La colère peut aussi être un signe d'autre chose, comme la dépression ou l'anxiété, ou le fait d'être victime d'intimidation. Il est important de prendre ces signes au sérieux. Il peut être utile d'en parler à ses amis, à ses parents, à son médecin ou à d'autres personnes en qui on a confiance.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Comme de nombreux problèmes de santé mentale, le trouble explosif intermittent est souvent causé par une combinaison de facteurs psychosociaux, de facteurs génétiques et d'expériences de vie. Par conséquent, la recherche montre que l'IED est lié aux éléments suivants : Événements traumatiques.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
En général, s'énerver fait partie de la nature humaine. Mais, dans certains cas, une colère permanente peut être le signe d'un problème plus profond: la dépression. Une étude de 2014 montre que la colère – aussi bien manifeste que réprimée – est un indice de trouble de la santé mentale.
Causes : pourquoi je fais une crise de nerfs ? La crise de nerfs ou l'état d'agitation aigu peut survenir à la suite d'un événement qui sera l'élément déclencheur de l'anxiété, d'une angoisse, d'un fort stress… Ou bien, elle peut être le résultat d'une anxiété et d'une nervosité accumulées sur le moyen ou long terme.
Toutes les émotions ont un sens, elles sont là pour nous éclairer et nous permettre de nous adapter ou chercher des solutions. La colère est un cri d'alarme qui signale, le plus souvent, un sentiment d'injustice ou le fait de ne pas se sentir entendu.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Le besoin de contrôle : l'émotion peut se ressentir lorsque nous perdons le contrôle d'une situation ou lorsque nous avons l'impression que quelque chose nous échappe. La colère peut nous donner une sensation de pouvoir et de contrôle sur une situation.
Gardez votre calme pendant la crise.
Si vous sentez la colère monter et qu'un adulte est présent pour rester près de votre tout-petit, éloignez-vous quelques minutes pour retrouver votre sang-froid. Si vous ne pouvez pas vous éloigner, respirez profondément pour reprendre le contrôle de vos émotions.
Colère. Les personnes atteintes de trouble de la personnalité borderline ont des difficultés à contrôler leur colère, elles s'irritent souvent de façon injustifiée et excessive. Elles peuvent exprimer leur colère par des sarcasmes cinglants, de l'amertume ou des diatribes virulentes.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Les thérapies basées sur la pleine conscience, telles que la réduction du stress basée sur la pleine conscience (MBSR) et la thérapie comportementale dialectique (DBT), peuvent également s'avérer efficaces pour la gestion de la colère.
Les gens vous énervent parce que vos valeurs se cognent
Lors de conflits, de longues discussions houleuses et agitées ou de désaccords profonds, si quelqu'un vous énerve, c'est probablement parce que l'une de vos valeurs est touchée ou que, simplement, cette valeur n'a pas la même importance pour vous.
Si l'éthylisme chronique et les états d'agitation et d'agressivité qu'il entraine sont la principale raison de prescrire du Tiapridal®, il en existe d'autres. Ce neuroleptique peut en effet également traiter certains troubles du comportement chez l'enfant.
Le mieux est de l'engager à consulter un psychiatre ou un psychologue… mais nous savons parfaitement que ce n'est pas facile… Il est généralement plus simple de détecter l'impulsivité chez l'autre, tandis qu'on a du mal à la reconnaître chez soi-même.
Dormir suffisamment est essentiel à la performance et facilite la gestion du stress. L'activité physique est très bénéfique pour la santé mentale. En cas de stress, l'exercice aide à canaliser l'adrénaline relâchée dans le corps – je suis souvent plus performant à l'entraînement quand je suis stressé.
La colère quant à elle induit une sensation forte localisée au niveau des bras et la peur plutôt dans la poitrine. Les chercheurs espèrent que leurs résultats pourront aider les médecins à mieux diagnostiquer et traiter certains troubles du comportement qui touchent aux émotions.
L'amygdale est considérée comme la structure la plus importante de notre système limbique. C'est lui qui contrôle et gère nos émotions les plus irrationnelles. Dans cette partie du cerveau, la défense est générée contre les pires de nos sentiments, y compris la colère.
Préférer la retenue
Car il est beaucoup plus facile de se laisser aller à la colère que de l'apaiser. C'est la recommandation de l'apôtre Paul aux Éphésiens : « Si vous êtes en colère, ne tombez pas dans le péché ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère. Ne donnez pas prise au diable » (Ep 4, 26-27).
Prenez un peu l'air, respirez profondément, marchez un peu.
« Des exercices réguliers de respiration abdominale et de cohérence cardiaque permettent aussi d'apprendre à se calmer rapidement », et donc faire refluer la mauvaise humeur, explique Yvan Paquet, chercheur.
Les chips et les bonbons, certes, réconfortent l'âme, mais n'aident qu'à court terme. Cela est dû aux sucres simples, qui font monter et descendre rapidement le taux de sucre dans le sang. Des exercices de relaxation, du sport ou une micro-sieste peuvent également contribuer à calmer les nerfs.
La pratique régulière de la cohérence cardiaque permet de retrouver un état d'équilibre entre le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. Lorsque que l'angoisse monte, prenez l'habitude d'y faire face en adoptant une respiration profonde et lente durant 5 à 10 minutes.