Elle est due à : une anomalie chromosomique ou génétique ; des séquelles d'orchite (il s'agit rarement d'une orchite au cours des oreillons après la puberté) ou de torsion de testicule ; des séquelles de chimiothérapie, de radiothérapie et de chirurgie.
L'infertilité est aussi très souvent liée à des causes médicales. Chez les femmes, elle peut avoir une origine mécanique, l'endométriose, par exemple, pathologie répandue mais encore mal connue, provoquant une obstruction des trompes. Elle peut aussi être d'origine hormonale.
Infections ou présence d'anticorps. Altération du nombre de chromosomes via FISH ; fragmentation de l'ADN ; phénomènes d'oxydation ; varicocèle, etc. Diabète, troubles de la thyroïde, insuffisance rénale et hépatique, ainsi que la prise de certains médicaments et de drogues, le tabac ou le stress.
Quelles sont les causes de l'infertilité masculine ? Trouble hormonal, varicocèle (varice des testicules), obstruction des voies génitales, infection chronique (ex. : prostatite), sévères carences nutritionnelles, traitement médicamenteux… Les causes d'infertilité masculine sont trop nombreuses pour être toutes citées.
L'insuffisance ovarienne est la première cause d'infertilité après l'âge de 35 ans et ne peut être corrigée par une assistance médicale à la procréation, à moins de faire appel à un don d'ovocytes. Elle est détectée par des examens biologiques ou échographiques permettant un comptage folliculaire.
Outre le spermogramme pour évaluer la qualité du sperme, les examens de base comprennent un examen physique pour exclure les problèmes testiculaires ou d'éjaculation. Si des anomalies sont détectées, un bilan hormonal peut être prescrit pour vérifier les niveaux d'hormones sexuelles masculines.
Normalement, le sperme est un peu épais et visqueux. Un sperme liquide n'indique en rien une fertilité masculine altérée ou une durée de vie des spermatozoïdes amoindrie. En revanche, il est vrai qu'un sperme très épais peut gêner la mobilité des spermatozoïdes (asthénospermie) et freiner leur course vers l'ovule.
L'examen qui permet de reconnaître le plus souvent une infertilité masculine, est le spermogramme. Il consiste à examiner au laboratoire les spermatozoïdes contenus dans le sperme et à en évaluer le nombre, leur mobilité, leur morphologie et la présence dans le sperme de cellules en nombre anormal.
Le facteur masculin est directement impliqué dans pratiquement la moitié des cas de stérilité, qui consiste en l'incapacité de concevoir ; alors que nous appelons infertilité la difficulté de l'homme à avoir des enfants, due, dans de nombreux cas, au faible nombre de spermatozoïdes.
Infertilité masculine : solutions
Il peut s'agir de traitements hormonaux ou par antibiotiques (pour lutter contre les infections du système uro-génital). Des corrections chirurgicales sont proposées en cas de problèmes anatomiques : obstruction de voies spermatiques ou rupture de segments.
L'endométriose est l'une des pathologies les plus connues qui affectent actuellement la fertilité des femmes. Le corps expulse naturellement l'endomètre à chaque période. Cependant, il peut parfois être implanté en dehors de l'utérus. Cela provoque des lésions dans l'utérus et peut même obstruer les trompes.
Un minimum de 30 % d'entre eux doivent être en mouvement de progression, et 4 % au moins doivent présenter une forme normale. Le spermogramme est jugé insatisfaisant si les résultats sont en dessous de ces seuils. Lorsque le nombre de spermatozoïdes est inférieur à 20 millions/ml de sperme, on parle d'oligospermie.
Une irrégularité des cycles menstruels. Les femmes infertiles ont bien souvent des cycles anarchiques. Parfois elles n'ovulent pas pendant plusieurs mois, on parle alors de dysovulation. D'autres fois, elles n'ovulent pas du tout, c'est l'anovulation.
Les spermatozoïdes peuvent survivre dans l'appareil reproductif féminin pendant 5 jours et mais l'ovule ne survit pas plus de 24 heures après l'ovulation. La femme peut donc tomber enceinte si elle a des rapports sexuels non protégés soit 5 jours avant l'ovulation soit le jour même de l'ovulation.
L'infertilité est une maladie du système reproducteur masculin ou féminin, définie par l'incapacité d'obtenir une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés.
Parmi les maladies sexuellement transmissibles, celles qui provoquent un taux d'infertilité plus élevé sont la chlamydia, causée par la bactérie Chlamydia trachomatis, et la gonorrhée, causée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae.
L'obésité, souvent accompagnée de sédentarité, est un facteur d'hypofertilité, chez l'homme comme chez la femme avec en plus pour ces dernières des complications obstétricales parfois sévères.
Chez l'homme, des médicaments ou une thérapie comportementale peuvent soigner certains troubles de l'éjaculation et permettre à son couple de concevoir un enfant. S'il y a peu de spermatozoïdes dans le sperme, des hormones peuvent être prescrites pour corriger ce problème ou une chirurgie peut parfois être proposée.
La stérilité est l'incapacité totale pour un individu ou un couple de concevoir naturellement un enfant. Quand il y a une impossibilité totale d'obtenir une grossesse spontanée, il faut alors se tourner vers un traitement de procréation médicalement assistée (PMA), intraconjugale ou par le biais d'un don de gamètes. .
Pour augmenter la production de sperme, il faut privilégier les aliments riches en antioxydants tels que les légumes verts, les fruits, les huiles végétales, les fruits à coque, le thé vert, le chocolat noir et les épices (curry, curcuma, gingembre).
Certains problèmes hormonaux, anatomiques, immunologiques et même des facteurs environnementaux peuvent être à l'origine d'une carence en spermatozoïdes et autres troubles spermatiques.
Privilégier une alimentation riche en nutriments :
Favoriser les graisses riches en oméga 3 telles que les huiles de colza, lin, cameline mais aussi les oléagineux. Les graisses saturées sont également utiles mais attention, dans de bonnes proportions car elles permettent la production d'hormones sexuelles.