Afin de s'assurer des bonnes intentions de son voisin, il était ainsi courant -voire recommandé- d'entrechoquer son verre contre le sien. Et ce, sans le quitter des yeux. Histoire de s'assurer des bonnes intentions dudit camarade.
Mais pourquoi doit-on absolument se regarder dans les yeux ? L'origine de cette tradition vient également du Moyen Âge. Après avoir trinqué, il était de bon ton de se regarder dans les yeux afin de sonder dans le regard de ses convives s'ils étaient venus, ou non, avec de bonnes intentions.
Ainsi, le fait d'entrechoquer les verres permettait de transférer une petite quantité de ce que contenait chacun d'eux dans les autres. Plus qu'un instant de communion, c'était surtout une véritable cérémonie, les buveurs trinquant les uns après les autres et buvant religieusement leur première gorgée.
Une expression venue de Chine
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'.
Se regarder dans les yeux en trinquant, marque aujourd'hui de politesse, provient de la paranoïa active du Moyen-Age. Par peur de se faire empoisonner lors d'un banquet ou d'une célébration, les convives trinquaient en cognant leurs coupes suffisament fort pour s'échanger un peu de liquide.
À l'Antiquité, nous aurions plutôt dit « santé » en référence à un rite religieux qui invitait à boire la boisson de la vie, en l'honneur des dieux et des morts. Au Moyen Âge, trinquer aurait aussi permis de se mettre confiance avec ses compagnons, en décourageant les potentiels empoisonneurs.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
Or là-bas ces militaires entendent les chinois dire «qing qing» (qui devient «tchin tchin» dans la bouche de français) à l'occasion de fêtes. Dans ce pays, plus précisément dans la région de Canton, cela signifie “salut” ou « je vous en prie » et était utilisé pour inviter tous les participants à prendre un verre.
En même temps que vous trinquez, regardez l'autre personne dans les yeux, mais ne croisez jamais votre bras avec quelqu'un d'autre au risque d'être maudit de sept années de mauvais sexe pour vous deux.
dans le crâne de leurs ennemis en criant Skål (prononcer Skôl) pour se souhaiter une bonne santé.
¡salud ! Pour trinquer en Espagne, oubliez la formule tricolore du Tchin Tchin, personne ne vous comprendra. Dans le pays voisin, on trinque avec le mot ¡Salud! Vous souhaitez donc une bonne santé à votre interlocuteur lorsque vous brandissez votre verre.
L'origine de ce geste est moins joyeuse qu'aujourd'hui… En effet, le geste pour trinquer a été inventé au Moyen-Âge. A l'époque, l'une des manières les plus fréquentes d'assassiner quelqu'un était d'empoisonner son verre. La solution qui a été trouvée : entrechoquer les verres.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
En Chine, on lève son verre avec le mot gānbēi (干杯, littéralement "verre sec"), ce qui est équivalent à notre "santé". Traditionnellement, on est censé boire le verre cul-sec.
До свидания (Do svidania) – Au revoir, à la prochaine, expression la plus courante.
Mot signifiant "non" en langue russe. Refus brutal et catégorique. Exemple : Vu ton bulletin de notes, ce sera niet pour ton argent de poche ce mois-ci !
Tibétain : « Phun tsun tsok ! » (ou « Tashi delek ! ») Turc : « Sherefé ! » Ukrainien : « Boovatje zdorovi ! »
Parents de la mariée ou du marié : Généralement, les parents de la mariée porteront un toast, surtout s'ils sont l'hôte du mariage. Les parents du marié peuvent aussi porter un toast.
La bonne expression pour dire « à ta santé » en russe au moment de porter un toast est «За ваше здоровье!». Sa prononciation est la suivante : « Za vAché zdarOvié ». En prononçant, il faut bien accentuer le A de vAché, et le O de zdarOvié.
Pour porter un toast, on commence par se lever. On peut tapoter légèrement son verre avec un couvert pour avoir l'attention de toutes les personnes à table, puis on lève le verre en direction de la personne qu'on souhaite célébrer.
C'est un rite particulier, sans tenir compte de la qualité de celui reçoit ce service : un aîné, un chef ou un invité distingué, voire un ami intime. Concrètement, il tape légèrement sur la table avec le médium et l'index pour exprimer son remerciement.
Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi. C'est une précaution.
Bon pour la digestion
Le champagne possède aussi des propriétés laxatives. Une coupe après le repas du soir active la mobilité du côlon et favorise la digestion. Attention cependant : au-delà de deux flûtes, on obtient l'effet inverse.