La différence entre un intérimaire et un salarié en CDD est avant tout l'employeur. En cas de mission d'intérim, la personne intérimaire est salariée d'une Entreprise de Travail Temporaire (ETT) qui l'envoie en mission. En CDD, la personne est directement salariée de l'entreprise pour la mission réalisée.
Le CDD permet la récupération de la réduction Fillon, qui n'est pas possible en intérim. Cette réduction va permettre aux sociétés de bénéficier d'une réduction des charges patronales payées sur les salaires allant jusqu'à 1,6 fois le SMIC, qui peut atteindre 28% de la rémunération.
L'intérim vous permet d'intégrer une grande diversité d'entreprises et donc de diversifier vos expériences mais aussi de développer votre réseau. Par ailleurs, lorsque la mission d'intérim se termine, vous touchez une indemnité de fin de mission équivalente à 10% de la rémunération brute totale.
Une période d'essai plus longue en CDD qu'en intérim : Elle est de maximum 1 mois pour un CDD tandis qu'elle est au plus de 5 jours pour un contrat d'intérim. La durée du contrat : En intérim, elle oscille au maximum entre 9 ou 24 mois selon les cas.
Le recours au CDD est possible en cas d'accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise. Il peut s'agir d'un accroissement ponctuel ou récurrent (fêtes de fin d'année, par exemple). En cas de licenciement économique, il est interdit de conclure un CDD dans les 6 mois suivant le licenciement économique.
Perte de temps : il faut former le nouveau salarié, ce qui ralentit la cadence de travail. Perte d'argent : un salarié en CDD coûte cher : paiement des congés, paiement de la prime de précarité, etc. Perte de cohésion : il est difficile de créer un esprit d'équipe dans une entreprise qui possède un turn-over important.
Le CDD est surtout préconisé pour embaucher du personnel sur une durée fixe et temporaire. Ce contrat se montre surtout avantageux pour l'employeur.
Les salariés du secteur privé peuvent cumuler plusieurs contrats de travail mais seulement s'ils respectent les conditions imposées par le code du Travail. Grâce à LIP, vous pouvez signer un CDI ou un CDD et compléter vos revenus avec des missions d'intérim en toute légalité.
Durant sa mission, le salarié intérimaire bénéficie des mêmes droits que les autres salariés. Le salarié intérimaire perçoit une prime de précarité et une indemnité de congés payés à la fin de sa mission. Le contrat de mission peut être rompu, sous conditions.
La durée du contrat d'intérim dépend du motif invoqué sur le contrat. Pour un cycle de formation effectué en apprentissage, la durée maximale est de 36 mois, tandis qu'elle est de 9 mois pour une mission d'intérim dans l'attente de l'arrivée d'un salarié en CDI.
Le contrat d'intérim est plus souple que le contrat de travail en CDD. L'entreprise peut par exemple avancer le terme de la mission de travail temporaire (à raison d'un jour pour 5 jours travaillés ou de 2 jours pour les contrats d'intérim inférieurs à 10 jours).
L'avantage de l'intérim est le salaire puisque l'intérimaire touche une indemnité de fin de contrat de travail temporaire égale à 10 % de sa rémunération brute.
Vos périodes de travail intérimaire sont prises en compte pour votre retraite. Si votre salaire annuel permet de valider 4 trimestres, votre durée d'assurance sera la même que si vous aviez travaillé en continu.
En somme, le principal inconvénient d'un travail en intérim est le coût et le risque de se retrouver avec une personne qui ne correspond pas au profil si l'entreprise ne définit pas en amont ses besoins.
Cette caractéristique est dû au fait que le salaire en intérim n'est pas mensualisé. De manière générale, les agences de travail temporaire rémunèrent les intérimaires le 12 du mois suivant. Afin de pouvoir vous verser votre paie et vous remettre votre bulletin, votre ETT a besoin de vos relevés d'heures.
Lors d'une mission d'intérim, le travailleur temporaire est, comme chaque salarié, susceptible de tomber malade. Or, l'intérimaire en arrêt maladie bénéficie des mêmes droits que les autres. Ainsi, il lui appartient de faire parvenir l'arrêt de travail à son employeur.
Le calcul de l'ancienneté d'un intérimaire prend en compte le nombre de jours total durant lesquels le salarié temporaire a été lié par un contrat de mission, qu'importe le ou les entreprises utilisatrices. Par ailleurs, une période d'inactivité d'1 semaine ou moins n'est pas prise en compte dans le calcul.
Comme son nom l'indique, la prime de fin de contrat intérimaire est versée à la fin de chaque mission effectivement accomplie par l'ETT en complément de son salaire, quelle que soit la durée de la période travaillée.
Qui paie le salaire en intérim ? Pour travailler en intérim, la personne souhaitant devenir intérimaire doit s'inscrire dans une ou plusieurs agences d'intérim. C'est donc l'agence d'intérim qui rémunère l'intérimaire, car c'est son employeur.
Le salarié en CDD bénéficie des mêmes avantages salariaux que le salarié en CDI. Cela s'applique pour les avantages suivants : Remboursement des frais de transports (participation de l'employeur) Restauration (cantine, tickets restaurant)
Pourquoi certains candidats refusent de signer un CDI-I ? Les intérimaires sont conscients de la perte de revenu générée par la signature d'un CDI-I et c'est la principale raison pour laquelle ils refusent de signer ce contrat. En effet, les indemnités de congés payés et de fin de mission ne sont plus versées.
Elle est donc supérieure à son équivalent dans le format CDI. Reprenons l'exemple précédent : vous avez réalisé une mission de 5 mois, payée 2000 € brut par mois, et reçu en conséquence une IFM de 1000 €. Vous toucherez une ICCP égale à 11 000 € x 10 % = 1100 €.
La durée peut être réduite à 9 mois : Si des mesures de sécurité impliquent des travaux urgents. Si un CDD est nécessaire en transition avec un salarié recruté en CDI mais n'étant pas immédiatement disponible pour intégrer l'entreprise.