Le massage cardiaque est le geste de réanimation à pratiquer sur une victime d'un arrêt cardiaque en attendant la mise en place d'un défibrillateur. Il a pour but de réalimenter en oxygène les organes de la victime tels que le cerveau, les poumons mais surtout le cœur lui-même.
Le massage cardiaque est uniquement préconisé si la victime ne respire pas, ou de manière anormale. Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Non, la réanimation cardio-pulmonaire (RCP ou massage cardiaque) permet au sang d'être alimenté en oxygène mais ne peut rétablir le rythme électrique et de fait l'efficacité du cœur.
Les compressions thoraciques permettent de faire circuler l'oxygène se trouvant déjà dans l'organisme dans la victime. Ainsi, les compressions thoraciques seules conviennent aux adultes qui s'effondrent subitement.
En absence de pouls, le massage cardiaque s'arrête lorsque les secours arrivent et prennent le relais. Le plus souvent, les secours vont pratiquer une défibrillation cardiaque à l'aide d'un défibrillateur.
Complications du massage cardiaque
Une complication fréquente est la régurgitation, suivie de l'inhalation du contenu gastrique, entraînant une pneumonie par inhalation.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Le bouche à bouche est une technique du secourisme pour insuffler de l'oxygène à une personne qui est en arrêt cardio-respiratoire. On parle également de ventilation artificielle.
Placez vos mains, l'une sur l'autre, au milieu du thorax. Vos bras doivent être tendus et les épaules positionnées au-dessus de la poitrine de la victime. Comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm. Appuyez avec l'ensemble de votre corps et pas seulement avec vos bras et vos mains.
Les études montrent que la réalisation continue des compressions thoraciques est essentielle pour la survie et les interrompre pour des insufflations de secours pourrait augmenter le risque de décès.
Pour un massage cardiaque efficace chez l'adulte, réalisez des compressions thoraciques de 5 centimètres de profondeur, sur un sol dur et à un rythme de 100 compressions par minute. Laissez le thorax reprendre sa forme initiale entre chaque compression, sans décoller vos mains, pour une meilleure efficacité.
Pratiquer 100 compressions par minute, par séquences de 30.
Pour cela, il faut se placer à genoux à côté de la victime et positionner ses mains l'une sur l'autre. Il faut ensuite appuyer de tout son corps sur son thorax et enfoncer ses mains de 5 à 6 centimètres, en remontant entre chaque compression.
La durée de la compression doit être égale à celle du relâchement de la pression de la poitrine. Effectuez 30 compressions thoraciques à une fréquence de 100 par minute, soit environ 2 compressions par seconde. Pratiquez ensuite 2 insufflations par la technique du bouche-à-bouche.
L'arrêt cardiorespiratoire (AC) est un problème d'origine électrique qui se manifeste par un rythme cardiaque extrêmement rapide et irrégulier : c'est la fibrillation ventriculaire (cavité inférieure du cœur). Lors d'une fibrillation, la contraction anarchique du cœur ne permet plus de pomper le sang correctement.
Appliquez votre bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime, en appuyant pour éviter toute fuite d'air. Soufflez sans forcer (1 seconde). La poitrine de la victime doit se soulever. Si elle ne se soulève pas, vérifiez que la tête est bien penchée vers l'arrière, que rien ne vient obstruer la bouche.
Réanimation cardio-pulmonaire (RCP) - Compressions thoraciques : comment faire ? - Fiches santé et conseils médicaux.
Les bons gestes à retenir
Faire alerter les secours et réclamer un D.A.E. 4. Pratiquer immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire en répétant des cycles de 30 compressions thoraciques / 2 insufflations.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
Victime consciente :
Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.
On parle alors d'une survie : d'un an pour 92 %
Appeler le 15, le SAMU, pour prévenir les secours. Commencer immédiatement le massage cardiaque. Si d'autres personnes sont présentes, leur demander de s'informer : un défibrillateur est-il disponible à proximité ? Si oui, aller le chercher aussi vite que possible.
Un arrêt cardio-respiratoire ou arrêt cardio-ventilatoire, plus communément appelé arrêt cardiaque, mais également mort subite de l'adulte peut être provoqué par un infarctus du myocarde, un traumatisme, une asphyxie, une noyade, une hypothermie ou une électrocution.