L'obsession de rester couché dans son lit, ce que les spécialistes appellent la clinophilie ou la clinomanie, pourrait constituer un symptôme annonciateur de troubles mentaux plus graves, comme la dépression ou la schizophrénie.
Burn-out ; Anxiété, troubles anxieux (agoraphobie, troubles obsessionnels compulsifs (TOC)…). Dépression, perturbations importantes de l'humeur, tendance à la tristesse et au pessimisme, manque d'envie et de motivation pour accomplir les tâches du quotidien, incitent la personne à vouloir rester au lit.
Causes de la clinophilie
La clinophilie est un symptôme très peu spécifique d'une pathologie, qui peut se retrouver dans plusieurs maladies psychiatriques. Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi.
Le verdict est sans appel : les personnes, "à faible niveau d'études", qui passent plus de 9 heures par nuit au lit doublent leurs risques de développer la maladie d'Alzheimer ou d'autres troubles neurodégénératifs par rapport au groupe témoin.
La clinomanie expliquée. La clinomanie est un trouble psychiatrique caractérisé par le refus de se lever que manifeste un sujet. La personne préfère rester constamment couchée. Généralement ce sont les personnes souffrant de neurasthénie ou d'une importante dépression qui présentent une clinomanie.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
L'épisode dépressif se caractérise par la présence d'une humeur dépressive (sentiment de tristesse et de vide, irritabilité), qui s'accompagne parfois d'une perte de la capacité à éprouver du plaisir ou de l'intérêt.
Toutefois, il faut faire attention, car rester couché trop longtemps peut paradoxalement développer la fatigue et l'état d'épuisement. De plus, rester couché peut même engendrer des insomnies par la suite et il devient alors très difficile de réguler son sommeil et de lutter contre la fatigue.
La première étape est ainsi, "comme dans toutes les situations de crainte anxieuse”, de “trouver un équilibre entre un effort d'affronter l'objet ou la situation anxiogène sans pour autant s'y confronter de manière trop violente, ce qui pourrait être traumatisant”.
Quelles sont les causes de l'apathie ? L'apathie peut être la conséquence d'un traumatisme, de troubles psychologiques, et de lésions neurologiques ou cérébrales. Même si elle est associée à des maladies très diverses, celle-ci est souvent liée à la maladie d'Alzheimer.
L'obsession de rester couché dans son lit, ce que les spécialistes appellent la clinophilie ou la clinomanie, pourrait constituer un symptôme annonciateur de troubles mentaux plus graves, comme la dépression ou la schizophrénie.
Angoisses, traumatismes, insécurité…
Certaines personnes peuvent ressentir de l'angoisse quand vient le soir, la nuit et/ou le fait d'aller se coucher. Parfois il peut y avoir un sentiment d'insécurité, notamment à l'idée de se coucher seul, avec un besoin d'être rassuré.
La clinophilie est le fait de rester au lit, la journée, allongé, pendant des heures, tout en étant éveillé. C'est un symptôme de dépression ou d'entrée dans la schizophrénie. La clinophilie est une forme de repli sur soi fréquent dans certaines maladies.
Il s'agit d'une forme légère ou mineure de dépression, qui peut compromettre le fonctionnement de la personne, qui affecte surtout les jeunes et qui se caractérise par des périodes brèves d'humeur déprimée ou mixte, persistant habituellement moins de 2 semaines.
Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, elle est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.
Rester plus de huit heures assis ou allongé dans la même position est dangereux. C'est ce que pointe une récente étude réalisée par des chercheurs français. Selon eux, environ 50 000 décès prématurés par an seraient liés à un comportement sédentaire quotidien prolongé.
Bien dormir est essentiel pour le fonctionnement de l'organisme, mais lorsqu'on passe beaucoup de temps au lit, le corps ne brûle pas d'énergie. Des études ont établi une association à la fois de cause et d'effet entre les risques d'obésité et de diabète, et l'excès de sommeil.
Mais quand on parle de vertige en position allongée, on peut suspecter un problème d'oreille interne, souvent dû à des petits cristaux que l'on a dans l'oreille. Il faut également parler de la maladie de Menière, qui peut aussi être à l'origine de vertige régulier.
Leur point de départ n'est donc pas le même. En résumé, la dépression est un sentiment de mal-être provenant du passé et de l'intérieur de la personne, tandis que l'anxiété est un sentiment de peur en lien avec des éléments extérieurs qui peuvent ou non avoir lieu dans le futur.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Excès de stress : Un sentiment de mal-être peut également survenir lorsque vous faites face à un problème spécifique dans votre vie qui vous stresse plus que vous ne le pensez. Dans ces cas, le fait de subir des niveaux élevés de stress peut entraîner une dérégulation émotionnelle ainsi que des sautes d'humeur.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.