Les dauphins sont chassés pour deux raisons : soit pour être vendus vivants à des aquariums et autres parcs aquatiques, soit pour être tués et découpés en steaks. C'est surtout au Japon que l'on déplore une chasse massive et cruelle des dauphins.
À l'origine, cette chasse avait pour but de nourrir la population locale. Mais d'après le site Metro, il y en aura cette année largement assez, voire trop. Quant à la graisse des dauphins, elle n'est pas utilisée par les pêcheurs.
De 1960 à 2000, environ 7 millions de dauphins sont morts à cause des filets de pêche, dans le monde. Les dauphins sont des mammifères, pas des poissons. Pour respirer, ils doivent remonter à la surface. Quand ils sont prisonniers des filets, ils ne peuvent plus le faire : ils meurent alors par noyade.
Les dauphins sont exposés à de nombreux dangers: la capture accidentelle dans les filets des pêcheries, l'épuisement des ressources alimentaires, la pollution chimique et sonore, et dans quelques cas, le fait qu'ils soient tués pour leur chair.
La méthode consiste à émettre depuis des bateaux d'importants bruits sous-marins afin de créer un mur de son qui effraie et désoriente les cétacés. Progressivement les bateaux se rapprochent de la terre et le mur de son rabat les cétacés vers une baie ou une plage.
Dans la tradition féroïenne, les chasseurs entourent les dauphins d'un large demi-cercle de bateaux de pêche et les conduisent dans une baie peu profonde où ils échouent. Les pêcheurs sur le rivage tuent les cétacés à l'aide de couteaux.
La chasse à la baleine attire pour plusieurs raisons économiques dont la première est évidemment la nourriture. Une seule baleine apporte plusieurs tonnes de viande (généralement consommée salée) qui représente d'importantes quantités de protéines et de graisses.
Outre la chasse à la baleine en Islande et en Norvège, un pays s'adonne chaque année à une pratique sanguinaire : le Grindadrap, c'est à dire le rabattage et le massacre de familles entières de dauphins-pilotes (ou globicéphales, ou encore baleines-pilotes) aux îles Féroé (Danemark).
Historiquement, les grind permettaient de nourrir l'île pendant toute l'année suivante. L'archipel est désormais l'un des plus riches d'Europe, avec un taux de chômage à 1,1 % (chiffre de janvier 2020).
Les cachalots étaient chassés pour récupérer leur huile et leur spermaceti, deux substances utilisées pour divers usages. Selon une estimation reprise dans un article de la revue Nature, près de 300.000 spécimens auraient été tués sur cette période.
La chasse commerciale à la baleine a été interdite en 1986 par la Commission baleinière internationale (CBI) mais l'Islande, qui s'était opposée à ce moratoire, l'a reprise dès 2003. Seule la chasse à la baleine bleue, interdite par la commission, l'est aussi en Islande.
Après la Seconde Guerre mondiale, la viande de baleine nourrit une population japonaise affamée. Le nombre de baleines pêchées explose. La survie du cétacé est en danger. Du coup, à partir de 1986, la chasse commerciale est interdite.
Avec leur bec (ou rostre), ils utilisent les coquilles de gros gastéropodes pour capturer les poissons. Ils n'ont alors plus qu'à porter les coquilles à la surface et les secouer jusqu'à ce que l'eau s'en évacue et que leur proie ne tombe dans leur gueule béante.
Marie-Thérèse d'Autriche, épouse de Louis XIV, donne naissance à Louis de France, dit « Monseigneur », en 1661, au château de Fontainebleau. Dauphin durant sa vie, il reçoit le titre de Grand Dauphin à sa mort, pour le distinguer de son fils le duc de Bourgogne devenu alors « dauphin ».
Chaque année, entre 800 et 1000 dauphins sont tués sur cet archipel d'îles du nord de l'Europe, mais les massacres s'intensifient durant l'été. Cette tradition ancestrale et la viande de dauphin-pilotes ont permis aux Féroïens de survivre sur leur territoire enclavé.
Mais son principal prédateur naturel est l'orque. Quand des orques attaquent à plusieurs une baleine, elles lui infligent des morsures profondes qui peuvent la tuer. Mais le prédateur qui a exterminé le plus de baleines, c'est l'homme !
Danemark, Russie, États-Unis. Depuis sa création, la CBI reconnaît la chasse aborigène de subsistance à la baleine, autorisée pour le Danemark (au Groenland), dans la Fédération de Russie (en Sibérie), à Saint-Vincent-et-les Grenadines et en Alaska pour les États-Unis.
Les Basques et les baleines franches
Les Basques sont les premiers chasseurs de baleines réguliers en Atlantique nord. Ils exploitèrent, à partir du xi e siècle – et peut-être avant –, la baleine franche (right whale en anglais), encore appelée la baleine des Basques.
L'huile de baleine était une denrée recherchée en Europe à l'époque car elle produisait une flamme plus lumineuse. Elle servait aussi de lubrifiant pour les articles en cuir et d'additif dans la fabrication des peintures, vernis et savons.
Des attaques de front, des coups de queues ou des claquements violents de la mâchoire sont des comportements observés en situation potentiellement dangereuses pour eux.
Vers les années 1880, avec l'arrivée de nouveaux produits, comme le pétrole, la chasse au cachalot a connu une baisse importante. Après la Seconde Guerre mondiale, la chasse aux baleines reprend de plus belle. Les produits sont utilisés pour l'alimentation, la machinerie, les cosmétiques et l'agriculture.
Il y a trois delphinariums en France métropolitaine: au Parc Astérix dans l'Oise (60), à Planète Sauvage en Loire-Atlantique (44) et au Marineland à Antibes (06). En tout, 27 dauphins et 4 orques vivent sur le sol français.