Une insulte a souvent pour but d'humilier la personne, de la déstabiliser, de porter atteinte à sa dignité, de provoquer colère et tristesse. Les paroles qui cassent, qui blessent, qui humilient sont une vraie violence faite à la personne. Elles peuvent exprimer le mépris, le non-respect de l'autre.
Injure publique
La peine encourue est de 1 an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.
Insulter, ça soulage et ça fait du bien. Nous recourrons à l'insulte pour apaiser notre colère à l'égard de quelqu'un. La colère est un mélange de désir de vengeance et de mal-être, donc « un appétit accompagné de souffrance ». En humiliant l'autre par l'outrage, nous apaisons cette souffrance.
Insulter v.t. = offenser par des paroles blessantes, des actes injurieux. Insulter qqn.
"Couille de loup", "Branlomane végétatif", "Vrais connards", "Sac à foutre", "Enculé de communiste", etc... C'est sans limite.
On pourra donc envoyer quelqu'un "marcher sur des Légos" ou oser le "gredin", la "tête de têtard", le "sac à puces", mais aussi "espèce d'épinard", "patate", "patate douce", "banane", "saucisse", "fils/fille de mouette", "capitaine de bateau-lavoir" ou enfin "cornichon".
● Fleur de nave
Notons: «la fine fleur», la «fleur des pois» (ce qu'il y a de plus élégant), etc. Toutefois dans le cas qui nous occupe «la fleur de nave» n'a rien de sympathique. En effet, la locution argotique est une autre façon de qualifier une personne de «niaise».
Suite à une plainte pour insulte non publique: Une contravention pouvant atteindre 38€ maximum. Si l'insulte revêt un caractère raciste, sexiste ou homophobe, le montant s'élève à 1.500€ et passe à 3.000 en cas de récidive.
Ignorez les insultes.
Vous pouvez faire semblant d'être pressé et dire « je n'ai pas le temps pour ça ». Une meilleure réplique pourrait être « je n'ai pas le temps pour les opinions immatures comme les tiennes », puis partez. Vous aurez une avance sur lui.
Une injure est une parole offensante adressée délibérément à une personne dans le but de la blesser moralement, en cherchant à l'atteindre dans son estime de soi, son honneur ou sa dignité. Une insulte, quasi synonyme d'injure, est cependant considérée comme une injure moins grave. Une injure grave est un outrage.
Ne lui répondez pas par des insultes
La bonne attitude est de rester intègre pour montre "l'exemple" et réussir à faire un effet "miroir". Cela ne veut pas dire se laisser faire ni subir la situation mais permettre une prise de conscience chez l'autre et faciliter la communication ensuite.
Ainsi, comme les adultes, les adolescents utilisent des insultes quand ils ne savent plus quoi dire ou faire pour plaider leur cause. Quand cela arrive, nous nous sentons bien souvent attaqué, et ne nous rendons pas compte que notre enfant franchit les limites car il est submergé par ses émotions.
9. Tu es aussi brillant qu'un trou noir, et au moins deux fois plus lourd. 10. Tu n'es vraiment pas assez beau/belle pour pouvoir te permettre d'être aussi bête.
Il est possible de vous rendre dans un commissariat ou une gendarmerie pour déposer une plainte simple auprès du procureur. Vous pouvez aussi déposer une telle plainte par courrier. Dans certains cas, vous pouvez déposer plainte avec constitution de partie civile.
Le mieux, quand quelqu'un vous parle méchamment ou vous crie dessus, est d'être le plus calme possible. Répondez calmement, doucement tout en souriant. Cela va sûrement énerver encore plus la personne en face de vous, qui perdra patience et finira par ne plus parler ou partir. Lui répondre gentiment à voix basse.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ».
Excès de vitesse et incivilités sont les mauvaises habitudes les plus fréquentes... 89 % des sondés avouent dépasser les limites de vitesse autorisées et 54 % des personnes interrogées reconnaissent commettre des incivilités au volant. La palme de l'insulte facile revient aux sondés Grecs qui sont 73 % à l'admettre.
Les gros mots ont probablement toujours existé mais on en trouve les premières traces écrites au Moyen-Âge (au XIIe siècle) dans le Roman de Renart ou encore dans les écrits du moine Philippe de Thaon : le Bestiaire.
La preuve de la vérité des faits doit être totale, parfaite, complète et liée aux imputations diffamatoires dans toute leur portée, pour que la juridiction répressive prononce la relaxe. Toute preuve régulièrement signifiée par les parties est acceptable par le tribunal.
Les gros mots, souvent définis comme des mots vulgaires, incorrects et grossiers sont trop souvent et à tort associés à de l'impolitesse, à un manque d'éducation. L'insulte et l'injure cherchent à blesser, à déstabiliser, à outrager une personne clairement identifiée à lui faire du mal !
Par exemple dire « Je me sens totalement désespérée lorsque je vois toute cette lessive sale. » au lieu de « Tu m'avais promis de t'occuper de la lessive, je ne peux pas compter sur toi. » évitera certainement une dispute ! Émettre des messages « je » évite aussi, je trouve, de trop hausser le ton.