Il ne faut jamais arrêter de façon brutale un traitement prolongé par corticoïdes car cela risque de provoquer une insuffisance des glandes surrénales et favorise une rechute de la maladie (myosite, myasthénie) le cas échéant.
De plus, si vous l'arrêtez brutalement, vous risquez de provoquer un « état de manque » en cortisone appelé « insuffisance surrénale ». Les effets indésirables de la cortisone sont nombreux mais ce médicament reste un formidable allié pour traiter des maladies longues et rebelles.
Une cessation abrupte d'une corticothérapie peut mener à un syndrome de retrait tout comme un transfert d'un corticostéroïde systémique vers une forme inhalée. Une diminution progressive des doses est généralement recommandée afin d'amoindrir les symptômes d'insuffisance surrénalienne.
Syndrome de sevrage aux stéroïdes Léthargie, dépression, anorexie, nausées, myalgies et arthralgies.
La pratique du sport est très efficace dans le processus d'élimination de la cortisone du corps. En effet, lorsque vous faites des exercices physiques quels qu'ils soient, vous transpirez. Cette transpiration est un excellent moyen pour évacuer les déchets se trouvant dans votre corps.
L'action anti-inflammatoire de la cortisone se diffuse pendant une quinzaine de jours.
Les effets indésirables les plus fréquents de ce traitement sont l'apparition de bleus, l'élévation de la tension artérielle, la rétention d'eau et de sel pouvant entraîner une insuffisance cardiaque, des troubles de l'humeur et/ou du sommeil, une prise de poids, un gonflement et une rougeur du visage, une poussée ...
Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées. La posologie doit être adaptée à l'affection et au poids de l'enfant.
En raison de cet effet secondaire, ils sont utilisés avec une grande précaution en cas d'infection. L'administration par voie orale et intraveineuse peut entraîner une hypertension artérielle, une insuffisance cardiaque, un diabète, des ulcères peptiques et une ostéoporose, ou aggraver ces affections.
Si cela peut te rassurer ca a dégonflé entièrement au bout de 1 mois après l'arrêt complet du traitement.
Il n'y a pas de rythme de sevrage standard. Certains considèrent qu'il convient de réduire les posologies de cortisone de 10% tous les 10 ou 15 jours.
Au niveau de l'alimentation, je vous suggère de réduire vos apports en sodium (viandes transformées/charcuteries, aliments en conserves/jus de légumes, fromages, sauces, condiments, repas surgelés et pré-préparés) et en sucres concentrés (sucre, cassonade, miel, produits d'érable, confitures, tartinade de chocolat et ...
Il faut cependant être prudent quand on associe la cortisone: à des médicaments diminuant le taux sanguin de potassium (ex : diurétiques, certains laxatifs) à des médicaments pouvant avoir des effets indésirables en présence d'une baisse du taux sanguin de potassium (ex : digitaline)
"Non, on ne peut pas remplacer la cortisone par des produits plus naturels. Quand on donne de la cortisone, c'est vraiment pour des maladies avec des symptômes gênants ou des maladies graves et la cortisone est un traitement remarquable.
Comment arrête-t-on une corticothérapie ? L'arrêt d'un traitement par corticoïdes, pris de façon prolongée pendant plus de 7 jours, doit obligatoirement passer par un arrêt progressif et doit être encadré par un médecin.
C'est un anti-inflammatoire stéroïdien qui appartient à la famille des corticoïdes de synthèse (dérivés chimiques de la cortisone naturelle). Les propriétés de la cortisone sont nombreuses, mais ce produit est surtout utilisé pour son effet anti-inflammatoire puissant.
Non, ce n'est pas un effet direct du médicament.
Prévenez votre entourage proche que le traitement par corticoïdes peut induire des troubles de l'humeur tels qu'irritabilité, anxiété ou au contraire euphorie.
Effets indésirables ophtalmologiques
Description : les corticoïdes augmentent le risque de glaucome (=augmentation de la pression dans l'œil) et de cataracte.
Sauf indication contraire du médecin, il faut les prendre en une seule prise, le matin. Pourquoi ? Parce que la prise matinale reproduit le rythme naturel de sécrétion du cortisol par les glandes surrénales, qui est maximale autour de 8 heures. Une prise le soir risquerait également d'entrainer des troubles du sommeil.
Dans les inflammations cutanées (eczéma, éruptions, etc.), la potentille tormentille (Potentilla erecta) pourrait remplacer la cortisone et éviter ses effets secondaires, selon une récente étude.
Son action est utile dans le traitement de nombreuses affections inflammatoires ou allergiques. À fortes doses, ce médicament diminue les réactions immunitaires et est donc également utilisé pour prévenir ou traiter le rejet des greffes d'organes.
La réponse de l'expert
Ce ne sont pas les corticïdes que vous appliquez sur votre cuir chevelu qui font chuter vos cheveux.
Toute personne ayant un jour pris de la cortisone (cortisol de synthèse anti-inflammatoire) a constaté que cette molécule fait gonfler. C'est la même chose avec le cortisol naturel. Le gros défaut du cortisol qui nous intéresse ici, c'est qu'il favorise la rétention hydro-sodée et la fabrication de graisse abdominale.
Les corticoïdes entraînent les effets suivants : Augmentation du taux de sucre dans le sang (glycémie), ce qui entraîne un risque potentiel de diabète. Rétention en eau et en sel avec prise de poids, gonflement du visage, œdèmes des membres inférieurs et augmentation de la pression artérielle (risque d'hypertension).