Comme la plupart des philosophes des Lumières, Voltaire n'était donc pas athée, mais déiste. Pour lui, les hommes ne pouvaient pas communiquer avec ce Dieu organisateur de l'univers. Il rejetait toute religion révélée.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
L'usage philosophique a retenu cette distinction: le déisme équivaut à une croyance en Dieu qui reste volontairement imprécise (...); le théisme accorde à la raison le pouvoir de démontrer l'existence de Dieu et de déterminer sa nature créatrice par analogie avec la nature créée (Encyclop. univ. t.
Les déistes pensent que ce Dieu créateur ne peut s'être exclusivement révélé à aucune religion existante. Pour eux on ne peut déterminer ce Dieu. Voltaire et Jean-Jacques Rousseau se sont affirmés comme déistes (ou plutôt théistes), comme une grande partie des philosophes du siècle des Lumières au XVIIIe siècle.
S'il militait contre le fanatisme religieux, Voltaire était loin d'être athée. Ce n'est pas un hasard si l'une de ses déclarations préférées était sa maxime : «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer».
Voltaire a estimé que l'État devrait avoir une religion officielle, les autres devant seulement être tolérées. Il lutte cependant contre la persécution des mécréants et des croyants d'autres religions, à commencer par les protestants. Voltaire combat pour la défense des victimes du fanatisme religieux.
Doctrine qui reconnaît l'existence d'un Dieu, mais seulement tel que la raison ou un sentiment commun peuvent l'appréhender. Le déisme s'oppose donc aux religions instituées, à leurs dogmes et leurs rites, en tant qu'elles se fondent sur la révélation d'un Dieu personnel.
Comme la plupart des philosophes des Lumières, Voltaire n'était donc pas athée, mais déiste. Pour lui, les hommes ne pouvaient pas communiquer avec ce Dieu organisateur de l'univers. Il rejetait toute religion révélée.
Voltaire, contacté par la famille, publie en 1763 une de ses œuvres majeures : Le Traité sur la tolérance. Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
François-Marie Arouet, mieux connu sous le nom de Voltaire, est né le 21 novembre 1694 à Paris, et mort dans cette même ville le 30 mai 1778. Écrivain, dramaturge, poète, homme d'affaires, c'est surtout le plus connu des philosophes des Lumières, soit le courant de pensée qui marqua de son empreinte le XVIIIème siècle.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Le conflit va aller crescendo à coup de lettres incendiaires jusqu'au reproche fait par Voltaire à Rousseau d'avoir abandonné les cinq enfants qu'il aurait eus avec Thérèse Levasseur. Meurtri et de plus en plus isolé, Jean-Jacques va s'expliquer en écrivant les Confessions.
Il prit pour sa devise: malheur est bon à quelque chose. Combien d'honnêtes gens dans le monde ont pu dire: malheur n'est bon à rien!
Nietzsche ne dit pas : « il n'y a pas de Dieu ». Il ne dit pas davantage : « je ne crois pas en Dieu ». Il dit : « Dieu est mort » ; il n'a plus de signification, il a disparu de la conscience des hommes. Et pour Nietzsche il en est bien ainsi, car ce n'est que de la sorte que l'homme peut vraiment devenir libre.
Nietzsche, qui définit l'homme comme « fabricateur de dieux » est, avant tout, un critique de l'idolâtrie qui peut prendre bien d'autres formes que celle de la religion. Le christianisme est, selon lui, à l'origine de sa propre « euthanasie » qui résulte d'une contradiction entre sa morale de probité et le dogme.
Le déisme, qui postule un être transcendant — un « dieu » indéfinissable — qui n'interagit pas avec le monde, tout en restant à l'écart de toute religion révélée et ritualisée. Même s'il peut considérer que la vérité sur cet être transcendant est inconnaissable, le déisme prend position en faveur de son existence.
Le philosophe Friedrich Nietzsche (1844-1900) est célèbre pour ses aphorismes et ses courtes phrases percutantes : "Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou", "Dieu est mort", "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort", "Deviens ce que tu es"…
ATHÉE : Définition de ATHÉE.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non.
L'animisme se rencontre « en Amazonie, dans l'aire arctique et circumpolaire ou dans les forêts de l'Asie du Sud-Est » ( p. 189), chez les Pygmées, les Dogon de Tireli au Mali, en Nouvelle-Calédonie.
Il diffuse ses idées philosophiques à travers des poèmes, des contes (Candide, Micromégas, L'Ingénu, Zadig), des essais historiques (Le Siècle de Louis XIV), des pièces de théâtre, ou encore via son Dictionnaire philosophique.
Le concept de déisme voltairien conduit à l'idée que même si les différentes religions servent Dieu différemment, ce qui est essentiel et iden- tique pour tous est de croire à Dieu, à un être supérieur. Voltaire souligne aussi que les formes des cultes ne sont pas si importantes.
Voltaire use d'ironie pour faire une critique de la noblesse. Le nom de famille du baron est ridicule : "Thunder-ten-tronckh". Les sonorités sont dures, il y a un côté grotesque, des sonorités anglaises aussi. La raison pour laquelle la famille est noble est absurde : "car son château avait une porte et des fenêtres".
Voltaire est l'un des philosophes des lumières les plus célèbres. Il s'engage dans la défense de la justice et de la tolérance religieuse. De Versailles à la Bastille, de la Prusse à l'Angleterre, il est en contact avec les plus grands penseurs et savants du XVIII e siècle.