Les guerres traditionnelles ont généralement pour effet d'affermir le pouvoir de l'État, temporairement ou de manière durable. Elles ont même contribué à la naissance de ce dernier. Dès le début des conflits armés, le pouvoir de décider et de mener la guerre a permis l'affermissement du pouvoir des dirigeants.
Le but, ou finalité de la guerre, est d'ordre politique : il exprime un intérêt ou un idéal. Le but dans la guerre s'identifie aux objectifs que l'on se donne pour exercer la supériorité militaire sur l'adversaire.
Territoires. Quand deux pays veulent une même terre et qu'ils n'arrivent pas à vivre ensemble, ils se battent pour l'obtenir. Richesses. Deux pays peuvent s'affronter parce que l'un cherche à s'emparer des richesses naturelles de l'autre, comme le pétrole, l'eau, le gaz ou les minerais.
Condition d'une guerre nécessaire
La guerre est un mal. Elle est faite de violences, de morts et destructions matériels ainsi qu'humaines. Lorsqu'il y a une guerre, il est quasiment impossible d'y soutirer du positif ou d'y voir une nécessité.
La guerre n'est pas un problème, c'est une solution.
Comme toutes les solutions défensives, comme tous les mécanismes de défense, elle s'avère après coup peu économique que ce soit sur le plan social ou intrapsychique, et si peu efficace qu'elle doit en permanence être réutilisée, réinventée.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Ainsi de Machiavel : « Une guerre est juste quand elle est nécessaire ».
Les conflits entre les hommes ont toujours existé. Souvent, ceux-ci se sont transformés en guerres pour prouver ou imposer par la force leurs opinions, leurs valeurs et leurs actions. Pour justifier ces hostilités, les hommes d'état ont utilisé autant de motifs qu'il y eut de guerres.
Armistices, capitulations et cessez-le-feu interrompent les combats selon des modalités différentes. Ils font taire les armes, mais maintiennent l'état de guerre qui ne prendra fin qu'avec le traité de paix.
Les combats sont violents, meurtriers et difficiles dans les tranchées ou lors des grandes offensives. La guerre est l'occasion de mobiliser des armes nouvelles (gaz, canon, aviation... ) qui sont plus meurtrières. Les conditions de combats, et de survie des soldats sont très difficiles : boue, rats, froid….
Dès 2014, les pro-russes Ukrainiens, alignés sur Moscou, dénoncent la prise de pouvoir à Kiev par les « Nazis »; ils veulent ainsi inscrire leur combat dans la continuité de la lutte des Russes contre les ingérences étrangères lors de la guerre civile de 1918-1921 et de la « grande guerre patriotique » de 1941-1944.
Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
La guerre détruit le capital physique, le capital humain et le capital social. L'impact de ces trois éléments est important à long terme. Les infrastructures physiques sont essentielles au développement et leur destruction a des conséquences durables.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
Les huit premières années du conflit ont inclus l'annexion de la Crimée par la Russie (2014) et la guerre du Donbass (depuis 2014) entre l'Ukraine et les séparatistes soutenus par la Russie, ainsi que des incidents navals, la cyberguerre et des tensions politiques.
D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
Un traité de paix est un traité proclamant la fin d'une guerre et contenant souvent des contreparties réciproques pour les anciens belligérants.
Pour mettre fin à la guerre, la Russie exige que l'Ukraine renonce à toute velléité de rejoindre des entités militaires et maintienne une totale neutralité, ce que Kiev considère comme une "ingérence dans sa souveraineté".
Il s'agit d'une confrontation du savoir de l'inconscient à cette question de la guerre (« Pourquoi la guerre ? ») qui touche à la mort et à l'agressivité, en sa forme collective. Dans une Europe qui bascule vers l'irrémédiable, Einstein et Freud donnent à penser sur l'origine des guerres et les moyens de les empêcher.
La guerre peut ainsi être juste si elle est conforme aux règles du droit : elle doit être déclarée au nom de motifs rationnels (le jus ad bellum) ; les belligérants ne doivent pas commettre d'abus pendant le conflit (jus in bello) ; la guerre doit être arrêtée dès que les objectifs initiaux sont atteints.
Locution-phrase
Il faut aussi se préparer aux extrémités auxquelles on ne souhaite pas recourir. Pour se faire respecter, il faut être craint des autres.
La guerre n'est pas une fatalité. C'est un processus plus ou moins long et à plusieurs phases. Nous concernant, certaines de ces phases sont déjà largement entamées. L'affrontement direct avec emploi d'armes de destruction constitue la phase ultime de ce fléau aux conséquences incommensurables.
La guerre serait une alerte, le simple fait qu'elle se produise montrerait que l'homme n'est que créature de conflit. Elle révèlerait que la nature humaine est impropre à la cohabitation. La guerre dénonce notre incapacité à la paix, à la coexistence. Pourtant, ce serait nier que la guerre est source de civilisation.
Guerre et paix constituent deux modalités des rapports entre les nations : la guerre désigne la lutte contre des ennemis extérieurs, la paix l'entente entre les peuples. et chercher le principe universel qui préside à la conduite de la guerre.