Pour certains, la présence des 11 hermines sur le drapeau breton symbolise le clergé dans cette région où le catholicisme était très présent, pour d'autres, elles représentent les saints de la région bretonne.
hermine n.f. Mammifère carnivore voisin de la belette, à fourrure renommée. herminé adj. Se dit de la robe d'un cheval tachetée d'herminures.
Créé en 1925 par le militant breton Morvan Marchal, le Gwenn ha du s'affiche désormais comme le symbole incontesté de la Bretagne. Neuf bandes alternativement noires et blanches, accompagnées d'un semis d'hermines, neuf pays, neuf évêchés : tel est le Gwenn ha du, le drapeau de la Bretagne.
Symbole de pureté, comme les lys des rois de France, l'hermine est représentée soit sous cette forme stylisée (les mouchetures), soit de manière très réaliste. Emblème héraldique, leur forme de croix à racines représente, pour les seigneurs Bretons, la pureté baptismale et, par extension, la vertu morale.
Les cinq bandes noires représentent la Haute Bretagne ou la Bretagne Gallaise (Bertègn) pour le pays Rennais, Nantais, Dolois, Malouin, Penthièvre. Les quatre bandes blanches représentent la Basse Bretagne ou Bretagne Bretonnante (Breizh) pour les comtés de Léon, Trégor, Cournouaille et le pays Vannetais.
Orthographié triskèle en français et triskel ou triskell en breton, il n'y a pas véritablement de mauvais choix, juste des variations. On l'appelle également triscèle, qui signifie « à trois jambes » en grec (triskélès).
'kentoc'h mervel eget em zaotra' soit 'Plutôt la mort que la souillure'. Cette devise aurait été choisie par Alain Barbe Torte à l'issue d'une bataille avec les Normands.
Le mot ermin et son diminutif erminig sont cités dans le premier dictionnaire breton, le Catholicon de 1499. Il est traduit Armelin ou hermine.
Le bout de la queue de l'hermine reste noir pour qu'elle puisse tromper ses prédateurs et qu'ils soient perturbés par ce bout noir.
Aujourd'hui, en Centre Bretagne, le doryphore, c'est le Parisien.
Dire bonjour en breton
En allant souvent à l'essentiel : mont a ra ? / mat ar jeu ? / mat an traoù ? / mat ac'h a ? / penaos emañ ?…
Elle trouve refuge dans des tas de pierres, branchages ou foin, dans des trous de murs, mais aussi, dans les terriers de ses proies !
L'hermine est un prédateur opportuniste qui se déplace rapidement et cherche de la nourriture dans tous les terriers ou crevasses disponibles. En raison de leur grande taille, les mâles réussissent moins bien que les femelles à poursuivre les rongeurs loin dans les tunnels.
Elle est présente sur l'ensemble du territoire français jusqu'à une altitude d'environ 2 700 m mais reste rare dans la zone méditerranéenne et dans le sud-ouest du territoire. Elle est absente de Corse.
Elle est mangée par les renards, les chats sauvages et par quelques rapaces comme l'aigle royal ou le Grand-duc d'Europe.
A savoir le ar breton correspond à la particule française le ; de plus certains suffixes sont propres à la Bretagne et permet de repérer les noms made in breizh comme -ec, -ic, -ou, -an, -en, -egan, -egen, -ès, -ez.
Il fut créé par Morvan Marchal, un militant breton, en 1925.
Pokoù signifie « bisous » en breton mais il existe plusieurs variantes : Pokigoù : Des bisous ! Pokoù bras : Gros bisous ! Ur pokig bras : Un grand bisou !
À l'époque de la conquête de la Gaule, l'actuelle Bretagne portait le nom d'Armorique : en latin Aremorica ou Armorica. Ses habitants étaient les Armoricains. Ce nom gaulois désigne le peuple qui vit près (are) de la mer (mor).
Le terme Armorique est encore utilisé pour désigner la Bretagne et ce, même s'il désignait à l'origine un ensemble beaucoup plus vaste. Il est probablement issu du gaulois aremorica qui signifie sans doute « proche de la mer ».
L'Île de Groix.
Dans la pratique courante, on peut s'étonner d'entendre utiliser le terme de matriarcat comme désignant un trait particulier de la société bretonne.
Les 2 principales variétés de danse bretonne sont la Gavotte et l'An Dro, décrites plus bas. Mais il existe aussi la danse Fisel, l'Hanter-dro, les Laridés et Ridés, la danse Plinn, etc. La Gavotte, serait l'une des danses les plus anciennes de Bretagne.
Deux se dit donc daou pour un masculin et div pour un féminin. Pour trois, ce sera respectivement tri et teir, et pour quatre, pevar et peder.