La résection, soit le retrait par chirurgie d'une partie des pou- mons, est indiquée pour traiter certaines pathologies comme les tumeurs, les infections ou l'emphysème. Elle est aussi utilisée à des fins diagnostiques, notamment en cas de maladies inflamma- toires ou de nodule pulmonaire suspect.
L'intervention est réalisée par une incision de la paroi latérale du thorax, d'environ 10 cm de longueur, sans enlever de côtes. Les suites sont un peu plus douloureuses qu'après thoracoscopie et l'hospitalisation est comprise entre 3 et 8 jours.
En cas de nodule pulmonaire suspect, une intervention chirurgicale est envisagée. Elle consiste à retirer le nodule. En cas de développement cancéreux, une résection plus étendue peut être réalisée.
Les nodules pulmonaires sont causés par du tissu cicatriciel, d'anciennes infections, une inflammation ou l'inhalation de substances nocives comme le tabac, l'amiante ou le radon. Chez certaines personnes, la raison pour laquelle des nodules apparaissent reste inconnue.
Les contours sont alors irréguliers et épais à l'imagerie, ce qui suggèrent une malignité. On considère que 95% des nodules avec une paroi inferieure a 5 mm sont bénins et 84% des nodule excavés avec une paroi supérieure a 15 mm sont malins.
Elles peuvent avoir des causes très variées : Infections virales ou bactériennes. Inflammation. Abcès.
Un nodule au sein peut être bénin (non cancéreux) ou malin (cancer). Le cancer peut être de type localisé appelé in situ ou être de type infiltrant. Vous trouverez dans la section « Types de cancer du sein » d'autres informations sur les différents types de cancer du sein.
La technique d'exploration recommandée pour la recherche et le suivi des nodules pulmonaires est la TDM haute résolution (épaisseur de coupe < 2 mm) volumique sans opacification en inspiration et décubitus. Le produit dose longueur (PDL) doit être < 150 mGy.cm.
À l'image des kystes, des polypes ou des tumeurs, on distingue deux types de nodules : les nodules bénins, qui ne sont pas cancéreux ; les nodules malins, qui signent un cancer.
Les nodules pulmonaires sont souvent bénins lorsqu'ils accompagnent certaines pneumopathies telles qu'une fibrose pulmonaire, une infection (histoplasmose, échinococcose, etc.) ou une tuberculose.
Un nodule au poumon est une « tâche » anormale dans le poumon. Il peut être unique ou multiple, isolé ou associé à d'autres anomalies (ganglions anormaux, épanchement de la plèvre).
S'il fixe, on l'appelle alors nodule chaud. Il est généralement bénin lorsqu'il est chaud et correspond alors à un foyer dans la thyroïde où il y a un excès d'activité. C'est ce qu'on appelle une hyperthyroïdie. S'il est froid, dans 20 % des cas, il sera malin.
- L'adénome est une tumeur bénigne composée de cellules proches de celles du tissu normal. Pour le différencier d'un nodule cancéreux, il faut réaliser une biopsie (ponction et analyse du nodule). - Le kyste, rempli de liquide, est le plus souvent bénin.
La chirurgie, lorsqu'elle est possible, reste le principal traitement du cancer du poumon. Elle a pour objectif d'enlever la tumeur dans sa totalité. Pour y parvenir, les chirurgiens procèdent à l'ablation du ou des lobes atteints (lobectomie, bilobectomie) ou de la totalité du poumon (pneumectomie).
Le poumon droit est plus gros que le poumon gauche, pour deux raisons, qui dépendent toutes les deux l'une de l'autre : Le poumon droit possède trois lobes, comparé au poumon gauche qui en possède deux.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Il touche davantage les hommes que les femmes (66 % d'hommes et 34 % de femmes). Son incidence est stable depuis 1980 chez l'homme mais en progression chez la femme du fait de l'augmentation du tabagisme féminin. Il peut atteindre des sujets jeunes (moins de 40 ans) car le tabac est parfois initié dès l'adolescence.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Le traitement des nodules thyroïdiens bénins inclut la thérapie aux hormones thyroïdiennes, la chirurgie, la thérapie à l'iode radioactif, la thérapie par injection percutanée d'éthanol et le traitement au laser ou le traitement par radiofréquence pour rétrécir les nodules.
Formation anormale, généralement arrondie et de petite taille, cancéreuse ou non, dans un organe ou à sa surface.
Il consiste à faire une piqûre entre les côtes, puis de guider l'aiguille au travers du poumon jusqu'à la tâche (sous contrôle visuel au scanner) pour y réaliser des prélèvements. Cet examen permet, dans la majorité des cas, de connaître la nature de l'image sur laquelle votre médecin s'interroge.
La résection cunéiforme (résection wedge)
Cette opération est indiquée pour enlever des nodules pulmonaires d'origine indéterminée (des petites boules anormales), des métastases ou des bulles dans le cadre d'un pneumothorax ou d'un emphysème.
Autrefois, la vitesse de croissance d'un nodule thyroïdien était considérée comme signe de malignité mais on sait aussi que des nodules bénins peuvent grossir, ce qui remet en cause cette assertion.
Un nodule peut contenir des cellules cancéreuses nées au niveau du poumon, cancer primitif du poumon. Il peut s'agir d'une métastase d'un autre organe venue se loger dans le poumon. Mais un nodule peut aussi être quelque chose de bénin. Certains nodules pulmonaires sont bénins."