Ils sont à la recherche de meilleures perspectives socio-économiques et tentent de travailler à l'étranger, ou ils sont confrontés à une extrême pauvreté dans leur pays et ne voient d'autre possibilité que de partir.
Les persécutions religieuses, ethniques, raciales, politiques et culturelles incitent les individus à quitter leur pays. Certains facteurs déterminants sont la guerre, les risques de conflits ou la persécution par le gouvernement.
Les migrants et les objectifs de développement durable
La principale référence à la question des migrations se trouve dans la cible 10.7: Faciliter la migration et la mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées.
Les réfugiés sont des personnes qui ont fui leur pays car elles risquaient d'y être victimes de graves atteintes à leurs droits humains et de persécutions.
Cela s'explique principalement par le fait que ces pays ont besoin de plus de main d'œuvre que les pays du Nord-Ouest de l'Europe ainsi que par le poids économique de secteurs susceptibles d'avoir recours à des travailleurs migrants peu ou non qualifiés (Arango, 2012).
Ils fuient les guerres, les conflits ethniques, religieux, les violations des droits de l'homme et d'autres situations de ce type. Certains sont immédiatement reconnus comme réfugiés, souvent dans les pays voisins. D'autres deviennent des demandeurs d'asile.
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
Certains sont arrivés au gré de leurs errances, d'autres assurent avoir trouvé plus de solidarité ici, moins de violence qu'ailleurs, l'espoir de trouver un travail ou de poursuivre leurs études et tous vantent la liberté qu'ils ont trouvée dans notre pays.
Les principales catégories sont celles de "réfugié", de "travailleur", d'"étudiant" et de "membre de la famille d'un national ou d'un étranger régulièrement présent sur le territoire de l'État d'accueil".
Ils sont attirés par les grandes métropoles et aspirent à faire carrière dans une société laïque respectueuse des droits de l'homme. On trouve des femmes isolées, scolarisées, aspirant à une indépendance économique et personnelle, parfois à une liberté d'expression politique.
La persistance de la pauvreté, notamment en milieu rural et périurbain, l'extrême jeunesse de la population, l'exode vers les villes, l'émigration pour motif économique sont autant de facteurs qui posent avec acuité la question de l'emploi.
Un vieux proverbe iroquois dit : « Qui quitte son pays n'a plus de pays. Parce qu'il a deux pays : son ancien pays et son. nouveau pays. » La plupart des personnes entraînées dans l'odyssée de l'émigration vérifient la douloureuse exactitude de ce dicton.
Les CAO sont des structures dans lesquelles les migrants sont orientés provisoirement, le temps pour eux d'effectuer les démarches de demande d'asile. Comme dans le cadre des CADA, les migrants concernés bénéficient d'un accompagnement juridique, social et sanitaire.
Le changement climatique est désormais la première cause de migration avant les conflits et les guerres.
CONCLUSION. L'immigration est un domaine qui traditionnellement est profondément ancré au coeur de la souveraineté des États. Des questions telles que l'admission des étrangers sur le territoire, l'acquisition de la nationalité ou encore le contrôle des frontières sont liées par essence à l'État-nation.
Avec 728 600 entrées enregistrées en 2020, l'Allemagne reste le pays qui a accueilli le plus de personnes sur son sol, suivie par l'Espagne (467 900), la France (283 200), l'Italie (247 500) et la Pologne (210 600).
La plupart des migrations s'effectuent entre pays de même niveau de développement : 60% des migrants se déplacent entre pays développés ou entre pays en développement. Par ailleurs, 7% des migrants dans le monde (soit 15 millions de personnes) sont des réfugiés, la plupart vivant à proximité du pays qu'ils ont fui.
De la même manière, on désignera les personnes concernées sous plusieurs termes, qui permettent en outre de distinguer les étapes de migration : émigrant (celui qui quitte son pays), émigré (celui qui a quitté son pays), immigrant (celui qui entre dans son pays d'accueil), immigré (celui qui est installé dans son pays ...
Notre étude, qui figure au chapitre 4 de l'édition d'avril 2020 des Perspectives de l'économie mondiale, examine les retombées économiques de l'immigration sur les pays d'accueil et constate qu'en général, l'immigration améliore leur croissance économique et leur productivité.
Selon la Direction générale des étrangers en France (DGEF), « la délivrance de visa s'inscrit en hausse en 2021 (2,9 %), avec un total de 733.069 visas délivrés ». On est loin des 3,5 millions de visas accordés avant la crise du coronavirus. En cause : la chute des déplacements internationaux.
Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française. De nombreux juifs marocains, souvent en transit pour Israël, sont logés dans des centres de transit ou d'« accueil ».
Pourquoi ce pays ? D'abord parce que beaucoup y ont de la famille, des connaissances. Une aide précieuse quand on arrive, souvent sans même un bagage. Au Royaume-Uni, les migrants pourront aussi parler l'anglais, car c'est la langue étrangère qu'ils connaissent le mieux.
Voici quelques pays qui font tout pour les attirer : l'Italie, l'Espagne, la Croatie, la Géorgie, la Barbade, l'Équateur, la Colombie, le Panama, et le Costa Rica.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).