Il peut nuire à la récupération et la guérison des tissus. Cela signifie donc qu'il prolonge la durée de récupération à la suite d'une blessure.
S'endormir peu de temps après avoir vécu un traumatisme renforcerait les émotions négatives liées à cet événement. C'est du moins la conclusion d'une étude américaine qui contredit de précédents travaux sur le sujet.
Le danger est que, lorsque nous dormons, ceux qui nous entourent sont moins susceptibles de remarquer des signes de lésions cérébrales graves, telles que des convulsions ou une faiblesse d'un côté du corps.
Ainsi, si une commotion devait arriver en soirée, il est préférable de ne pas aller se coucher immédiatement. Par la suite, il n'est plus recommandé de réveiller la personne atteinte d'une commotion à toutes les heures (6). Le cerveau doit se reposer et le sommeil est un très bon moment pour lui permettre de récupérer.
Avoir conscience de son propre fonctionnement, de ses forces et de ses points faibles, représente un atout non négligeable au quotidien. Qu'il s'agisse du monde du travail ou des relations personnelles, on sera plus efficace et pertinent dans ses actions si on se connaît bien.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Il faut protéger la personne des intempéries, notamment du froid, du vent et de la pluie : une victime se refroidit vite et l'hypothermie peut aggraver son état. Le moyen le plus simple consiste à la couvrir avec un vêtement (pull, blouson...).
Lorsque vous recevez un coup à la tête ou au corps, votre cerveau bouge à l'intérieur de votre crâne. Ce mouvement peut causer des lésions cérébrales, comme une commotion cérébrale. Une commotion cérébrale entraîne des changements dans votre façon de penser et de vous sentir.
Après 6 heures, s'il réagit normalement, vous pouvez le laisser dormir comme à son habitude. Dans les 72 heures suivant le coup à la tête – Si votre enfant présente un des signes décrits dans l'encadré rouge, consultez un médecin.
Les vomissements : attention, ils peuvent être fréquents après un traumatisme crânien. Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.
Est-ce qu'un choc émotionnel peut provoquer un AVC ? Les chocs psychologiques et affectifs sont lourds de conséquences, tant au niveau physiologique, physique ou mental. L'intensité du stress induit par l'état de choc est un facteur qui augmente le risque d'accident vasculaire cérébrale (AVC).
Dire: «J'ai honte de ce que j'ai dit» ou «je suis triste de t'avoir blessé» peut dissiper la tension liée à la situation. Il est important également de faire comprendre à l'autre que l'on comprend l'avoir blessé. Rassurez la personne en lui disant que vous avez retenu la leçon et que cela ne se reproduira plus.
Conseils pour mieux dormir après un traumatisme
Choisissez également une autre pièce pour dormir, dans un endroit où vous ne vous sentez pas menacé. Si la chambre est l'endroit où l'expérience traumatisante s'est produite, il est très peu probable que vous y dormiez. Par conséquent, changez de chambre !
Si une personne est blessée il faut dans un premier temps la couvrir puisqu'une personne en état de choc a systématiquement froid. Il faut ensuite lui parler afin de la rassurer et de la maintenir éveillée. Si la victime saigne de manière importante, il faut comprimer la blessure avec un tissu par exemple.
L'inconscience, c'est à dire le fait qu'une victime ne réagisse pas à des stimulations ou à des ordres simples et reste immobile, est un symptôme qui est grave. Dans cette situation il est impératif d'alerter le SAMU centre 15 afin de déclencher les secours.
En cas de perte de connaissance, d'altération de la conscience, de signes neurologiques inhabituels, de crise comitiale après l'accident, de vomissements répétés (supérieurs à 3), de lésion pénétrante, de suspicion de fracture du crâne, d'irritabilité persistante, de bombement de la fontanelle, il faut appeler le 15.
En pratique : fermez les yeux, prenez conscience de votre corps sur le matelas, relâchez la tête, les pensées… Le front devient lisse comme un lac paisible, les paupières sont lourdes. Entrouvrez les lèvres, desserrez les dents… Puis opérez un relâchement du corps tout entier.
Si le choc crânien a provoqué des blessures plus importantes (plaie du cuir chevelu ou autres blessures externes), la victime doit alors consulter un médecin pour suturer ses blessures et évaluer le risque de lésions internes.
Les troubles de la conscience peuvent apparaître soient immédiatement après le choc ou plusieurs heures ou jours après, par exemple lorsqu'un hématome se forme. Un traumatisme crânien léger peut se caractériser par des maux de tête et des vertiges, parfois des nausées.
Ces événements détermineront les mesures à prendre, par exemple : Annoncer l'état d'urgence. Donner l'alerte. Évacuer la zone de danger.
Victime consciente :
Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.