Cette opération peut être indiquée à la suite de cancers, de maladie inflammatoire ou de diverticule colique. Retirer une partie du colon nécessite habituellement une chirurgie de l'abdomen, qui demande au patient un temps de réadaptation avant de pouvoir à nouveau manger comme avant.
La colectomie consiste à retirer tout ou une partie du colon, le "gros intestin". Il peut en effet être malade à la suite de cancers ou d'infections. Le retirer nécessite une chirurgie de l'abdomen, qui demandera au patient un temps de réadaptation avant de pouvoir à nouveau manger comme avant.
Désunion de l'anastomose
Cette complication est rare mais grave. Elle traduit un lâchage de la suture entre l'intestin grêle et le colon (Fistule anastomotique). Le premier signe est l'apparition d'une fièvre avec une absence de reprise du transit.
Quand et pourquoi se faire opérer ? Le but sera de retirer une partie de cet intestin atteint d'une maladie bénigne (polype, rétrécissement, maladie inflammatoire type maladie de Crohn) ou maligne (cancer) que seule la chirurgie peut traiter à ce stade d'évolution.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Lorsqu'une partie de l'intestin ou du tractus urinaire est affectée par une maladie telle qu'un cancer ou encore une maladie inflammatoire de l'intestin, le chirurgien va procéder à une opération visant à retirer la partie affectée.
Si le côlon a été entièrement retiré (colectomie totale), des diarrhées sont importantes les premiers mois et diminuent ensuite. - si le côlon droit a été enlevé, les selles sont plus molles que si c'est le côlon sigmoïde (juste avant le rectum). Ces troubles s'améliorent le plus souvent au cours de la première année.
En fonction des circonstances, l'intestin grêle ou le colon sont abouchés à la peau. Dans le premier cas (iléostomie), les pertes digestives sont plus liquides. L'appareillage ou “poche” doit être parfaitement adapté à la forme de la stomie pour éviter des fuites à risque de salissure et de brulure de la peau.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Et bien oui, on peut vivre sans côlon et non, il n'y a aucune contrainte. Si ce n'est, un transit intestinal accéléré qui se régule rapidement après l'opération, avec au besoin un traitement médicamenteux à base d'anti-diarrhéiques.
Elle consiste en une coelioscopie ou une laparotomie en fonction des données du scanner. Le plus souvent, l'intestin peut être remis en place avant que les lésions ne soient irréversibles. Parfois, le chirurgien est obligé de sectionner une partie de l'intestin trop abîmé pour être conservé.
Comme beaucoup d'autres organes, il ne se régénère pas après une résection. Par contre, le colon restant s'adapte et compense en général assez bien la fonction de la partie perdue. On peut ainsi réséquer plus de la moitié du colon sans éprouver de troubles une fois la période d'adaptation passée.
Colostomie ou iléostomie latérale
La colostomie ou l'iléostomie latérale est habituellement temporaire. Elle est pratiquée pour que les selles soient expulsées du corps avant d'atteindre la partie malade ou affectée de l'intestin. On peut relier l'intestin à nouveau lorsqu'il a guéri.
La stomie en elle-même n'est pas douloureuse, il s'agit d'une muqueuse très irriguée mais non innervée qu'il convient de protéger pour ne pas l'irriter et provoquer des saignements.
Comment s'habiller avec une stomie ? Ne portez pas de vêtements qui vous serrent au niveau de la ceinture. Privilégiez des vêtements élastiques pour que votre stomie ou que votre poche ne soit pas comprimée. Des sous-vêtements spécialisés existent, ils vous redonneront confiance vis-à-vis du regard des autres.
L'intestin grêle présente trois segments successifs : le duodénum, intra-péritonéal, faisant suite au pylore ; le jéjunum ; l'iléon, sa portion terminale s'achevant par la valvule iléo-cæcale, qui le met en communication avec le cæcum puis le côlon.
Immédiatement après l'opération, une phase d'adaptation peut être nécessaire. L'alimentation sera alors basée sur la consommation de riz et de pâtes. Ensuite, le régime alimentaire redevient globalement identique à celui d'avant la maladie. On veillera néanmoins que celui-ci soit bien équilibré et varié.
Ainsi, les chirurgiens viscéraux sont ceux qui se sont spécialisés dans la chirurgie intestinale.
L'air avalé peut produire du gaz qui est évacué par une stomie.
La poche doit être jetée dans un sac poubelle. Si elle est vidable, son contenu doit préalablement être évacué dans les toilettes. Une fois l'ancien appareillage ôté, la stomie et la peau doivent être nettoyées. A cette fin, il faut utiliser des compresses non stériles et de l'eau.
Ma stomie peut-elle se boucher ? Il peut arriver qu'un jour votre stomie se bouche. Cela se manifeste par des coliques, des gaz et des par l'arrêt d'émission de selles. Cette anomalie peut être due à une simple obstruction de la stomie ou alors d'une sténose qui est alors plus préoccupant.