Kant caractérise le mouvement des Lumières comme l'émancipation de la personne humaine par la connaissance, comme l'acquisition par l'homme de son autonomie intellectuelle – soit une rupture avec l'autorité des traditions : oser penser par soi-même (« sapere aude ») et se libérer des vérités imposées de l'extérieur qui ...
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
En 1784, Kant publie L'Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, son ouvrage principal sur l'histoire. Il y soutient que les humains travaillent à l'accomplissement du dessein de la nature, sans en avoir conscience.
Etymologie : du latin lumen, lumière. Le mouvement des "Lumières" désigne, sous forme d'une métaphore, le courant intellectuel, philosophique ou littéraire du XVIIIe siècle qui prône l'usage de la "raison éclairée", fondée sur la connaissance rationnelle et l'idée de liberté.
Thèse : Kant soutient que l'homme est libre, non pas lorsqu'il s'affranchit de toute contrainte, mais lorsqu'il se donne à lui-même une loi à laquelle il consent : la loi morale.
Toute la philosophie, estimait Kant, se rapporte à quatre questions fondamentales : Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? (Kant, Théorie transcendantale de la méthode, in Critique de la Raison pure, 1781).
Kant caractérise le mouvement des Lumières comme l'émancipation de la personne humaine par la connaissance, comme l'acquisition par l'homme de son autonomie intellectuelle – soit une rupture avec l'autorité des traditions : oser penser par soi-même (« sapere aude ») et se libérer des vérités imposées de l'extérieur qui ...
Kant commence par avancer sa thèse : « Il est de la plus haute importance que les enfants apprennent à travailler. » au tout début de cet extrait, puis par développer ses arguments : contrairement aux animaux, l'homme doit travailler pour subvenir à ses besoins.
Les Lumières, selon Kant, c'est le fait pour chacun de se libérer des autorités et des préjugés qui l'empêchent de penser par soi-même. Mais penser par soi-même, cela ne veut pas dire se replier sur soi. C'est au contraire exposer ses idées dans l'espace public pour les partager avec toute l'humanité.
Ose penser par toi-même – telle est sa maxime.
Parce que l'homme est capable de connaissance synthétique a priori, la raison pure est alors capable de connaître des vérités importantes. Cependant, Kant est en désaccord avec la métaphysique rationaliste qui pose l'omnipotence de la raison, capable de percer tous les mystères.
Kant caractérise le mouvement des Lumières comme l'émancipation de la personne humaine par la connaissance, comme l'acquisition par l'homme de son autonomie intellectuelle – une rupture avec l'autorité des traditions : oser penser par soi-même et se libérer des vérités imposées de l'extérieur qui maintiennent l' ...
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
L'objectif de Kant est donc d' « élaborer une bonne fois une philosophie morale qui serait complètement expurgée de tout ce qui ne peut être qu'empirique et appartient à l'anthropologie ».
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
1. Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l'instinct. 2. Ensemble des principes, des manières de penser permettant de bien agir et de bien juger : Une décision conforme à la raison.
Les valeurs essentielles défendues par les hommes des Lumières dans toute l'Europe sont la tolérance, la liberté et l'égalité. Ces valeurs débouchent, en Angleterre, en Amérique et en France, sur la définition de nouveaux droits naturels et sur une séparation des pouvoirs politiques.
La diffusion des idées. Les idées des lumières ont été diffusées dans toute l'Europe, grâce aux rencontres avec les philosophes dans les salons littéraires, les cafés (alors interdits aux femmes) et aussi par les livres et les journaux vendus un peu partout par des colporteurs.
Mouvement littéraire, culturel et philosophique du XVIIIe siècle, les Lumières sont incarnées par des philosophes comme Rousseau, Montesquieu ou Voltaire. Leur but : la connaissance, l'égalité, la liberté face à la superstition, l'intolérance et la tyrannie.
Le travail c'est la liberté, répète-t-on fréquemment. Le travail permet d'accomplir ses rêves, ses ambitions, son désir légitime de mieux-être, de mieux-vivre. Le travail est un facteur de progrès, il y a évolution par le travail. Le travail procure l'estime de soi, en ce sens le travail est valorisant.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
Hommes et femmes y sont confrontés sans distinction, et font face à d'autres conséquences que l'augmentation du risque d'AVC : dépression, hypertension et difficultés relationnelles sont régulièrement observées auprès des salariés qui travaillent le plus.
Dissertation sur les lumières
26.10.20Les lumières : dissertation Apparue au XVIIIème siècle, les Lumières est un mouvement intellectuel qui a pour but d'éclairer les esprits, de libérer les Hommes de leur ignorance. Les philosophes des Lumières s'opposent à l'obscurantisme et aux préjudices.
C'est un manifeste ou un texte engagé dans lequel Kant prend la défense des Lumières et analyse les conditions de leur propagation. Les lumières symbolisent la liberté absolue du jugement et toutes les connaissances par lesquelles nous sortons de l'ignorance, des préjugés, des illusions et des superstitions.
Il explique alors que la raison de leur situation n'est rien d'extérieur à ces hommes : il ne s'agit que de leur manque de volonté ou de courage (à la grande différence du maître et de l'esclave d'Aristote qui, dans la Politique ou les Economiques, n'ont pas eu à choisir leurs rôles respectifs !).