La pauvreté ainsi définie réduit donc les libertés réelles permettant à un individu de choisir le type de vie qu'il souhaite (A. Sen évoque le concept de « capabilité »). La lutte contre la pauvreté permet donc de favoriser l'égalisation des capabilités.
L'enjeu de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale trouve alors toute son ampleur puisqu'il s'agit de permettre à tout un chacun, quelle que soit sa position initiale, de participer, en donnant et recevant comme artisan d'un avenir commun, voulu comme bon pour tous, et non pas seulement de tenter de faire ...
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
La stratégie nationale de prévention et d'action contre la pauvreté a pour ambition d'agir contre les inégalités de destin et de permettre une égalité des chances réelles. Pour ce faire, 8,5 milliards d'euros sont consacrés à cette stratégie ambitieuse dont les maitres-mots sont "prévention" et "accompagnement".
L'éducation réduit la pauvreté, à condition d'avoir un enseignement équitable et de qualité Pour que l'éducation participe à la réduction des inégalités, elle doit aussi favoriser l'égalité des chances.
À compter du début des années 90, elle a défini des buts pour lutter contre les différentes formes de pauvreté et réduire son ampleur et s'est fixé des objectifs, dans l'optique d'augmenter les taux de scolarisation, de favoriser l'égalité entre hommes et femmes, de diminuer les taux de mortalité infantile et ...
On observe chez les enfants pauvres une forte incidence de bébés de petits poids, d'accidents, d'infections, de troubles de l'ouie et de la vue, d'handicaps per- manents (Starfield et Egbuonu, 1982). Leur taux de mortalité est plus élevé que celui des autres enfants.
L'accroissement de la productivité des petits exploitants, en particulier les producteurs de cultures de base mais aussi les autres producteurs et les éleveurs, peut aider les Africains pauvres à tirer parti du système alimentaire, augmenter leurs revenus et satisfaire la demande des citadins pour des produits ...
Les personnes qui peuvent à peine se nourrir et se loger ne peuvent tout simplement pas envisager de telles dépenses. Quand les gens sont exclus de la société, ne sont pas bien instruits et présentent une incidence élevée de maladie, cela a des répercussions néfastes sur la société.
La vision libérale considère la pauvreté comme étant l'incapacité ou l'impossibilité pour un individu d'accéder comme les autres à l'épanouissement et à la satisfaction de ses besoins fondamentaux, souvent pour des causes relevant de la volonté ou de la capacité de l'individu lui-même.
Une stratégie de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale doit prendre en compte trois idées force : le renforcement de l'accès aux droits, le développement de politiques multidimensionnelles, la promotion de la participation des personnes en situation de pauvreté à toute politique les concernant.
1.
La protection sociale peut être d'un coût abordable, même pour les pays à faible revenu, et constitue un moyen efficace de lutte contre la pauvreté. Le financement est l'un des problèmes les plus importants que pose la mise en place d'un système de protection sociale, en particulier dans les pays à faible revenu.
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
La pauvreté progresse alors sous l'effet de plusieurs facteurs : la hausse du nombre de familles monoparentales aux faibles revenus et une croissance économique qui demeure historiquement faible avec pour conséquence un niveau de chômage élevé.
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023. C'est le seul pays du palmarès des 20 nations les plus pauvres de la planète à afficher un PIB par habitant inférieur au seuil de 400 dollars. Il est suivi du Sierra Leone et du Malawi.
Oui, on peut éradiquer la pauvreté
Sont considérées comme pauvres les personnes ayant des revenus inférieurs à ce seuil. La Banque mondiale traduit l'objectif d'éradication de la pauvreté d'ici à 2030 par un taux de pauvreté extrême de moins de 3 % de la population mondiale.
Il s'agit d'atteindre 6 % de croissance par an du Produit Intérieur Brut (PIB) par tête. Pour ce faire, des politiques de promotion de l'investissement privé sont proposées.
Le transfert des technologies des pays riches aux pays à faible ou moyen revenu devrait également être considéré comme une aide au développement durable. La technologie est importante dans la mesure où elle améliore la productivité des populations, et booste ainsi la croissance économique globale.
« L'actuelle désorganisation des sociétés à des effets dramatiques sur les conditions de vie des plus pauvres qui vont avoir un accès encore plus réduit aux principaux services sanitaires, éducatifs, de prestations sociales ou autres », confirme Bertrand Badie.
Une personne vit dans la pauvreté générale si elle ne dispose pas des revenus suffisants pour satisfaire ses besoins essentiels non alimentaires – tels l'habillement, l'énergie et le logement – et alimentaires ».
La pauvreté est l'état qui ne fait pas ombre aux petits, elle leur inspire confiance. Elle valorise leur propre état et leur permet, à partir de là, d'affronter le monde. Elle les aide à puiser dans leur propre condition l'équilibre, la stabilité qui permettent d'accueillir plus pauvre qu'eux.