Le Vin du Solitaire est une poésie qui révèle les pensées d'un homme passablement ivre. Il s'adresse à la bouteille qu'il remercie de sa bienfaisance. Enfin Le Vin des Amants, est une invitation à l'ivresse des mots, à l'ivresse poétique pour échapper aux tourments de la vie.
«LE VIN DES AMANTS» est un poème plutôt positif de Baudelaire. Le poète nous exprime comment il se sent lorsqu'il concilie l'amour et l'alcool et nous parle de la sensation d'évasion qui en découle. D'ailleurs, on peut facilement le constater avec ces 2 vers qui sont purement explicite.
« Enivrez-vous sans cesse ! »...
Car pour Charles Pierre Baudelaire, le vin porte bien au-delà de l'ivresse. Il le considère comme un bienfait pour l'homme, pour sa sociabilité, en lui évitant la tristesse d'une vie de solitude.
Charles Baudelaire dépense sans compter pour ses plaisirs (l'art, l'amour, et l'alcool). Pour éviter qu'il ne dilapide tout l'héritage de son père, sa famille le place sous tutelle judiciaire. Baudelaire s'éprend de Jeanne Duval, avec laquelle il aura une longue liaison tumultueuse.
Baudelaire continue ainsi à décrire la Mort comme une vie meilleure que celle originelle ; comme Jésus, l'Homme pourra ressusciter une fois mort, et il se trouvera, pour le meilleur, affranchi des affres d'abord éprouvées.
Il cherche à extraire la beauté du mal par le travail poétique afin de dépasser la souffrance propre à l'âme humaine. La condition du poète : À travers ce dualisme entre spleen et idéal, c'est la condition du poète que l'auteur prend pour sujet.
« Les Fleurs du mal » est un mélange détonant : cadeau empoisonné. Les fleurs viennent du mal. Cela signifie qu'il va parler du mal alors que le mot fleur signifie qu'à partir du mal, il va rechercher, cultiver quelque chose de bon. Baudelaire fait le constat que l'homme est enfoncé dans le mal.
Les femmes sont omniprésentes dans Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Dans la section Spleen et Idéal, on distingue généralement quatre cycles de poèmes consacrées à des femmes connues de l'auteur, dont Jeanne Duval, Apollonie Sabatier et Marie Daubrun.
Lire Baudelaire, c'est entreprendre un voyage au cœur de ses propres sensations, de ses souvenirs olfactifs, musicaux et sentimentaux. Ses poèmes constituent une célébration du passé, qu'il prenne la forme d'un Paris disparu, d'un tableau découvert, d'une femme aimée ou d'un pays visité.
La femme aimée est finalement pour Baudelaire inaccessible, à l'image de la Passante (« A une Passante »). Dans Les Fleurs du Mal, la femme est donc sensuelle, douce ou spirituelle. Mais elle se transforme aussi en femme fatale qui mène le poète au spleen.
Le Vin du Solitaire est une poésie qui révèle les pensées d'un homme passablement ivre. Il s'adresse à la bouteille qu'il remercie de sa bienfaisance. Enfin Le Vin des Amants, est une invitation à l'ivresse des mots, à l'ivresse poétique pour échapper aux tourments de la vie.
La structure de l'édition de 1861 comprend six sections : Spleen et idéal (85 poèmes) ; Tableaux parisiens (18 poèmes) ; Le Vin (5 poèmes) ; Fleurs du Mal (9 poèmes) ; Révolte (3 poèmes) ; La Mort (6 poèmes).
Il est composé de cinq sections (« Spleen et idéal », « Fleurs du mal », « Révolte », « Le Vin » et « La Mort »).
Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or », écrit-il dans son poème « Orgueil ». Le poète se doit de transformer le réel par le verbe, en en extrayant la quintessence.
Baudelaire indique clairement le mouvement de retour à soi de la création poétique. La sublimation de la douleur par la réversibilité permet donc au souffre- douleur, en lutte avec la pleine conscience de son être, de s'écarter de lui-même pour mieux regagner la souffrance qui le définit.
Le spleen baudelairien désigne une profonde mélancolie née du mal de vivre, que Charles Baudelaire exprime dans plusieurs poèmes de son recueil Les Fleurs du mal. Quoiqu'il l'associe, discrètement, pour qui veut le lire, non pas à un véritable mal mais plutôt à une rage de vivre.
En ce qui concerne l'amour humain, le pas au-delà de Baudelaire consiste à discerner l'abaissement que la volupté implique : l'esprit se trouve précipité dans la matière corporelle par l'opération amoureuse, il lui faut ressentir cet abandon de lui-même, ce rire et ces larmes qui dispersent toutes ses facultés.
Toutefois, dans ce poème la femme s'efface rapidement en raison de la puissance de son parfum qui engendre une vision imaginaire et idéalisée (cf. titre). Dans ce poème, nous voyons un mouvement en crescendo de la femme à l'île puis au port. C'est un jeu de correspondances entre les sensations (synesthésie).
Sont donc visés les poèmes suivants : « les Bijoux », « Sed non satiata », « le Léthé », « A celle qui est trop gaie », « le Beau Navire », « A une mendiante rousse », « Lesbos », « Femmes damnées », « les Métamorphoses du vampire ».
Parmi les poèmes les plus connus : - l'« Albatros », qui dévoile l'analogie entre « le[s] vaste[s] oiseau[x] des mers » persécuté par les marins sur le pont du navire et le poète, « Prince des nuées » que « ses ailes de géant [l] empêchent de marcher ».
État affectif, plus ou moins durable, de mélancolie sans cause apparente et pouvant aller de l'ennui, la tristesse vague au dégoût de l'existence. Synon. fam. bourdon2, cafard1; dépression, ennui, hypocondrie, langueur, neurasthénie.
Littéraire. Transformation de la réalité banale en une fiction poétique, miraculeuse : L'alchimie du verbe, de la douleur.
Dans le projet d'épilogue, la poésie présente cette vertu alchimique de transfigurer la « boue » en « or », la laideur en beauté, et peut-être même le mal en chose « sainte » : débarrassé de ses scories, le réel livre son essence pure, heureuse, précieuse.
Une façon d'affirmer le pouvoir du poète : métamorphoser la boue (élément infâme) en or (élément précieux). C'est le pouvoir d'un alchimiste. Dans la deuxième phrase (Projet d'épilogue), le « tu » désigne la ville, et plus précisément Paris.
Il considère que le monde dans lequel nous vivons est un chaos au delà duquel existe une unité, un sens, un monde d'ordre et de beauté : l'Idéal. Cet Idéal prend de multiples visages : l'enfance, l'ailleurs exotique, le voyage, les femmes, l'ivresse. Pour aller plus loin, voir ma vidéo sur le spleen et l'idéal.