D'abord considéré comme adjectif, l'inconscient s'entend d'un individu qui ne possède pas de conscience, mais c'est aussi, toutes choses qui échappent à la conscience. Comme nom désormais, il s'entend du caractère de ce qui n'est plus actuellement conscient, ou qui n'est pas susceptible de le devenir.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
En philosophie, la notion d'inconscient est un concept dont l'usage semble remonter à l'Antiquité et qui peut être entendu en un sens ontologique, comme ce qui dans l'esprit est dépourvu de conscience, ou en un sens gnoséologique, comme ce qui reste inaccessible à la conscience réflexive ou à l'introspection.
Le rôle premier de l'inconscient est de nous maintenir en vie. L'inconscient active chaque seconde toutes nos fonctions vitales (respiration, battement du coeur, système immunitaire…etc…). La fonction de l'inconscient agit sur notre physique. Toutes les actions vitales de notre corps se font naturellement.
Lorsqu'on parle de comportements inconscients, la personne les exécute automatiquement sans s'en rendre compte. Par exemple, lorsque nous respirons. En d'autres occasions, ce terme fait référence à une personne qui agit de manière imprudente, sans mesurer les conséquences de ses actes, ainsi que son risque.
Synonymes de inconscient, inconsciente adjectif
insouciant, fou, irréfléchi, irresponsable, léger, jobastre (région.)
L'inconscient y est représenté comme un lieu clos et mystérieux situé dans le poste de pilotage central de la tête d'un enfant. On peut difficilement faire plus irréaliste : l'inconscient est tout sauf un réduit où nous enfermerions nos pensées indésirables ou nos pulsions secrètes.
« La représentation inconsciente, après le refoulement, subsiste en tant que formation réelle dans le système inconscient », écrit Freud, et la réalité des représentations refoulées se juge à leur activité, en particulier à leur effet d'attraction et donc de déformation du cours des pensées.
Les causes de l'inconscience
- Traumatiques : suite à une chute au sol ou de l'agrès, un choc sur l'agrès… - Médicales : suite à un malaise ou une hypoglycémie - Toxiques (rare) : fuite de gaz, explosion atomique, radioactivité…
La conscience est un état de l'individu qui sait qui il est, où il est, ce qu'il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se trouve. Plus généralement, c'est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses actions. L'inconscient est ce qui échappe à la conscience.
Passée au travers de cette censure, la pulsion inconsciente peut devenir consciente, ce qui ne signifie pas qu'elle le devient effectivement: elle est alors préconsciente, au même titre que tout ce qui est effectivement présent à l'esprit, sans qu'on le remarque de fait.
Vérifiez que la victime respire. Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité. Demandez à quelqu'un d'appeler les secours ; allez chercher de l'aide si vous êtes seul. Vérifiez régulièrement la respiration de la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
Notre inconscient, fruit de notre histoire, cause cachée de nos désirs, de nos comportements et de nos malaises, nous échappe. Pourtant, c'est un ami. Il nous dit qui nous sommes, pointe nos difficultés et nous permet d'être plus indulgent avec nous-même. D'où la nécessité de savoir l'écouter.
La notion de « limite » trouve sa genèse dans l'inconscient à partir de l'expérience de la perte de jouissance de l'objet, cette perte instaure un bord entre le moi et le monde extérieur et elle crée un espace subjectif qui sera celui de la pensée et par conséquent du jugement et de la représentation.
L'inconscient dans le discours analytique
Il suffit de lire Freud : ses trois grands ouvrages des années 1900 en détaillent les premiers signes, rêve, lapsus et acte manqué, sans oublier encore leurs affinités avec le mot d'esprit.
L'inconscient n'est pas le non conscient : mes souvenirs ne sont pas tous actuellement présents à ma conscience, mais ils sont disponibles (c'est le préconscient). L'inconscient forme un système indépendant qui ne peut pas devenir conscient sur une simple injonction du sujet parce qu'il a été refoulé.
Certes, "dans l'inconscient, il y a tout ce qui nous gêne et que nous refoulons, enfouissons, mais également l'infini trésor de notre potentiel" rappelle le psychanalyste Saverio Tomasella. Par définition, l'inconscient relève de tout ce qui n'est pas conscient, et qui nous reste donc à découvrir.
La psychanalyse, comme on peut bien le penser, n'a pas jailli du rocher, ni n'est tombée du ciel, elle se rattache à quelque chose d'antérieur qu'elle prolonge, elle part d'incitations qu'elle retravaille.
Appliqué à la conscience et à ses « données », l'adjectif « lacunaire » signifie alors que notre conscience ne nous donne pas tout ce qui serait requis pour la compréhension de ce qu'elle nous donne, et qu'il nous faut souvent, par exemple, intercaler une foule de raisonnements que nous n'avons jamais eu l'impression ...
Qui a une pleine et claire connaissance de ce qu'il fait ou éprouve, de l'existence ou de la réalité de quelque chose : Être conscient du danger. 2. Qui est fait en toute conscience, en connaissance de cause, sciemment : Un geste conscient. 3.
Une victime est inconsciente quand elle ne répond pas et ne réagit pas aux questions, reste immobile mais respire lors de l'examen.
C'est dans l'hypothalamus, par exemple, que les sentiments de soif, de faim, et de satiété prennent naissance. Pour les désirs en général (conscients ou inconscients), c'est moins clair. Quant à l'inconscient, il existe bien un lieu où il s'exprime : le rêve.