Selon la psychanalyse freudienne, on devient fanatique pour combattre une insécurité, une peur du monde extérieur, un sentiment d'impuissance que l'on refuse de s'avouer et d'assumer.
Le fanatique peut se dévouer à différentes causes : les sectes, la religion, l'adoration d'une célébrité, le sport, la politique, une idéologie, une opinion, etc.
Le fanatisme apparaît donc à la suite de l'interaction des facteurs individuels, psychologiques et socioéconomiques. Attribuer l'origine du phénomène à une seule donnée de manière unilatérale serait erroné.
Comportement, état d'esprit d'une personne ou d'un groupe de personnes qui manifestent pour une doctrine ou pour une cause un attachement passionné et un zèle outré conduisant à l'intolérance et souvent à la violence.
Enfermer la pensée dans le refus de l'interprétation, lui retirer l'équivoque, en lisser les moindres aspérités, c'est l'ouvrir au fanatisme; et au risque de perdre l'Auteur, conclut Maurizio Bettini, c'est-à-dire de perdre toute réelle autorité.
Contraire : indifférent, sceptique. 2. Personne qui a une passion pour.
Adjectif. Qui est emporté par une passion excessive pour la politique ou la religion. (Par hyperbole) Celui, celle qui se passionne à l'excès pour un parti, pour une opinion, pour un auteur, etc. Être fanatique d'une doctrine, d'un livre.
fanatisme
1. Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l'intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence. 2. Attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu'un, quelque chose : Le fanatisme des jeunes pour les vidéoclips.
Synonyme : ardeur, enthousiasme, exaltation, ferveur, passion.
Apparu en 1688, le mot fanatisme suit l'évolution sémantique de « fanatique », venu du latin « fanaticus » désignant les prêtres de Cybèle ou d'Isis lorsqu'ils se livraient à des manifestations d'enthousiasme.
Étymologie de « fanatique »
fanaticus, de fanum, temple, lieu consacré. (Date à préciser) Du latin fanaticus « inspiré, prophétique, en délire comme étaient les prêtres de Bellone », issu de fanum « temple » (de Bellone à Rome, en particulier).
Article « Fanatisme »Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1764. Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère.
Le fanatisme […] manifeste l'impatience de rabattre le ciel sur la terre en télescopant l'universel et le particulier, l'horizon eschatologique du message divin et la communauté qui s'en fait l'interprète. […] Il s'agit de réincorporer la politique dans la religion.
Pour Voltaire, le seul remède au fanatisme est la philosophie. Il prend pour exemple la philosophie des lettrés de la Chine. Cette philosophie s'oppose à la religion. Le philosophe est le contraire du fou.
Définition "despotique"
Qui exige d'être obéi, qui n'admet pas la contradiction. Absolu, tyrannique.
livrer. engager, mener, en parlant d'un combat, d'une bataille, etc.
anton. : désobéissant).
Paradoxalement Voltaire affirme la nécessité de la croyance en Dieu et le danger des religions établies, trop souvent enclines à la superstition, à l'intolérance et à la barbarie. «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer», mais le culte de ce Dieu doit incliner les hommes à la tolérance et non au fanatisme.
La citation la plus courte de Voltaire sur « fanatisme » est : « Le fanatisme est un monstre mille fois plus dangereux que l'athéisme philosophique. » .
Le Fanatisme ou Mahomet est une tragédie de Voltaire écrite en 1739 et jouée pour la première fois à Lille le 25 avril 1741 au théâtre de la rue de la Vieille Comédie, puis à Paris le 9 août 1742 . Voltaire retira sa pièce après trois représentations pour prévenir une interdiction par le Parlement de Paris.
Qui incite à la sensualité : Une danse lascive.
Se dit de quelqu'un qui, par intolérance ou étroitesse d'esprit, se refuse à admettre les opinions différentes de celles qu'il professe : Une attitude de sectaire.
Mais, Voltaire en tête, ils se lancent à l'assaut de l'institution cléricale qui incarne alors toutes les oppressions et tous les fanatismes. Dans ce combat contre l'Eglise et pour la tolérance, un seul programme : « Ecraser l'Infâme ». Soumettre la religion au pouvoir de l'Etat.