À travers nos modes de consommation s'exprime une quête d'être tout autant que d'avoir. Mais les excès du consumérisme menacent les conditions de vie sur Terre et la qualité du vivre ensemble. Il est temps d'inventer d'autres imaginaires pour nous relier durablement.
D'abord, consommer peut rendre heureux parce que cela nous procure un bien-être personnel. Nous pouvons nous sentir mieux dans notre peau, par exemple quand on a fait l'acquisition d'un parfum que l'on apprécie et qu'on le porte.
La relation entre consommation et bonheur semble un peu moins forte qu'entre revenu et bonheur, en Europe tout du moins. Les personnes qui consomment peu sont davantage satisfaites de leur vie que les personnes qui gagnent peu. Cela tient pour une part à ce que certaines parmi elles ont choisi un mode de vie frugal.
Car après tout, vivre c'est aussi consommer. Mais j'ai travaillé dur pour échapper à la surconsommation et au matérialisme. C'est quoi la surconsommation ? C'est lorsque l'on commence à acheter des choses inutiles, dont on n'a pas vraiment besoin au quotidien.
L'achat responsable de l'entreprise est fortement valorisable auprès des consommateurs. L'approvisionnement en produits éco-conçus permet également de bénéficier de produits de meilleure qualité et dont la durée de vie est supérieure. Il représente à terme une source d'économies pour l'entreprise.
Cela permet d'en apprendre énormément sur nous- mêmes, de revoir certaines actions inconscientes comme l'achat impulsif, de créer un calme intérieur et de passer moins de temps à s'occuper des objets: magasiner, acheter, entretenir, organiser, placer, nettoyer…
Comme une réponse à ce nœud gordien, le minimalisme, mode de vie qui consiste à se satisfaire de l'essentiel, est revendiqué par de plus en plus de consommateurs. Et les deux mois de confinement imposés par l'épidémie du coronavirus au printemps dernier semblent avoir accéléré cette tendance.
– On peut consommer autrement en favorisant des marques proposant une démarche responsable (éthique, équitable, locale, etc.), en se tournant vers les magasins vintage ou de seconde main, l'up-cycling, les circuits courts, la location de vêtements.
Ainsi, il arrive parfois que les gens consomment à l'excès pour fuir leur tristesse, parce qu'ils se sentent seuls, parce qu'ils vivent diverses frustrations. D'autres vont se mettre à faire des achats parce que leurs relations avec autrui ne sont pas satisfaisantes ou parce qu'ils n'ont aucune estime pour eux-mêmes.
Mais cette consommation de masse a aussi entraîné des effets néfastes sur l'homme et sur sa santé (problèmes sanitaires, marginalisation des petits producteurs, dégradations des conditions de travail, chômage dû aux délocalisations, etc.), ainsi que sur l'environnement (pollution, épuisement des ressources naturelles, ...
1.La société de consommation nous pousse dans le conformisme. Nous perdons notre individualité. 2. La société de consommation nous manipule avec par exemple l'obsolescence.
Reprendre la main sur ses consommations, c'est dépenser utile, en privilégiant la qualité à la quantité. Et c'est aussi une manière d'encourager les producteurs à éco-concevoir leurs produits, pour limiter les impacts sur tous leurs cycles de vie.
La consommation locale favorise les petites exploitations, qui pratiquent souvent l'agriculture biologique. Cela permet aussi de manger des fruits et des légumes de saison et de faire des économies. Un bon moyen de s'alimenter sainement tout en contribuant à la préservation de l'environnement.
La consommation d'une voiture se mesure en litre pour 100 kilomètres (L/100 km). Elle détermine l'autonomie du véhicule mais aussi son impact environnemental. En France, la consommation moyenne des voitures, essence et Diesel confondus, est de plus de 6 L/100 km.
Cela signifie consommer moins, mais surtout consommer autrement en choisissant des produits labellisés, certifiés éthiques, locaux, moins polluants. Des études prospectives permettent d'apporter un éclairage quantifiable sur l'évolution à moyen/long terme de cette situation et les bénéfices à en attendre.
Selon Wikipedia, « La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme « essentielles ».
Vivre une vie minimaliste, c'est avant tout faire le point sur ce qui est essentiel et, à l'opposé, sur ce qui est superflu. Les grands principes sont : Faire le tri (ne pas entasser) Recycler (chez soi et en entreprise)
D'après l'OMS, la viande rouge transformée (comme la charcuterie par exemple) est à l'origine de certains cancers, tandis que la viande rouge non transformée en serait une cause probable. On estime que consommer 100 g de viande rouge quotidiennement accroît le risque d'avoir un cancer colorectal de 29 %.
Le rôle crucial du consommateur
Pollution, dérèglement climatique, planète pillée, défigurée et appauvrie, notre consommation effrénée est en un moteur des désordres écologiques actuels.
La définition du terme « consommation durable » s'inspire de celle donnée du développement durable par la Commission Brundtland, à savoir : « l'utilisation de services et de produits qui répondent à des besoins essentiels et contribuent à améliorer la qua- lité de la vie tout en réduisant au minimum les quanti- tés de ...
Consommer éthique implique d'acheter des produits cultivés, fabriqués et transformés de manière à ne pas avoir un impact négatif sur l'environnement. L'utilisation de produits chimiques nocifs pour la planète au cours du processus de production est donc proscrite.