Cette idée que le général de Gaulle octroya, de son propre chef, l'indépendance à l'Algérie, revient à dire qu'il trahit la victoire des militaires, sur le terrain. L'affirmation est courante et elle reste au cœur des critiques des anciens de l'armée qui désapprouvaient la politique du Général.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
À partir de 1954, un mouvement s'est créé pour réclamer l'indépendance de l'Algérie. Les membres de ce mouvement ne voulaient plus dépendre de la France. Ils voulaient être libres. Ils trouvaient injuste que les Français d'origine algérienne aient moins de droits que les Français d'origine européenne.
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
1835-1847
Les trois beys de Médéa, d'Oran et de Constantine, vassaux du dey d'Alger, lui-même vassal du sultan de l'Empire ottoman, refusent que leurs territoires deviennent des protectorats français. Dès 1835, les Français entreprennent la conquête des « pays arabes ».
Le 12 mars 1956, l'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux au gouvernement Guy Mollet : la décision de recourir à l'armée marque un tournant dans le dispositif répressif du maintien de l'ordre. Il est fait appel au contingent : 450 000 soldats français (contre 25 000 combattants algériens).
« De Gaulle a donné l'indépendance à l'Algérie. »
Cette guerre s'achève à la fois sur la reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet 1962 , lors d'une allocution télévisée du général de Gaulle faisant suite au référendum d'autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d'Évian du 18 mars 1962 , sur la naissance de la République algérienne ...
Cela signifie qu'il faut donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas. Cela signifie qu'il faut reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait. Cela veut dire qu'il faut assurer une patrie à ceux qui pouvaient douter d'en avoir une.
Les tensions entre les deux pays existent depuis des décennies, et sont liées au passé colonial et à la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962). En France comme en Algérie, cette histoire partagée est un sujet sensible pour une frange importante de la population.
Convaincus que l'indépendance d'une Algérie arabe et socialiste, dotée d'un parti unique, est désormais acquise, ils n'ont plus la garantie d'être protégés par l'armée française, surtout après la fusillade de la rue d'Isly du 26 mars 1962.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
L'ensevelissement du conflit dans la mémoire française
Les 800 000 pieds-noirs rapatriés se font discrets par peur d'être associés à l'OAS. Surtout, ils ont perdu la plupart de leurs biens en Algérie et dépendent désormais de l'État pour subsister, une situation qui fait honte à beaucoup d'entre eux.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
D'après le Larousse, « pied-noir » (et « pieds-noirs ») est un nom et un adjectif qui signifie : « Français d'origine européenne installé en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. » « Français vivant en Algérie (et considérant l'Algérie française comme sa patrie) ; puis Français originaire d'Algérie.
En annonçant aux Français le 18 mars 1962 le "cessez-le-feu" en Algérie, de Gaulle estime qu'il débouche sur trois conclusions : le droit du peuple algérien à choisir son destin, la coopération de l'Algérie avec la France, le maintien de liens fraternels entre Français et Algériens.
La guerre d'Algérie est une guerre qui, de 1954 à 1962, a opposé l'armée française à des insurgés nationalistes algériens tous des civils regroupés dans l'ALN (Armée de libération nationale) encadrée par le FLN (Front de libération nationale).
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.
La guerre d'Algérie est souvent qualifiée de « guerre sans nom » parce que les gouvernements français successifs ont refusé de lui reconnaître officiellement le nom de guerre jusqu'à la récente loi du 18 octobre 1999.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Aujourd'hui, la dette extérieure de l'Algérie s'élève à 1,79 milliard de dollars, soit 1.06 % du PIB.
L'Algérois est une région du nord algérien comprenant tout le nord-centre du pays, correspondant approximativement aux anciens beylik du Titteri et Dar Es-Soltane. La région comprend six wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Médéa, Aïn Defla et Chlef.
Les harkis comme les autres supplétifs obtiennent le statut d'anciens combattants en France par une loi du 9 décembre 1974 s'ils habitent en France et à partir du 23 juillet 2010 s'ils habitent en Algérie.
"Pieds-noirs", c'est le surnom donné aux rapatriés d'Algérie d'origine européenne, dans les années 1950/1960.