Le rôle des faux bourdons consiste uniquement à féconder la reine : ils ne participent à aucune autre activité de la ruche. Ils n'arrivent même pas à se nourrir étant donné qu'ils ne peuvent pas butiner les fleurs : ils sont obligés de piller le miel de la ruche, certains apiculteurs les piègent à cause de cela.
Le faux-bourdon est donc l'appellation de l'abeille mâle qui peut se justifier par ses caractéristiques physiques qui diffèrent de celles de l'abeille ouvrière (la femelle). Tout d'abord, le volume de son corps est plus conséquent que celui des abeilles ouvrières.
Le bourdon est plus gros que le faux-bourdon, le mâle de l'abeille. La confusion entre le bourdon et le mâle de l'abeille vient du fait que ce dernier est nommé faux-bourdon. Chez l'abeille domestique, le faux-bourdon est de taille supérieure par rapport aux ouvrières, les larves évoluant dans des alvéoles plus grandes ...
Né d'un ovule non fécondé, le mâle de l'abeille est également appelé faux bourdon. Considéré parfois comme un parasite, le faux bourdon joue un rôle primordial dans le rôle de « porteur de gènes ».
Les autres rentreront à la ruche ; ils pourront rentrer dans n'importe quelle ruche et y seront acceptés, contrairement aux ouvrières qui sont inféodées à leur ruche. Les faux bourdons ne butinent pas, ne nettoient pas, ne peuvent pas défendre la ruche contre les envahisseurs. En revanche, ils mangent du miel.
Les bourdons sont d'excellents pollinisateurs notamment dans les zones plus fraiches du territoire. Et puis, leur corps poilu se charge de pollen très facilement qui sera répandu involontairement au gré des fleurs visitées : ils jouent donc un rôle essentiel pour la biodiversité.
Prédateurs. L'un de ses prédateurs dans le milieu naturel est la bondrée apivore. Des campagnols pillent ses nids. Il est également parasité par des acariens.
La reine est la plus grosse des abeilles.
Elle ne s'accouple qu'une seule fois dans sa vie avec des mâles d'une autre colonie, au cours d'un vol nuptial.
Les bourdons sont beaucoup moins agressifs que les abeilles. Ils n'attaquent généralement pas les humains, sauf si leur vie est menacée. Contrairement aux abeilles, le dard du bourdon ne s'arrache pas lorsqu'il pique. Il ne mourra pas suite à une piqure contrairement à l'abeille domestique.
Ils sont les plus importants pollinisateurs
De nouvelles colonies se forment chaque année, car seule la reine passe l'hiver, au printemps elle cherche un endroit pour faire son nid. Les bourdons se nourrissent de nectar et de pollen. Ils sont les plus importants pollinisateurs pour garantir la diversité des plantes.
Il s'agit d'une période ou les abeilles n'ont pas rentrer assez de pollen suite a la pluie ou au vent , les abeilles n'ont pas pu sortir , les ruches sont en pleine croissance , il leur faut donc des protéines qu'elles trouvent dans les larves , rien de plus .
Les bourdons ne sont pas d'un naturel dangereux dans la mesure où ils ne sont pas agressifs et ne cherchent que le pollen des fleurs. En outre, leur piqûre n'a pas de conséquences particulières, si ce n'est une douleur similaire à celle des autres insectes de ce type, comme les guêpes ou les abeilles.
Première chose à savoir : toutes les abeilles ne piquent pas. Seules les abeilles femelles peuvent piquer. Les abeilles mâles, ou faux bourdons, n'ont pas de dard et ne peuvent donc pas piquer.
La reine (abeille femelle fertile)
Seul individu fertile de la ruche, la reine est capable de pondre jusqu'à 2000 œufs par jour. Par la diffusion de signaux olfactifs (phéromones), elle "dirige" le travail des ouvrières. Une reine de bonne qualité est donc essentielle pour avoir des colonies fortes et productives.
La guêpe sociale femelle fécondée (la reine) ne dépasse pas 1 an d'âge. Ses ouvrières stériles, elles, vivent en moyenne 22 jours, deux fois moins que les mâles, qui parviennent à vivre 6 semaines.
Un faux bourdon (parfois appelé aussi abeillaud ou bourdon), est le mâle de l'abeille.
Les mâles sont assez facile à différencier des femelles. Ils présentent deux taches jaunes à l'extrémité ventrale de l'abdomen (sternites), ces deux derniers segments ont une échancrure, ils n'ont pas d'aiguillon, organe dérivé de l'ovipositeur servant à la ponte.
La guêpe est plus agressive que l'abeille et peut piquer plusieurs fois à intervalles rapprochées. Son dard est rétractable et lisse, il ne s'accroche pas quand il pénètre dans la peau, il n'y a donc aucun risque de mort après la piqûre. Seule la femelle pique car son dard fait partie de son appareil de reproduction.
La fin d'une reine
À partir d'un certain âge, la reine perd le liquide séminal qu'elle avait en réserve. Elle cesse alors de pondre et devient bourdonneuse. Ne pouvant survivre sans une reine féconde, les abeilles se débarrassent d'elle, en cessant de la nourrir, et s'attèlent à choisir une nouvelle reine.
Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Essaimer, c'est le modèle naturel de reproduction des colonies : la reine, accompagnée des butineuses (l'essaim) quitte la ruche pour reconstruire un nouvel habitat ailleurs. C'est un processus bénéfique qui permet la régénération et la multiplication de leur population.
Il peut s'agir d'un arbre creux, d'un ancien terrier dans le sol, ou encore d'une fissure dans un mur, d'une soupente de toit, voire d'un nichoir à oiseaux… Le va-et-vient des ouvrières à l'aube et au crépuscule est une façon de repérer l'emplacement du nid.
Les chercheurs ont observé que les bourdons sont tous rentrés au nid quelques heures avant minuit, et ne sont donc pas restés actifs en permanence. «Nous avons constaté que les bourdons ne tirent pas naturellement parti d'une journée continue, ce qui suggère que la 'pause nocturne' a quelque avantage», explique M.
Vers la fin de l'été, les femelles fertiles adultes et les mâles quittent le nid, s'accouplent. Seules les futures reines fécondées vont alors survivre à l'hiver, abritées dans un terrier au sol, tandis que le reste de la colonie meurt avec l'arrivée du froid.