Créon devint roi de Thèbes après le meurtre de Laïos par son fils Œdipe. Puis pendant l'exil du roi Œdipe, Créon exerça la régence.
On pourrait dire aussi « justesse », « responsabilité ». C'est bien ce qui fait défaut à Créon comme à Antigone : ils ont perdu tout bon sens, ils sont devenus irresponsables … II. L'altérité d'Antigone, sa sauvagerie, ce qui fait d'elle une « emmerdeuse », c'est qu'elle désobéit.
Créon parle du « métier » du roi. Pour Créon, le « métier » de roi est difficile, il n'en retire aucune satisfaction, il cherche à s'acquitter « simplement » de son devoir, à « rendre l'ordre de ce monde un peu moins absurde ».
Créon présente le pouvoir comme un fardeau qui lui incombe. o L'accable à la fin de la pièce en raison des conséquences de ses actes. Créon est l'homme qui a accepté d'exercer le pouvoir – l'homme « qui a dit oui ». Créon ne prend pas plaisir à exercer le pouvoir : il s'agit pour lui d'un métier comme tous les métiers.
→ Créon donne une image nuancée de son rôle de roi. Il met en valeur tous les aspects négatifs de son statut de roi, en insistant bien sur le fait qu'il a conscience d'avoir "le mauvais rôle".
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
Elle se fait, malheureusement, prendre par les gardes du roi et donc, c'est désormais au roi de choisir de sa sentence. Finalement, il choisit de la condamner pour sa témérité et pour son manque de respect envers la loi établie par nul autre que lui.
14. Pour quelle raison personnelle le roi ne veut-il pas punir Antigone ? Le roi ne veut pas punir Antigone car c'est sa nièce mais aussi la fiancée de son fils Hémon. (Créon est le frère de Jocaste).
Corneille est le seul dramaturge à représenter le double crime sur scène, mais Créon se suicide. La magicienne recourt à un poison sélectif dont les effets se limitent au roi et à sa fille.
Quelle est son intention ? (1pt) - C'est Créon qui mène le dialogue. Son intention est de sauver Antigone et de la convaincre de renoncer à son geste.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
Le plus souvent, Créon est interprété comme le type même du tyran : il représente le dirigeant qui applique la loi de façon aveugle, sans tenir compte des circonstances particulières ni de l'avis de son peuple.
- La raison d'Etat l'emporte : le but de la longue tirade de Créon est de convaincre Antigone qu'elle doit accepter la loi, et que lui-même ne peut pas faire autrement que d'incarner la loi et de l'appliquer, à elle comme à Polynice, même s'ils sont ses neveux : « Essaie de comprendre » l.
1) Quelle erreur commet Créon dans ce passage ? > Alors que Créon avait réussi à persuader sa nièce de ne pas aller enterrer son frère, il continue de lui parler. Il aurait mieux valu qu'il se taise car, en se comparant à elle et en lui parlant de « bonheur », il lui redonne du courage et une envie de discuter.
Pour décourager Antigone de retourner enterrer son frère, Créon commence par la comparer à Œdipe car, selon lui, ils sont tous les deux orgueilleux. Ensuite, il lui expose l'inutilité de son acte comme le montre la citation « Que peux-tu donc faire sinon t'ensanglanter encore les ongles et te faire prendre ? ».
Créon propose de sauver Antigone en faisant disparaître les gardes et en la faisant taire. Cela ne va pas réussir parce qu'Antigone recommencera à enterrer Polynice. Antigone a enterré son frère, malgré l'interdiction du roi, à cause de son devoir en tant que sœur, de son obligation familiale.
Argument 1 : nécessité de la politique. Mais cet argument ne suffit pas à Antigone, dont le refus semble motivé par quelque chose de “supérieur” et sur lequel elle ne s'est pas encore expliquée. Elle oblige donc Créon à justifier son argument. Créon se justifie au nom de la politique.
Dans la mythologie grecque, Eurydice (en grec ancien Εὐρυδίκη / Eurudíkê) est la femme de Créon, le régent de Thèbes. Ils ont trois enfants : Mégara, Ménécée et Hémon. Citée dans l'Antigone de Sophocle et d'Anouilh, elle se suicide après la mort de son fils, Hémon.
Arrive alors le prophète Tiresias au début du cinquième épisode pour annoncer à Créon que les dieux condamnent la mise à mort d'Antigone et punissent la cité ; une fois encore la colère gronde et l'échange devient injurieux : "la race des devins est avide d'argent " accuse Créon et Tiresias répond: "et la race des ...
-Antigone est condamnée à mort par son oncle maternel, le roi Créon, car elle a bravé sa loi en enterrant le cadavre de son frère Polynice, que le roi a jeté en plein air. Hémon s'est suicidé parce que son père le roi a condamné sa fiancée, Antigone, à la mort.
Exilé à Corinthe, le couple vit heureux pendant dix ans et a deux fils. Cependant, Jason finit par délaisser sa femme et lui préfère Glaucé appelée aussi Créuse, la fille du roi Créon. Médée tue cette dernière, met à mort ses propres enfants, Merméros et Phérès, puis s'enfuit dans un char ailé, présent du Soleil.
Dans la mythologie grecque, Hémon ou Hæmon (en grec ancien Αἵμων / Haímôn), fils de Créon (roi de Thèbes) et d'Eurydice, est un prince thébain.
Lorsque les Argonautes arrivent en Colchide, Héra demande à Aphrodite de faire en sorte que Médée tombe amoureuse de Jason. La jeune princesse-prêtresse-magicienne trahit son père par amour pour le héros thessalien et l'aide à conquérir la toison d'or, grâce à sa magie.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Antigone a pris une décision très courageuse celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent car cela peut être le cas de chaque personne.