Les formes de la résistance au changement sont généralement les suivantes : l'inertie, l'argumentation critique, la révolte, le sabotage.
Les métathésiophobes estiment souvent qu'ils n'ont aucun contrôle sur leur vie en raison de changements constants. Il/elle a tendance à vivre dans le passé et peut également être déprimé. Leur phobie les empêche de bouger, de progresser ou de changer quoi que ce soit dans leur routine.
La première raison pour laquelle il est difficile d'accepter de changer est le goût de la routine. Quand on s'est habitué à une chose, une personne ou même un geste, c'est une torture de l'abandonner.
Tout changement remet en question l'équilibre intérieur qui s'est construit au fil du temps. Pour cette raison, l'être humain n'éprouve pas le besoin de changer. A moins qu'il n'y soit contraint. Pourtant, c'est une illusion de penser que les choses ne se transforment jamais.
La fuite en avant peut également conduire à agir par anticipation. Autrement dit, à "prendre les devants" pour éviter la situation angoissante. Exemple classique : systématiquement rompre la première, par peur d'être abandonnée par son conjoint.
Cultiver la détermination. Tout quitter et plaquer n'est pas un truc facile à faire du jour au lendemain. Cela signifie avoir le courage de quitter tout ce qui vous gêne, tout ce qui constitue un obstacle au changement dans votre vie, tout ce qui jusque-là a constitué votre raison de vivre.