Souvent considérée comme une théoricienne majeure du féminisme, notamment grâce à son livre Le Deuxième Sexe publié en 1949, Simone de Beauvoir a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970. Elle a partagé sa vie avec le philosophe Jean-Paul Sartre.
De Beauvoir défend la thèse suivante : l'inégalité homme/femme est historiquement et idéologiquement construite. Les femmes doivent reprendre possession de leur destin, non en tant que femme, mais en tant qu'homme comme les autres.
Ces femmes de l'Histoire ont sans doute été précurseurs, mais pas seulement. Aujourd'hui, Simone de Beauvoir. Une anticonformiste, une libératrice, une féministe. Elle restera une des principales instigatrices du mouvement féministe, mais elle avait aussi ses partis pris politiques.
Avec Gisèle Halimi, elle fonde le mouvement féministe "Choisir la cause des femmes", déterminant pour la dépénalisation de l'avortement. Elle défile avec les militantes du MLF (Mouvement de libération des femmes), sans prendre parti dans les affrontements stratégiques.
Simone de Beauvoir y évoque la condition féminine, les situations de domination de la femme, le tabou de l'avortement, considéré comme un crime à l'époque. Elle y défend l'idée que le rapport entre hommes et femmes est une construction sociale.
D'une manière générale, le féminisme peut être considéré comme un mouvement visant à mettre fin au sexisme, à l'exploitation et à l'oppression sexistes et à réaliser la pleine égalité de genre en droit et en pratique.
Philosophe et femme de lettres, Simone de Beauvoir a appartenu, avec Jean-Paul Sartre, au courant de l'existentialisme. Anticonformiste, elle a prôné dans ses écrits l'émancipation des femmes, devenant ainsi une des pionnières du féminisme français au XXe siècle.
Castor est le petit nom que René Gabriel Eugène Maheu, professeur de philosophie et attaché culturel à Londres, donna à son amie Simone en 1929 en pensant à beaver, castor en anglais, et qui se prononce presque comme Beauvoir.
Au cours de cette entrevue, Simone de Beauvoir explique la pensée existentialiste qu'elle partage avec Jean-Paul Sartre. Elle dénonce le mariage obligatoire, qui, lorsque les conjoints ne partagent plus rien « dans leur coeur ou dans leur chair », lui semble « dégoûtant » et proche de « la prostitution ».
Mais la Femme Indépendante est un excellent résumé de la pensée de Simone de Beauvoir car il va à l'essentiel sans être lacunaire et, de plus, il donne très envie de se plonger dans le Deuxième Sexe pour en savoir plus.
Doctrine philosophique qui met l'accent sur le vécu humain plutôt que sur l'être et qui affirme l'identité de l'existence et de l'essence, ou leur parfaite complémentarité.
En 1949, elle publie son célèbre Le Deuxième Sexe. Ce livre qui analyse la domination masculine est un immense succès ; il fait également scandale, notamment pour les chapitres parlant de l'avortement, de la maternité et du mariage. Simone de Beauvoir devient alors une importante théoricienne du féminisme.
Simone de Beauvoir décrit son éducation dans une famille bourgeoise désargentée et déclassée, puis son virage par rapport à la vie toute tracée que sa famille lui propose, grâce à la littérature et la philosophie ainsi qu'à des relais humains (Zaza, son cousin Jacques, Herbaud).
Mais savez-vous comment on appelle un bébé castor ? Les bébés castors sont appelés chatons, ou « kits » en abrégé. Nés au printemps, les petits sont appelés « yearlings » lorsqu'ils atteignent l'âge d'un an.
Le «Castor» de Sartre
Elle était «Le Castor» de Jean-Paul Sartre. Ce surnom fut imaginé par René Maheu, camarade de faculté de l'étudiante, s'inspirant du nom Beauvoir, beaver en anglais, qui signifie «castor». «Les castors vont en bande et ils ont l'esprit conducteur», lui explique-t-il.
Rien de plus libre, en apparence, que la relation entre Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Au point qu'elle fascina plusieurs générations. La lecture des écrits posthumes oblige aujourd'hui à reconsidérer cette belle construction. Ils auraient pu tomber dans un banal mariage bourgeois.
Parmi les nombreuses œuvres publiées par Simone de Beauvoir, nous pouvons retenir Le Deuxième Sexe (1949, essai), Les Mandarins (1954, roman), Mémoires d'une jeune fille rangée (1958, récit autobiographique), Une mort très douce (1964, récit autobiographique) et La Cérémonie des Adieux (1981, récit autobiographique).
Ce fut à la fois une manifestation et une panthéonisation : trente à quarante mille personnes assistèrent à l'enterrement de Jean-Paul Sartre. Il entrait dans l'immortalité républicaine. Jean-Paul Sartre est mort le 15 avril 1980, vers 9 h du soir, à l'hôpital Brous-sais, des suites d'un œdème pulmonaire.
Pour elle, la maternité n'est pas un destin, une norme ou une conséquence impérative de la nature des femmes. C'est ce qu'elle disait dès 1949, dans Le Deuxième Sexe : les femmes ne doivent pas être asservies à leur disposition physiologique.
Olympe de Gouges est considérée comme une des pionnières du féminisme français. Elle est notamment la rédactrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Misogyne signifie : « a qui une aversion pour les femmes, du mépris pour elles ». Cet adjectif qualifie le plus souvent un homme.
Ailleurs, des femmes luttent encore pour des droits fondamentaux comme le respect de l'intégrité de leur corps, de leurs choix matrimoniaux, comme l'accès à l'emploi, à des droits familiaux qui ne les réduisent pas à l'état de mineures, à l'égalité dans l'héritage etc.