Savant érudit, il se consacre à l'étude des langues anciennes, traduit de nombreux textes et œuvre au développement de l'enseignement. Il est au cœur d'un réseau d'intellectuels humanistes qu'il entretient par ses nombreux voyages en Europe et par sa très abondante correspondance.
Jusqu'à sa mort, en 1536, Erasme est l'incarnation de l'humanisme. Parce qu'il conseille les princes (notamment Charles Quint), maîtrise les langues anciennes, connaît des auteurs antiques et de la Renaissance, il est finalement appelé « prince des humanistes ».
Érasme était un grand pacifiste et un homme d'érudition. Il considère l'Homme comme un être de culture. "On ne nait pas Homme, dit-il, on le devient par l'éducation et la culture". Sa pédagogie vise plus à améliorer et à rectifier l'éducation qu'il a reçue, l'éducation scolastique.
Sa tolérance, son souci constant d'éduquer, son encyclopédisme, son amour de l'Homme, son pacifisme sont autant de qualités qui ont fait que sa pensée a traversé les siècles. « Père de l'Humanisme, « Prince des Humanistes, « Précepteur de l'Europe » sont autant de titres donnés à sa postérité.
Introduction : L'humanisme est un mouvement de pensée qui s'est développé en Italie pendant la Renaissance . Les humanistes de la Renaissance sont des érudits c'est-à-dire des personnes ayant un grand savoir.
Convaincu de la nécessité que les chrétiens puissent avoir accès à la Parole de Dieu, source de toute l'histoire sacrée, Érasme exige que les Écritures soient portées à la connaissance de tous.
(docs 2,3,5) Les principales activités d'Érasme sont intellectuelles : correspondance avec des humanistes vivant dans d'autres États européens, recherche de textes antiques, constitution d'une bibliothèque, composition de livres (le plus célèbre est l'Éloge de la folie en 1509), édition de textes religieux, promotion ...
Quelles valeurs humanistes Érasme incarne-t-il ? Didier Erasmus de Rotterdam incarne l'idéal humaniste. Savant érudit, il se consacre à l'étude des langues anciennes, traduit de nombreux textes et œuvre au développement de l'enseignement.
Selon lui, l'éducation doit favoriser l'apprentissage des modèles antiques, grecs et romains. Il souhaite former les élèves de telle manière qu'ils deviennent les meilleurs citoyens possible.
La mission de l'Européen
Erasme est l'ennemi de la guerre et des fanatismes. Il souhaite dépasser les instincts égoïstes, vengeurs et violents des hommes et des nations par la conciliation et la compréhension mutuelle. Stefan Zweig écrit son Erasme en 1934, confronté à la montée de l'hitlérisme.
Les trois piliers de la morale humaniste sont […] la reconnaissance d'une dignité égale à tous les membres de l'espèce, l'élévation de l'être humain particulier autre que moi en but ultime de mon action, enfin la préférence pour l'acte librement choisi sur celui accompli sous la contrainte.
L'humanisme est un mouvement littéraire et artistique né en Italie au XVIe siècle avec le poète Pétrarque.
Savant érudit, il se consacre à l'étude des langues anciennes, traduit de nombreux textes et œuvre au développement de l'enseignement. Il est au cœur d'un réseau d'intellectuels humanistes qu'il entretient par ses nombreux voyages en Europe et par sa très abondante correspondance.
Érasme est très affecté par l'exécution sur l'échafaud de son grand ami Thomas More, en août 1535 . « Dans l'exécution de More je meurs moi-même un peu », écrit-il à un ami. « Nous étions deux amis ayant une seule âme entre nous ». Lui-même meurt dans la nuit du 11 au 12 juillet 1536 .
4) Il semble qu'Erasme pense plus particulièrement aux jeunes enfants qui en sont au début de leur apprentissage. Mais on peut raisonnablement penser qu'apprendre dans la joie et le jeu n'est pas incompatible avec la complexité de cours destinés à des élèves plus grands.
Malgré le fait qu'il soit un prêtre, Érasme dénonce les idées de l'Église qui est corrompue, selon lui. Il est principalement connu pour ses différents ouvrages : Éloge de la folie, Adages et Colloques et pour avoir contribué à la diffusion des idées humanistes lors de ses nombreux voyages un peu partout en Europe.
Érasme la critique car il dit que les codes de la langue se perdent, comme les codes d'écriture. Il critique aussi la façon d'enseigner l'éducation. Il dit également que les maîtres doivent être intéressants et captivants pour leurs élèves.
Comment Erasme a-t-il contribué à diffuser la pensée humaniste en dehors de ses voyages ? Il a écrit de nombreux livres. Il a donné des conférences à l'Université. Il a écrit des lettres à de nombreux correspondants.
— L'enseignement transmet une tradition et des valeurs qui transcendent une époque particulière. À l'école, chaque nouvelle génération recueille l'héritage de connaissances et de vertus intellectuelles et morales que lui lègue la civilisation humaine ; l'enfant s'y forme aussi en vue de la société de demain.
Leur besoin de connaître, d'apprendre et de comprendre, leur soif de connaissances vont les mener à redécouvrir l'héritage scientifique, littéraire, philosophique et artistique des anciens Grecs. Ils vont assimiler leurs découvertes et les réexprimer en une explosion de couleurs, de beautés et de passions humaines...
Quel élément prouve qu'Erasme a été reconnu comme un grand humaniste de son vivant ? Il a été surnommé « Prince des Humanistes ». Il a été anobli et est devenu prince. Il a épousé une princesse.
Humaniste = qui a trait aux humanités, à la connaissance des langues et des littératures anciennes ; qui privilégie l'homme et les valeurs humaines. Humanitaire = qui vise à améliorer la condition des hommes.
l'homme de vaincre en lui l'animalité et donc de réaliser son essence vraiment humaine, pour Érasme tout au contraire la guerre est une perversion de la nature humaine. La politique d'Érasme repose en effet sur une philosophie, ou du moins une certaine conception de l'homme.
Il souhaite ainsi rendre les enseignements du Christ plus exacts et accessibles. Comme il n'est pas théologien, il est censuré par l'Église, et ses détracteurs l'accusent de réformisme, bien qu'il soit fervent catholique. La pensée d'Érasme a inspiré Thomas More, son ami proche, de même que Rabelais et maints autres.
Outre ses nombreuses traductions d'œuvres d'auteurs antiques, Érasme étudia l'histoire de l'Église chrétienne, ses pères fondateurs et les textes du Nouveau Testament. En 1516, il publia sa traduction latine et grecque du Nouveau Testament (Novum instrumentum), accompagnée de notes de commentaires.