Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux.
Le devoir de mémoire est de témoigner et de garder vivace le souvenir d'événements vécus pour tirer les leçons du passé car comme le disait Elie Wiesel : « Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l'oubli. »
Chaque moment de notre passé a servi de brique pour construire la vie que nous vivons actuellement. Il est important d'honorer notre passé et de le transmettre. Repenser au passé nous permet d'étudier notre nature et nous aide à reconnaître pourquoi nous agissons d'une certaine façon.
Oublier pour vivre
Si l'on ne peut vivre sans mémoire, l'oubli est une fonction tout aussi utile dans la vie. Il n'est pas qu'une déficience de la mémoire. Il est aussi une force, sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé, voilà un impératif essentiel à l'équilibre psychique.
En fait, oublier le passé n'est possible que si l'on peut mettre des mots sur ce que l'on a ressenti et sur ce qui s'est passé. En effet, en nommant les choses, elles deviennent plus concrètes et on peut plus facilement passer à autre chose.
Vivre constamment dans le passé, c'est sentir en soi le temps qui file, passe et trépasse, de façon particulièrement douloureuse. Si douloureuse que certains refusent de croire que ce qui a eu lieu (une histoire d'amour, une enfance identifiée comme « heureuse », une période épanouissante au travail, etc.)
Le site du CNRTL définit le passéisme comme un « attachement excessif au passé » et le passéiste comme une personne « excessivement attachée au passé », présentant donc le terme comme étant lié à une exagération du sentiment de nostalgie.
Pourquoi ne faut-il pas oublier le passé si nous voulons nous donner un avenir ? Parce que la vie individuelle, tout comme l'histoire collective, se conçoit comme continuité temporelle. Il serait impossible de couper le fil du temps. Tout comme la mémoire, l'oubli peut être volontaire ou involontaire.
Pourquoi est-il important d'oublier le passé ? Avant toute chose, il faut comprendre que le passé peut vous permettre d'avancer. A condition que vous vous en servez pour évoluer. D'ailleurs, de nombreux psychologues s'accordent à dire que faire une petite rétrospective de votre vie passée peut parfois être salvateur.
L'enseignement de l'Histoire nous permet de nous imprégner de leurs principes et de leurs leçons, voire d'éviter leurs erreurs, afin de faire fructifier leur héritage et le léguer à notre tour à nos propres enfants.
L'intérêt peut être motivé par un désir de connaissance (curiosité intellectuelle) L'intérêt peut aussi être motivé par une utilité pratique (quel profit en tirer ?)
Le passé est important pour connaître nos erreurs et nos réussites. Y penser est fondamental pour comprendre notre présent. Notre parcours a besoin d'avoir un sens, et savoir d'où nous venons est fondamental pour savoir dans quelle direction nous allons.
Il n'est pas nécessaire de déterminer ce qui va se passer pour prédire l'avenir et réduire l'incertitude. Nous devons simplement penser à ce qui pourrait arriver. Imaginer toutes les options possibles qui pourraient se produire et écarter celles qui sont les plus improbables en fonction des preuves.
Pourquoi est-il essentiel d'entretenir le devoir de mémoire ? C'est une obligation morale. Il faut agir pour que des événements tragiques, sanglants ou douloureux ne se reproduisent pas. Les garder présents à l'esprit de tous contribue à les éviter.
Le devoir de mémoire signifie l'obligation de se souvenir de certains événements passés, en général des événements meurtriers comme des guerres, des génocides. Dans sa forme négative, il veut dire qu'on ne doit pas oublier les victimes de ces violences.
Le devoir de mémoire consiste à préserver et à transmettre aux plus jeunes la mémoire et les valeurs républicaines des hommes et femmes qui ont défendu le territoire national et ses idéaux. La paix et l'histoire doivent être au cœur de l'apprentissage civique des générations futures.
La seule façon de faire réellement la paix avec son passé, c'est de l'accueillir. C'est d'accepter qu'il fasse partie de notre histoire. Cette attitude d'ouverture envers ce qu'il nous est arrivé nous permet de poser un regard différent sur notre parcours.
Comprendre ce qui nous est arrivé, identifier nos blessures, donner la parole aux différentes parties de nous qui nous appellent à l'aide, nous permet d'accepter ce que nous avons vécu, de renoncer à avoir un passé meilleur, et à vivre enfin notre présent au présent.
Conclusion. Ainsi, le langage ne trahit pas la pensée. Certes, il existe une multitude de sentiments ou de phénomènes intimes, sentis, inconscients en dehors et en deçà de la pensée, que le langage ne parvient pas à rendre et peut pourtant, paradoxalement, dévoiler malgré lui.
L'art ouvre les yeux, dévoile aussi il peut être ce qui nous permet d'accéder à une connaissance, à la vérité. Dès lors, on peut peut-être voir l'art comme un moyen détourné pour accéder à la vérité, mais encore faudra-t-il penser de quelle vérité, il s'agit.
pratiquer la méditation de pleine conscience. lorsque des pensées du passé surgissent, les laisser simplement s'exprimer un instant avant de se concentrer à nouveau sur la respiration. Ce processus continu de retour au présent est la base de la pleine conscience.
Regretteur, -euse, subst.,rare. Personne qui regrette quelque chose (supra I A 1). Regretteurs du temps passé.