Les causes possibles sont le stress, la contrainte, les médicaments, la fièvre, la grossesse ou les traumatismes... Il en résulte que le lendemain on est fatigué pendant toute la journée. Dans certains cas, les cauchemars peuvent même mener à l'insomnie chronique.
85% des adultes font des cauchemars occasionnellement. Faire des cauchemars est donc tout à fait normal, bien que désagréable.
Ils sont souvent le reflet de nos craintes, de nos angoisses, de notre mal-être. Les cauchemars nous font peur, mais ils peuvent aussi, à condition de savoir les écouter et les comprendre, nous permettre de mieux nous connaître.
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité. C'est un peu comme si une "alarme de secours" se déclenchait pour mettre fin à un sommeil devenu insupportable. »
Communément, un cauchemar est un mauvais rêve. Le rêve, comme le cauchemar, consistent en les manifestations de l'activité cérébrale durant la nuit. Il apparaît durant la phase de sommeil paradoxal, la dernière phase du cycle de sommeil.
Les conséquences de cauchemars
Les cauchemars chroniques peuvent par contre causer des troubles du sommeil récurrents et ainsi affecter la qualité du sommeil. Le sommeil n'est plus récupérateur et la qualité de vie est perturbée (fatigue, irritabilité, inattention, anxiété).
La technique consiste à prendre le contrôle de son rêve au moment même où celui-ci a lieu. “Entre 2 et 5% de la population le font spontanément, mais on peut apprendre à le faire” explique Joseph De Koninck, Spécialiste des rêves à l'Université d'Ottawa (Canada).
Après le cauchemar, on se réveille subitement et on a beaucoup de mal à se rendormir. Il faut d'abord un retour au calme qui favorise l'endormissement. Il est important de rationaliser le cauchemar et de revenir dans le monde réel. Vous pouvez allumer votre lampe et boire un peu d'eau.
Les émotions dominent l'univers des songes. Nos rêves peuvent être le reflet de notre état d'esprit, de nos inquiétudes comme de notre bonheur. Un rêve qui devient récurrent peut permettre à une personne de comprendre une situation qui l'indispose depuis un certain moment.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L'enfant se réveille soudainement avec une sensation d'angoisse.
Il recense six types de cauchemars : éphialte pléthorique, éphialte stomachique (ou épilepsie nocturne dans lesquelles les craintes du jour reviennent la nuit), causés par l'hydrocéphale, éphialte vermineux, éphialte tertianaria (tient de l'incube et de l'épilepsie) et éphialte hypocondriaque.
SOMMEIL - Se souvenir de ses rêves, ou pas, serait dû à une zone du cerveau plus réactive aux stimuli extérieurs, que des chercheurs français sont parvenus à identifier. Il est là, tout frais, vous le tenez, vous commencez à l'évoquer… Et hop !
Être chassé/Poursuivi : signe positif qui exprime le besoin de faire face à un problème suspendu. C'est un rêve en général plus fréquent chez les femmes que chez les hommes.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
Votre médecin traitant, première étape vers le diagnostic
Si cela s'impose, il vous adressera alors à un spécialiste adapté à votre cas : cardiologue, pneumologue, psychologue psychiatre, voire même un sophrologue… Il pourra également vous prescrire un test dans un centre du sommeil (voir encadré).
Durant l'endormissement ou le réveil, une personne souffrant de paralysie du sommeil va se retrouver comme piégée entre le rêve et la réalité. Elle se sent alors pleinement consciente, mais ne peut ni parler ni bouger le moindre membre, avec l'impossibilité de sortir de son lit.
Les causes et conséquences des terreurs nocturnes
Elles sont toutefois facilitées par différents facteurs : une prédisposition génétique, une privation de sommeil, une activité physique intense, des éléments psychologiques comme les facteurs de stress, de la fièvre, la consommation d'excitants avant le sommeil.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Puisqu'on passe plus de temps en sommeil paradoxal vers la fin de la nuit, c'est à ce moment que la plupart des rêves les plus intenses ont lieu.
Il s'est d'abord appuyé sur les études précédemment menées par sa directrice de thèse, Perrine Ruby. Les travaux de cette spécialiste des rêves suggèrent que les grands rêveurs sont souvent plus anxieux et plus créatifs que les petits rêveurs, et présentent un profil plus artistique.
Mémorisateurs forts : un état de vigilance accru
En effet, les personnes qui se souviennent fréquemment de leurs rêves ont une organisation cérébrale fonctionnelle particulière qui se caractérise par une vigilance accrue. Cet état est observable pendant le sommeil comme pendant la veille.
Mauvais rêve et cauchemar
Contrairement aux mauvais rêves, dans lesquels le niveau de peur est modéré, le cauchemar est caractérisé par un niveau de peur excessif qui perturbe le sommeil et qui a un impact négatif sur la personne réveillée.