L'origine sociale reste en effet le principal facteur déterminant le niveau de revenus des individus pendant la première partie de leur vie active, loin devant le sexe qui demeure, selon l'organisme rattaché à Matignon, le deuxième vecteur d'inégalités malgré l'amélioration de la situation des femmes ces dernières ...
Les immigrés et les étrangers
Si les enfants d'immigrés réussissent mieux que les autres à l'école, leurs parents sont davantage concernés par le chômage et les bas revenus que le reste de la population. L'origine sociale des immigrés et des étrangers est la principale explication des inégalités qui les touchent.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Les inégalités sociales en France
Inégalités de revenus, inégalités de patrimoine, quel que soit l'indicateur regardé, la France a des progrès à faire en matière d'égalité : Les 10% les mieux payés gagnent en moyenne 3,5 SMIC de plus que les 10% des revenus les plus faibles.
En conclusion, les inégalités de niveau de vie, observées à travers ces différents indicateurs n'explosent pas en France. En revanche, la tendance historique à la baisse s'est retournée. Tout au long des années 1970 à 1990, les revenus des pauvres et des riches avaient tendance à se rapprocher.
Il prend en compte plusieurs facteurs : du logement aux pratiques culturelles, en passant par l'accès et les usages d'Internet et à la représentation politique. Une inégalité de taille est l'accès à une longue vie : les 5 % les plus riches vivent environ 12,7 années de plus que les 5 % les plus pauvres.
Les inégalités touchent surtout les familles monoparentales et les jeunes. Les femmes sont dans des situations plus précaires que les hommes. En dix ans, alors que la richesse nationale a augmenté de 7 %, la France a compté 630 000 pauvres supplémentaires entre 2006 et 2016.
1 – 5 millions de pauvres, et des écarts de revenus gigantesques. Un premier chiffre donne l'ampleur de la crise des inégalités en France : le pays compterait plus de 4.8 millions de pauvres, gagnant moins de 940 euros mensuels (soit 50% du salaire médian).
Les causes : arrêt des aides exceptionnelles de solidarité et fin de la majoration de l'allocation de rentrée scolaire. Plus précisément, le taux de pauvreté des chômeurs a augmenté de 1,9 point en 2021 (35,1%), progression due à la fin de la prolongation des droits d'assurance chômage, pointe l'étude.
Le dictionnaire nous dit qu' « une inégalité est ce qui n'est pas égal ». Et qu'une égalité (aequalis en latin) est ce qui est uni, de même niveau. « Semblable en nature, en quantité, en qualité, en valeur », note le dictionnaire Larousse.
Autrement dit, une inégalité économique ou sociale serait justifiée dès lors qu'elle profiterait à ceux-là mêmes qui la subissent ; si bien que le sort des moins bien lotis pourrait être meilleur dans une société inégalitaire que dans une société égalitaire.
Pour démontrer une inégalité, on peut s'appuyer sur une des inégalités déjà connues et appliquer des opérations qui conservent ou renversent l'inégalité. Pour tout x ∈ R, −1 ≤ sin( x ) ≤ 1 et −1 ≤ cos( x ) ≤ 1. Pour tout x ∈ R, e x > 0.
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l'égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l'école et dans l'entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts.
Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Très fréquemment utilisé dans le débat public sur les inégalités de revenus, le rapport inter- décile mesure les inégalités de façon relative, en divisant deux niveaux de vie : on observe « com- bien de fois » les plus riches reçoivent l'équivalent du revenu des moins riches.
Quelles sont les causes des inégalités économiques ? Les causes des inégalités économiques sont diverses. Elles s'expliquent principalement par une distribution inégalitaire des richesses et des revenus au sein d'une population. Également par l'instauration de politiques fiscales qui profitent aux plus riches.
A l'inverse, le pays le plus inégalitaire de l'UE est la Bulgarie avec un coefficient de Gini de 39,7. Viennent ensuite la Lettonie (35,7) et la Lituanie (35,4). A titre de comparaison, les pays les plus inégalitaires du monde peuvent atteindre un coefficient de Gini équivalent à 60.
Les effets de l'inégalité n'affectent pas qu'une minorité la plus pauvre, insistent les chercheurs : là où les disparités de revenus sont plus marquées, la population dans son ensemble souffre plus fortement de la compétition sociale et du déficit de confiance en soi.
Il existe de nombreuses inégalités sociales : inégalités territoriales, inégalités environnementales, inégalités scolaires, inégalités de pouvoir, inégalités socio-économiques, inégalités face à l'emploi, inégalités d'accès aux soins et au logement, etc..
En 2021, 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. En 2021, en France métropolitaine, 9,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Le taux de pauvreté est ainsi de 14,5 %.
Niveau de diplôme, accès à l'emploi et aux postes de cadres, salaires et pensions de retraites, présence dans la vie politique, partage des temps domestique et parental : dans tous ces domaines, les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent lentement sur les décennies passées, ce dont on peut se réjouir.
En France, les inégalités de patrimoine sont les plus vertigineuses que celles liées aux revenus. Quelques chiffres frappants : 10 % des ménages les plus riches détiennent près 50% du patrimoine total, et 160 fois plus que les 10 % les plus modestes qui possèdent en moyenne maximum 3.800 euros chacun (source INSEE).
La grande pauvreté touche cinq à dix fois plus les départements d'outre-mer (DOM) que la métropole, selon les données de l'Insee pour l'année 2018 [1]. Elle frappe plus de 10 % de la population guadeloupéenne, martiniquaise et réunionnaise et près de 30 % des Guyanais, contre 2 % des habitants de l'Hexagone.
Au-delà d'un simple soutien aux régions enclavées, l'aménagement du territoire cherche à dynamiser les régions et à les rendre compétitives (attractives pour les investissements et l'emploi) par la création de pôles de compétitivité ou d'excellence rurale.