Le problème des SDF est un problème d'emploi. Pauvreté et errance sont également des problèmes de structure familiale et de migration. Sur le papier, il n'y a pas, a priori, de lien mécanique entre crise et nombre de sans-abri.
Les causes qui conduisent à devenir sans-domicile peuvent être entremêlées, des difficultés d'emploi se cumulant et agissant sur les ruptures familiales ou de santé, ce qui peut rendre d'ailleurs plus difficile de sortir du cercle vicieux de cette situation.
Il est probable que le nombre de personnes à la rue ait augmenté au cours de la décennie 2010, sous l'effet de la crise du logement, de la crise économique de 2008, de la saturation de la protection de l'enfance pour les jeunes majeurs, de la psychiatrie et de l'accueil des personnes exilées. »
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.
Pour aider ces personnes en situation d'extrême précarité, de nombreux dispositifs d'urgence existent : hébergement en hôtel, distribution de nourriture ou de vêtements… « On ne sort pas de la rue grâce à un simple hébergement d'urgence, explique pourtant Manuel Domergue, directeur d'études de la Fondation Abbé Pierre.
À Paris : 83 % des SDF sont d'hommes et 17 % des femmes.
Les différentes enquêtes délimitent l'état de “sans-abri” comme suit : “Toute personne interrogée qui a passé la nuit précédente hors d'un lieu destiné à l'habitation est considérée comme “sans-abri“”. Ainsi, toute personne considérée comme sans abri est également une personne sans domicile.
L'âge varie de 16 ans (1 personne) à 25 ans (seulement 3 personnes âgées de 25 ans). Ces jeunes sont issus de milieux sociaux défavorisés. Les parents sont souvent inactifs ou ouvriers. Les mères sont au foyer ou aides-ménagères.
Le refus de l'hébergement d'urgence par de nombreux sans-abri exprime l'intensité de leur attachement à des collectifs d'appartenance. Si cet attachement à la rue ou à leur quartier les expose à une précarité extrême, il énonce aussi le besoin de reconnaissance et d'ancrage des sans-abri.
D'après l'étude menée par l'INSEE, en France 24% des adultes sans-abris sont des actifs occupés. Ils occupent majoritairement des emplois précaires qui offrent de faibles rémunérations et peu de protections. 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers.
En ce sens, cela peut effectivement arriver à tout le monde d'être ponctuellement sans logement, mais nous ne disposons pas tous des mêmes ressources (sociales, économiques, psychologiques…)
Le salaire mensuel chez Foyer Notre Dame Des Sans Abris est compris entre environ 1 536 € par mois pour le poste "Maître de Maison (H/F)" et 2 264 € par mois pour le poste "Chargé de Réseau (H/F)".
Vous pouvez percevoir le RSA ou à la prime d'activité si vous êtes sans domicile fixe et vivez de façon permanente en France. Vous devez alors vous faire domicilier auprès d'un CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale ou d'un organisme agréé.
Le principal est le SAMU Social, un dispositif départemental de service public présent sur tout le territoire. Il coordonne différents acteurs qui aident les sans-abris, comme des centres d'hébergement d'urgence, des centres d'accueil de jour ou des équipes de maraude.
Être SDF concerne plus la précarité de l'occupation d'un logement (passer sans cesse d'un hébergement à un autre) que le critère du logement. Par contraste, une personne sans-abri est quelqu'un qui n'a pas de toit, qui n'est pas protégée du monde extérieur : c'est une personne qui dort dans la rue (3).
Les SDF ont des conditions de vie effroyables : forte chaleur l'été, températures beaucoup plus basses l'hiver, manque de nourriture, manque d'accès à l'hygiène…
Il y a plusieurs solutions d'hébergement. Si une place est disponible, vous serez dirigé vers des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). D'autres possibilités existent à terme : studios d'insertion, résidences sociales, maisons relais, appartements de coordination thérapeutique (ACT).
Dans de nombreux récits, l'affection, la compagnie et la responsabilité sont les raisons principales pour lesquelles les personnes sans abri gardent leur animal.
La Finlande a réussi à ne plus avoir de SDF et voilà comment elle s'y est prise. Le nombre de sans-abris en Finlande n'a cessé de diminuer au cours des trois dernières décennies, passant de plus de 16 000 en 1989 à environ 4 000.
Un numéro à connaître : celui du 115, le SAMU social.
Une personne en détresse me demande de l'aide ? Si elle le souhaite, vous pouvez appeler le 115 (hébergement d'urgence), numéro gratuit 7j/7 et 24h/24. La personne sollicite une aide médicale : vous pouvez appeler le 15 (SAMU) ou le 18 (pompiers).
Si vous devez dormir dans la rue la nuit, installez-vous dans un endroit où d'autres sans-abris passent la nuit. Vous serez bien moins suspect et la police laisse probablement dormir les SDF tranquilles à cet endroit. Méfiez-vous tout de même des autres sans-abris qui essayeraient de vous intimider ou de vous voler.
Maintenir un lien social
Au-delà des difficultés inhérentes à la vie à la rue, le sentiment d'isolement social est souvent cité par les personnes à la rue, sans-abri ou SDF, comme l'une des principales souffrances.