Mais dans tous les cas, le traitement est uniquement symptomatique car il n'empêche pas le fibrome de pousser. Le but est d'empêcher la muqueuse utérine de pousser de façon exubérante et de provoquer des règles trop abondantes.
Quand les fibromes utérins deviennent trop handicapants, une chirurgie s'impose. L'une des opérations les plus courantes est l'hystéroscopie. Reportage. Depuis plusieurs semaines, cette patiente souffre de fatigue et de règles abondantes.
"Les fibromes sont bénins au sens où ils ne sont jamais un cancer. Mais les fibromes peuvent être embêtants s'ils entraînent des complications comme une hémorragie interne. Il s'agit d'une tumeur bénigne mais qui peut se révéler dangereuse du fait de son volume, de sa vascularisation..."
On ne traite que les fibromes très volumineux ou qui entraînent des symptômes (règles abondantes, saignements entre les règles, difficultés à uriner ou douleurs). Pour les fibromes asymptomatiques, une surveillance par échographie suffit.
Parfois, les fibromes volumineux sont responsables d'un gonflement abdominal. Les fibromes pédiculés peuvent se tordre, bloquant ainsi l'apport sanguin, et provoquer une douleur intense. En général, en cas de croissance ou d'évolution maligne, ils provoquent une compression ou des douleurs.
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
Le chirurgien pratique une incision horizontale en bas du ventre comme pour une césarienne. Dans certaines conditions, l'abord de l'utérus peut être réalisé par cœlioscopie. L'intervention comporte une incision de la paroi de l'utérus, l'ablation du (ou des) fibrome(s) et la fermeture de la paroi de l'utérus.
Le fibrome intra-cavitaire, appelé également fibrome sous-muqueux, peut être responsable de fausses couches. Ce fibrome peut être responsable de fausses couches surtout lorsque la partie du fibrome, située dans la cavité utérine est majoritaire.
La cause exacte des fibromes est inconnue, mais les hormones et les facteurs de croissance semblent jouer un rôle. La croissance des fibromes dépend de la présence de l'œstrogène et de la progestérone.
Actuellement, aucun traitement médical ne fait disparaître définitivement les fibromes de l'utérus. Toutefois, certains médicaments peuvent réduire les symptômes. Lorsque ces symptômes sont importants (hémorragies, infertilité...), un traitement chirurgical peut aussi être envisagé.
Constitués de cellules musculaires lisses, de taille plus ou moins importante et arrondie, certains fibromes utérins peuvent atteindre la taille d'un melon. Un gros fibrome utérin peut entraîner une augmentation de la taille de l'utérus comparable à celui d'une femme enceinte de six ou sept mois.
Aussi il est recommandé d'adopter une alimentation faible en gras: viande rouge, charcuteries, friture, panure, sauces grasses, crème, crème sure, vinaigrette crémeuse, beurre, margarine, saindoux, suif, shortening, pâtisseries, beignes, croissants, tartes, gâteaux, brioches, chocolats, fromages à plus de 20 % m.g.
Un fibrome peut être unique ou multiple (allant jusqu'à plusieurs dizaines de fibromes). La taille des fibromes est variable. Elle peut aller de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. De même, leur poids peut varier de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
La présence et la nature des symptômes dépendent du nombre de fibromes, de leur taille et de leur emplacement dans l'utérus. Lorsqu'ils se manifestent, les symptômes peuvent comprendre : saignement vaginal anormal. besoin d'uriner souvent (mictions fréquentes)
Les fibromes peuvent grossir au point que leur approvisionnement en sang devient insuffisant et ainsi dégénérer. La dégénérescence est décrite comme hyaline, myxoïde, calcifiée, kystique, grasse, rouge (habituellement seulement pendant la grossesse), ou nécrotique.
Les fibromes se développent chez 20 à 50 % des femmes en âge de procréer et sont plus fréquents à partir de 35 ans. L'apparition d'un fibrome peut cependant survenir avant l'âge de 35 ans et son évolution peut être plus ou moins lente.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
Des problèmes intestinaux : le fibrome qui comprime le rectum peut causer de la constipation. Des douleurs lors des rapports sexuels. Des douleurs dans le bas du ventre et du dos. Un gonflement au niveau du bas-ventre.
Le fibrome est une tumeur bénigne, une « boule » de fibres musculaires, non cancéreuse, qui se développe dans l'utérus, il s'agit de la tumeur la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer1.
Également appelée embolisation des artères utérines, l'embolisation des fibromes est un traitement mini-invasif qui constitue une alternative aux traitements chirurgicaux et à l'hystérectomie. Ce traitement consiste à injecter des micro-billes dans les vaisseaux irriguant le fibrome afin d'entraîner sa destruction.
Environ un mois d'arrêt est nécessaire après une ablation de l'utérus. De manière générale, il faut un délai compris entre 6 et 8 semaines pour se rétablir complètement. Après une hystérectomie, une sonde urinaire est mise en place pendant 24 heures et son retrait est indolore.
les fibromes utérins; l'adénomyose, aussi appelée endométriose de l'utérus; parfois recommandée dans le traitement chirurgical des descentes d'organes ou prolapsus; les cancers gynécologiques : le cancer du col de l'utérus, le cancer du corps de l'utérus et le cancer de l'ovaire.
La principale conséquence de l'hystérectomie sera l'absence de règles et l'absence de possibilité de grossesse. Si vous n'êtes pas ménopausée et que les ovaires sont laissés en place, leur fonction persistera jusqu'à la ménopause naturelle.