Plus menacé à l'Est qu'à l'Ouest, conscient de son impopularité relative à Rome, et soucieux d'oublier le drame de la mort de son fils, Constantin décide de quitter Rome et de s'installer dans la partie orientale de son Empire, à Byzance rebaptisée Constantinople. Il laisse ainsi le commandement de Rome au Pape.
Les historiens actuels émettent plusieurs hypothèses : Constantin ne se serait jamais converti, car il aurait toujours été chrétien, ou encore sa conversion aurait été un calcul politique afin de pouvoir unifier l'Empire sans imposer aux Romains sa religion personnelle.
Il est admis aujourd'hui que Constantin (306-337) est le premier empereur romain à avoir adhéré au christianisme. Pourtant, aucun de ses contemporains ne précise le lieu ou la date de sa conversion. On sait en tout cas qu'il reçut le baptême sur son lit de mort, à l'âge de 62 ou 65 ans.
Par l'édit de Milan, en 313, il met un terme à la persécution des chrétiens lancée en 303 par l'empereur Dioclétien (284-305). C'est la première d'une longue série de mesures qui favorisent le christianisme et l'ancrent dans l'Empire.
Né à Naissus (aujourd'hui Niš, en Serbie), Constantin est le dernier d'une longue suite d'empereurs originaires d'Illyrie. Ces hommes énergiques, militaires de modeste extraction, ont redressé le vieil empire à la fin du IIIe siècle, lorsqu'il était menacé par les premières attaques des Barbares.
Constantin Ier a réformé l'armée en continuité avec l'œuvre de Dioclétien. Il a créé une nouvelle garde impériale, les scholes palatines, et il a poursuivi la séparation entre limitanei (« armée immobile ») et comitatenses (« armée mobile »).
En devenant la religion officielle de l'Empire romain au IV e siècle, le christianisme sert à justifier un ordre politique autoritaire qui s'exerce au nom du Dieu unique. La nouvelle religion devient un élément essentiel de la cohésion de l'Empire.
[JOHANNA LEGUERRE - AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
La Bible*, ou du moins celle que les chrétiens appellent « Ancien Testament », est un ensemble de livres composés, peu à peu, dans le milieu de la communauté d'Israël* au cours du Ier millénaire avant notre ère.
Le 8 novembre 392, l'empereur Théodose proclame le christianisme religion officielle de l'empire romain et interdit les autres cultes. Les derniers fidèles de ceux-ci sont poursuivis par la fureur fanatique de certains chrétiens.
L'Empire romain est divisé en 285-286 en diocèses par l'empereur Dioclétien, qui instaure aussi une tétrarchie. Lui-même administre les régions situées en Orient, et son compagnon d'armes Maximien celles en Occident. Chacun est assisté d'un coempereur.
Fils adoptif de Jules César, ce jeune patricien sans expérience se hissa au sommet de l'État. Après avoir rétabli la paix dans la République finissante, il prit le contrôle des institutions et , en 27 avant J. -C, devint Auguste, premier empereur de Rome.
Ils ne croient d'ailleurs qu'en l'autorité de la Bible et non plus à celle du pape contrairement aux catholiques. Autre différence : les protestants ne vouent pas une adoration pour la Vierge Marie. Ils croient en la conception virginale, c'est-à-dire le fait qu'elle ait conçu Jésus en restant vierge.
La Septante diffère de la Bible hébraïque non seulement par la langue utilisée, mais aussi par le fait qu'elle incorpore des livres supplémentaires, dits « deutérocanoniques », et que le texte des livres « canoniques » diverge parfois.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Histoire. Le plus vieux texte religieux connu est l'hymne au temple de Kesh (en), tablette d'argile sumérienne qui date de 2600 av. J.C. Le Rig-Véda, collection d'hymnes de l'Inde antique composés en sanskrit védique entre 1500 et 900 av.
La première religion connue en France est la religion gauloise. Dès la fin du II e siècle av. J. -C. , l'Empire romain qui a sa propre religion conquit la Gaule narbonnaise puis le reste de la Gaule de 57 à 50 av.
Après le judaïsme, le christianisme est la 2ème grande religion monothéiste. Il prend naissance en Palestine, là où le judaïsme s'est développé. Il en est issu mais s'en détache au Ier siècle après Jésus-Christ au point de devenir une nouvelle religion qui va progressivement se constituer en une Église.
Le christianisme est né en Palestine à l'époque où cette région du Proche-Orient était occupée par les Romains. Une partie du peuple juif reconnaît en Jésus de Nazareth, l'envoyé de Dieu (le Messie) qu'ils attendent.
Constantin assure l'approvisionnement en or nécessaire à l'émission du solidus avec le trésor de guerre de son ennemi Licinius, avec l'or confisqué dans les temples païens mais également grâce à la levée de nouveaux impôts payables en or.
Le christianisme autorisé En 313 après J. -C., après sa victoire, l'empereur Constantin autorise le christianisme dans l'Empire romain.
Le concile avait pour objectif de résoudre les problèmes qui divisaient alors les Églises d'Orient, problèmes disciplinaires et surtout problème dogmatique mis en évidence par la controverse entre Arius et son évêque Alexandre. Il est considéré comme le premier concile œcuménique du christianisme primitif.
1 - La Bible
L'ouvrage est bien sûr édité en plusieurs langues, et vendu actuellement partout dans le monde.