Pourquoi punir les adolescents ? Souvent, la première raison pour punir un adolescent est qu'il apprenne de son erreur pour qu'il modifie son comportement à l'avenir. Ainsi, utiliser la conséquence plutôt que la punition permet de mettre en place des mesures disciplinaires orientées vers le futur et la vie en société.
Le but de la punition n'est pas de rétablir un équilibre, une égalité ou un ordre juste, mais de réactiver une autorité, que ce soit celle du roi, celle des lois ou même celle des parents. La punition est alors nécessaire, non pas pour rendre justice mais dans la constitution d'une relation d'autorité.
Il s'agit de répondre à une conduite inappropriée pour en éviter sa reproduction, ou de limiter les débordements de l'enfant, quelle qu'en soit l'origine. Surcharge pulsionnelle, envie ou jalousie excessive, maladresses ou mauvaises intentions…
Les sanctions contribuent non à exclure de la classe mais à y intégrer : elles reconnaissent à l'élève la responsabilité de ses actes et, en même temps, lui permettent de revenir dans le collectif dont il s'est lui-même exclu.
cependant lorsqu'on le punit tout le temps cela peut provoquer chez lui des troubles psychiques ainsi qu'un déséquilibre au niveau de son esprit sans oublier que le jeune aura une faible personnalité et ne saura pas autonome.
D'abord, un grand principe : la punition est inefficace pour enseigner un nouveau comportement. Punir un enfant parce qu'il fait des fautes d'orthographe, des erreurs de calcul ou qu'il ne s'habille pas assez vite est la manière la moins efficace de le faire progresser.
Elles ont des répercussions néfastes sur le cerveau des enfants, et altèrent le fonctionnement des circuits qui participent à la compréhension du langage. Ces atteintes peuvent être à l'origine de somatisations, de dépressions, ou encore de troubles anxieux à l'âge adulte.
La punition a donc pour but de montrer aux élèves que les paroles de l'enseignant n'ont pas été dites en l'air et rend ainsi l'autorité cohérente.
L'objectif de la sanction est de garantir le respect des règles énoncées.
La sanction vise à rappeler la primauté de la loi et non la prééminence des adultes. Plus généralement, elle manifeste l'importance de l'existence d'un ordre symbolique structurant : le droit ou plus simplement l'ensemble des règles explicitées.
La punition de l'enfant est un acte commun et souvent indispensable pour l'aider à grandir. Si la punition est adaptée, les parents n'ont aucune raison de se sentir mal.
Les punitions stimulent le circuit du stress et empêchent l'enfant de réfléchir à ce qu'il a fait. La mémoire gardera trace seulement de la peur, de l'envie de rébellion, du sentiment d'injustice mais pas du comportement à éviter qui a déclenché la punition.
La punition positive
En d'autres termes, il s'agit de lui donner quelque chose qu'il n'aime pas. Le stimulus désagréable utilisé pour sanctionner un mauvais comportement peut consister à accomplir une action, à rendre un objet, à transmettre une émotion, etc. Voici quelques exemples de punitions positives : Crier.
Le droit de punir est nécessaire
Emmanuel Kant (1724-1804) estime que le crime doit être sanctionné. Il faut appliquer la loi, comme la loi du talion. La punition est objet de dissuasion : les hommes ne viennent pas au méfait par peur de la punition. La punition est aussi un moyen d'éduquer : un enfant, ou un criminel.
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
– la punition bloque les capacités de réflexion de l'enfant car elle active le circuit du stress. – l'enfant se rappellera de la punition (ancrage négatif via les émotions désagréables) mais pas de la cause. – les punitions enseignent la peur du gendarme et non la responsabilité et l'auto-discipline.
La punition doit être prévue par le règlement intérieur de l'établissement. Elle ne peut pas être collective. Elles doit être individuelle, mais peut concerner plusieurs élèves. la note 0 ne peut pas être prononcée comme punition.
Sanctions disciplinaires
Attribuées par le chef d'établissement ou par le conseil de discipline. Objectif : sanctionner des atteintes verbales ou physiques aux personnes, des dégradations de biens, des manquements graves aux obligations des élèves, ou une multiplicité de faits d'indiscipline.
Enumérées dans l'article R 511-13 du Code de l'éducation, les sanctions - un avertissement, un blâme, une mesure de responsabilisation, une exclusion temporaire ou définitive - se rapportent à des manquements graves ou répétés et à des atteintes aux personnes ou aux biens.
Punitions interdites
L'excuse orale ou écrite. L'inscription sur le carnet de correspondance. Le devoir supplémentaire, assorti ou non d'une retenue, corrigé par celui qui l'a prescrit. Les devoirs supplémentaires effectués dans l'établissement doivent être rédigés sous surveillance.
Il ne suffit pas de punir les crimes, que ça soit sévèrement (la peine de mort)ou non (c'est-à-dire la prison ou amendes),pour diminuer la criminalité. Il faut aller au delà de la punition et essayer de savoir pourquoi et dans quels but sont faits les crimes.
Seconde règle : la sanction doit être proportionnelle à la faute. Pour une petite bêtise, priver l'enfant de sa console de jeu pour un après-midi est bien suffisant par exemple.
Les sanctions éducatives, ont « pour objet d'apporter une réponse mieux adaptée aux faits commis par les mineurs lorsque les mesures éducatives se révèlent inappropriées et que le prononcé d'une peine constituerait une sanction trop sévère ».