Voltaire est un nom de plume : François-Marie Arouet naît en 1694 à Paris, où il meurt en 1778. Il prend ce surnom par anagramme avec son nom en latin : AROVET LI (Arouet Le Jeune : u et v, i et j sont les mêmes lettres en latin).
En 1718, François-Marie Arouet, tout juste sorti de prison, choisit le pseudonyme de Voltaire. Ce nom lui permet de prendre ses distances par rapport à son père, mais aussi de faire oublier son passé. De plus, Arouet est un homophone de l'expression « à rouer ».
1.2.
Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
Voltaire est l'un des philosophes des lumières les plus célèbres. Il s'engage dans la défense de la justice et de la tolérance religieuse. De Versailles à la Bastille, de la Prusse à l'Angleterre, il est en contact avec les plus grands penseurs et savants du XVIII e siècle.
L'hypothèse la plus répandue est que Voltaire s'est appuyé sur son vrai nom de baptême, François-Marie Arouet, pour choisir son pseudonyme. On le nomme en effet Arouet Le Jeune, qu'il écrit "Arouet LJ". En latin, cela s'écrit "AROVET LI".
Une dernière anagramme le montre : « O Alte Vir » – en latin alte vir signifie à peu près « grand homme » – donne « Voltaire ».
Voltaire devient célèbre à 24 ans grâce au succès de sa tragédie Œdipe (1718).
Voltaire est un poète, écrivain, dramaturge, historien et philosophe français né le 21 novembre 1694 et décédé le 30 mai 1778. Auteur des Lettres philosophiques et de Candide ou l'Optimisme, c'est aussi un grand humaniste qui s'est battu toute sa vie contre le fanatisme religieux et la liberté d'opinion.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions. Calas est réhabilité en 1765.
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
Comme la plupart des philosophes des Lumières, Voltaire n'était donc pas athée, mais déiste. Pour lui, les hommes ne pouvaient pas communiquer avec ce Dieu organisateur de l'univers. Il rejetait toute religion révélée.
Dans Candide, la réflexion porte sur l'existence du mal et les conditions du bonheur. Les thèses optimistes et pessimistes s'affrontent par l'intermédiaire du leibnizien (philosophe qui pense que tout doit se produire quoiqu'il se passe, que tout se produit par Dieu) Pangloss et du manichéen Martin.
Analyse : texte engagé et emblématique de l'œuvre de Voltaire dans lequel il dénonce l'esclavage, l'hypocrisie, la guerre et remet en cause la philosophie de l'optimisme du XVIIe siècle.
Candide retrouve finalement Cunégonde et choisit de vivre une vie simple, concluant que « il faut cultiver notre jardin ». Quel est le message de Candide de Voltaire ? Candide est une critique satirique de la philosophie de l'optimisme incarnée par le personnage de Pangloss.
Mais l'utopie sert à l'auteur à développer une critique. Par contraste la perfection du monde de l'Eldorado vient souligner l'ampleur du mal qui ravage et ronge le monde, elle montre les défauts de la société contemporaine de Voltaire.
Voltaire avait de bonnes relations avec la plupart de ses philosophes contemporains (d'Alembert, Diderot…). Mais, parmi eux, Jean-Jacques Rousseau, qu'il n'appréciait pas beaucoup.
L'écrivain engagé qu'est Voltaire est bien connu pour son combat contre l'intolérance religieuse ; quoique déiste, il reste, par nature, férocement anticlérical. Son expression "l'Infâme" qui désigne la religion a été exhumée de ses derniers écrits personnels, après son décès.
Voltaire est un écrivain et philosophe du XVIIIe siècle. De son vrai nom Arouet le Jeune, il adopte le pseudonyme Voltaire en faisant un anagramme avec son nom : il transforme le « j » de « jeune » en « i » et le « u » de « Arouet » en « v ».
Ils s'opposent à propos de la société et de la religion. Voltaire croit à l'échange, au progrès quantitatif, garant du progrès moral. Rousseau s'inquiète d'une société fondée sur la course au profit et au chiffre ; il récuse la confusion de l'augmentation et du progrès.
Il faut préciser qu'au XVIIIe siècle, il existait une forte censure : les écrivains qui critiquaient le pouvoir risquaient la prison, l'exil ou même la mort. L'écrivain François Marie Arouet a justement été envoyé en prison à la Bastille pendant un an. A sa sortie, il décida de prendre un pseudonyme : Voltaire.
Voltaire le conteur
Voltaire le philosophe est l'esprit le mieux connu parce que ses contes philosophiques se mettent au diapason de sa pensée, et ce sont ces écrits-là que le grand public connaît le mieux. A contrario, ils étaient considérés comme des œuvres mineures par ses contemporains.
Une anagramme peut-être qualifiée de belle si elle est parfaite (respect des accents, tirets, etc) et/ou si elle implique un lien sémantique entre les deux mots (exemples : niche/chien, soigneur/guérison, récit/écrit, guêpier/piégeur, engrais/graines, etc).
Voltaire croit en Dieu, mais il ne croit ni en Jésus ni en Marie. Il lutte contre les églises, la superstition et le fanatisme religieux. Voltaire n'aime pas la Bible qu'il considère comme n'importe quel autre texte et pense qu'elle est remplie de fables stupides.