Couper ses réseaux sociaux serait bénéfique pour la santé mentale et permettrait de réduire les symptômes d'anxiété et de dépression, selon une nouvelle étude.
Réduction de l'anxiété et de la dépression
Selon une étude récente publiée dans la revue Cyberpsychology, Behavior and Social Networking, une abstinence d'une semaine sur les réseaux sociaux peut réduire l'anxiété et la dépression.
"Les risques d'usages nocifs des écrans et tout particulièrement des réseaux sociaux sont maintenant bien connus. Ils sont pourvoyeurs d'addiction, puisqu'ils sont créés pour capter l'attention et pour faire en sorte d'y passer le plus de temps possible.
De nombreuses études ont montré qu'une utilisation élevée des réseaux sociaux accroît la probabilité de se sentir angoissé, déprimé et seul. Il a aussi été démontré que cela augmentait les risques de suicide et de comportement autodestructeur.
Les réseaux sociaux vous stressent
Entre les mauvaises nouvelles, les personnes malintentionnées et la pression que l'on peut avoir à toujours être présent il n'est pas facile d'en sortir indemne. C'est du stress qui n'est pas du tout nécessaire et qui n'est pas là pour nous aider à évoluer.
Si les réseaux sociaux ne sont pas à l'origine de tous les dangers qui menacent les enfants et les adolescents, aider ces derniers à les abandonner ou à s'en éloigner favorisera indiscutablement leur équilibre et leur épanouissement.
Mais l'intérêt des réseaux sociaux est, selon l'enquête de Pew Internet Project, qu'ils entretiennent aussi les liens forts : les utilisateurs de Facebook ont plus confiance dans les autres (leurs amis notamment) que les non-utilisateurs, ils ont plus d'interactions sociales et obtiennent plus de soutien moral de la ...
Escroquerie, usurpation d'identité, chantage, vol d'informations, cyberharcèlement, désinformation, diffamation… sont autant de dangers auxquels sont confrontés les utilisateurs de ces réseaux.
Comparés aux générations précédentes, ils semblent avoir plus de problèmes comme l'anxiété, la dépression, les troubles du comportement alimentaire. », décrit Luisa Fassi. Il y a également une augmentation du taux de suicide, notamment chez les filles.
Mais les réseaux comportent également des inconvénients : on peut se faire harceler, humilier, ou intimider. On peut être tenté d'acheter des choses, et certaines personnes partagent leur humeur négative. On peut aussi y lire de fausses informations.
D'un côté, les réseaux sociaux favorisent la communication instantanée et la diffusion rapide d'informations. Cependant, ils peuvent également engendrer des problèmes tels que la désinformation et l'altération de la vie privée.
Alors que l'une des forces des réseaux sociaux est de briser la solitude, ils mènent pourtant à accentuer l'isolement. Certains individus trouvent plus aisé d'échanger à travers un écran que dans le monde réel. Les échanges avec les autres dans le monde réel s'amenuisent jusqu'à disparaître totalement.
Il est facile de développer une dépendance, et les recherches démontrent que les élèves qui passent trop de temps sur les réseaux sociaux peuvent souffrir de troubles du sommeil, de fatigue oculaire, d'une image corporelle négative, de dépression, d'anxiété, de cyberintimidation, etc.
Des travaux ont également souligné le fait que le volume d'utilisation des réseaux sociaux était un facteur prédictif des problèmes de santé mentale. Il y aurait ainsi un lien entre le nombre d'heures passées sur les réseaux sociaux et les symptômes dépressifs et anxieux2,3.
Les dangers sont couramment catégorisés : dangers biologiques – bactéries, virus, insectes, plantes, oiseaux, autres animaux, humains. dangers chimiques – en fonction des propriétés physiques, chimiques et toxiques d'une substance ou d'un produit chimique.
Les réseaux sociaux peuvent provoquer une addiction. Un usage excessif peut mener à des taux d'anxiété et de dépression plus élevés, et à des troubles du sommeil, ainsi qu'à des problèmes d'estime de soi, voire à l'isolement social.
Elle peut entraîner des séquelles physiques et psychologiques, comme des troubles du sommeil, une prise de poids dûe à la sédentarité, des épisodes d'agressivité ou encore du décrochage scolaire.
C'est notamment une question de tempérament, selon l'expert en hyperconnectivité. Certains jeunes possèdent en effet moins d'autocontrôle, ont davantage besoin de valorisation sociale, sont plus impulsifs, influençables ou à la recherche de sensations fortes.
Les internautes sont friands du partage en ligne, ils peuvent échanger, communiquer, s'informer. Mais une cyber-exposition mal maîtrisée comporte des risques : harcèlement, usurpation d'identité, piratage de compte, escroqueries et revenge porn... La prudence s'impose donc.
Nettoyer son écran.
Déplacer les icônes des réseaux sociaux pour ne pas constamment les voir. Désactiver les notifications, afin de cesser de nuire à la concentration. Désinstaller l'application ou supprimer son profil, si les autres mesures ne s'avèrent pas efficaces.
Effets négatifs des réseaux sociaux sur les jeunes
Ceux-ci ont démontré que plus un adolescent passe du temps sur les réseaux sociaux, plus ce dernier va se comparer aux autres, plus il va développer des troubles anxieux, d'estime de soi et des symptômes de dépression.
L'impact d'Internet dans les pays en voie de développement est multiple : Internet change les méthodes traditionnelles des métiers de l'information en créant de nouvelles sources d'information et de nouveaux moyens de communication universels. Il a fait moderniser l'infrastructure technologique de l'information.