Attention cependant à ne pas utiliser cette expression n'importe où en vous adressant à votre compagnon de comptoir. Et plus particulièrement au Japon! «Tchin-tchin» signifiant au Pays du Soleil Levant «pénis», il se peut qu'il y ait méprise.
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'. Une fois de retour au pays, ces soldats gardent cette façon de trinquer et lancent une mode.
Si on vous propose de vous resservir, finissez rapidement votre verre et acceptez. Enfin, si vous devez trinquer, dites « Kanpai », « santé » ou « cheers », bref, tout sauf « tchin-tchin ». En japonais, cela signifie testicules…
La tradition de trinquer remonte, elle, au Moyen-Âge. À cette époque, les empoisonnements étaient monnaie courante entre seigneurs concurrents ou entre notables. En trinquant avec entrain, les liquides des verres pouvaient un peu se mélanger. De quoi éloigner un éventuel empoisonneur.
Cela avait pour but de dissuader d'empoisonner les verres : personne n'a envie de se retrouver à boire le poison qu'il a mis dans le verre de son voisin. Et évidemment, il fallait trinquer en se fixant droit dans les yeux. Se fixer permettait de déceler si son compagnon de boisson était stressé, apeuré ou en confiance.
Parce qu'il ne faut pas mélanger les alcools
En trinquant, le risque que des alcools forts ou du vin se répandent dans le champagne, risque de ne pas être agréable...
(Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé ! ou Tchin en russe (ou encore À la vôtre en russe ou À la tienne en russe).
Issue du vieux français, où le coup désigne la quantité de liquide que l'on est capable de boire en une seule fois, boire un coup est donc le fait de boire un verre, qu'on partage généralement entre amis.
L'expression chinoise qing qing (ou tchin tchin, « je vous en prie ») était utilisée pour inviter quelqu'un à boire. Les soldats revenus de la campagne de Chine ont introduit l'expression en France.
Savouré en fin de journée, avant le dîner, l'apéro se déguste entre 18 ou 19 heures, jusqu'à 21 heures. De nos jours, l'apéritif ou l'apéro est l'occasion de se retrouver pour boire et manger, certes, mais surtout pour la convivialité.
Le « non » japonais (iie) n'est employé que dans de très spécifiques occasions. On utilise plus souvent « daijoubu desu » qui signifie que l'on a besoin de rien d'autre.
Pour garder un corps svelte et en bonne santé, les Japonais favorisent une alimentation naturellement hypocalorique, dépourvue de sucre, de fromages, de fritures et de confiseries, explique la médecin nutritionniste.
好き (suki) : amour, affection. 大好き (daisuki) : je t'aime beaucoup/aimer beaucoup. 愛してる (aishiteru) : je t'aime.
Cependant, pour désigner la Chine, les Chinois employaient le plus couramment l'expression Zhōngguó (中国, prononcé /tʂʊŋ˥kwɔ˧˥/). Zhōng désigne le centre, l'axe, le milieu, l'intermédiaire (le caractère 中 représente une ligne traversant un carré en son milieu).
Et là, d'emblée je peux vous répondre: non, il n'est absolument pas toujours poli ni convivial de trinquer, c'est même parfois incongru, voire grossier. Cela dépend des situations, et, comme souvent, le savoir-vivre se confond ici avec le savoir s'adapter.
Québécois : « Tchin ! tchin ! »
Chez le troisième plus gros producteurs de vin au monde, il ne faut jamais trinquer avec un verre d'eau ! Cela porte malheur et l'on risque 7 ans d'abstinence.
Le cul désigne ici le fond du verre ou de la bouteille. Lorsqu'il est sec, il n'y a plus de liquide dans le contenant. Donc quand il n'y a plus rien dans la bouteille ou dans le verre, elle ou il est cul sec. D'où l'expression boire cul sec.
Au 19e siècle, l'expression "boire un canon" s'impose : elle signifie boire un simple verre de vin, quand on disait "boire un canon soviétique", c'était du vin rouge, et quand on utilisait le verbe canonner… c'est qu'on enchainait les petits canons.
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L'origine de cette expression, qui date selon le CNRTL de la seconde moitié du XXe siècle, proviendrait du four et la cuisson dans lequel on réalisait la cuite de la porcelaine. L'expression évoque la chaleur et le changement d'état: deux caractéristiques de l'ébriété.
La manière la plus simple de dire je t'aime en russe est : Ya tebya lyublyu. Cela s'écrit : « Я тебя люблю» dans le langage cyrillique.
Si le "Cheers" à l'américaine tend à se répandre, au Vénézuela, au Chili et au Mexique, on fait une sorte de petite chorégraphie en levant son verre, en le baissant, en le mettant devant soi avant de le boire : "Arriba, abajo, al centro y pa dentro".